Le procès reprendra désormais mardi matin.
>> Tout ce qu’il faut retenir de cette journée
Les jurés entendent une déclaration d’un ami de la plaignante, à qui elle a dit qu’elle avait été violée. Le témoin assure qu’elle avait l’air “horrible”, portant les mêmes vêtements que la nuit précédente et qu’elle “semblait très renfermée”. L’ami indique qu’elle était “absolument catégorique” sur le fait qu’elle ne voulait pas signaler son viol présumé à la police.
Une deuxième amie témoigne ensuite. Elle indique que la plaignante avait l’air dans un “désordre absolu” lorsqu’elle est revenue à l’appartement avec les vêtements qu’elle avait portés la nuit précédente. “Je pouvais dire que quelque chose n’allait pas et j’étais inquiet”, assure-t-elle.
La plaignante s’est ensuite exprimée sur des photos Instagram qu’elle a publiées plus tôt dans la nuit avant le viol présumé. “C’était quand même mon anniversaire, avant que tout ça ne se passe, il y avait de bons souvenirs, donc je ne vois pas pourquoi je ne le ferais pas.”
Lorsqu’on lui demande pourquoi elle n’a pas donné son téléphone à la police, la plaignante répond: “Parce que j’ai ressenti une atteinte à ma vie privée et je n’en voyais pas vraiment l’intérêt.”
Me Wilding assure que la jeune femme a eu une “conversation amicale” avec M. Matturie dans les jours qui ont suivi le viol présumé. “N’avez-vous pas remis votre téléphone parce que vous ne vouliez pas que la police se rende compte compte que vous aviez été en contact avec lui après cette nuit-là ?”, demande la défense. “Non”, tranche la plaignante.
“Vouliez-vous que vos amis pensent que vous ne vous souveniez pas de certaines choses parce que vous étiez trop gênée de ce qui s’était réellement passé?”, demande l’avocate de la défense. “Non”, tranche la plaignante.
Mme Wilding suggère que la victime présumée a décrit M. Matturie comme étant un homme noir, âgé d’environ 40 ans, qu’il était “vieux” et avait des “rides”. L’avocate suggère également qu’elle a décrit M. Matturie comme “laid” et quelqu’un avec qui elle n’aurait “jamais eu de relations sexuelles car elle n’était pas physiquement attirée par lui”.
“J’aurais pu dire ça mais je n’ai pas de souvenir précis d’avoir dit ça”, rétorque la plaignante.
“Essayiez-vous de justifier auprès de vos amis en leur expliquant que vous n’avez pas consenti à avoir des relations sexuelles parce que vous ne le trouviez pas attirant ?”, relance la défense. “Non”, répond la plaignante. Je me fiche de ce qu’ils pensaient.”
Me Wilding demande ensuite à la plaignante si elle était gênée d’avoir eu des relations sexuelles avec un homme qu’elle n’avait rencontré que cette nuit-là. “Non, répond la plaignante. J’étais encore confuse à propos de ce qui m’était arrivé, j’étais encore sous le choc.”
Lorsque la défense lui demande si elle pense “fermement” qu’elle a été violée lorsqu’elle a quitté l’appartement, la jeune femme estime qu’elle ne l’avait “pas vraiment accepté”. “Mais je savais que quelque chose n’allait pas, précise-t-elle. Je pense que je l’ai accepté plus tard. Je savais juste que quelque chose n’allait pas quand je partais.”
La plaignante indique qu’elle est ensuite retournée dans son appartement et qu’elle a affirmé à des amis qu’elle avait été violée. Elle explique que, au début, elle était “inflexible” sur le fait qu’elle ne voulait pas signaler le crime présumé à la police.
La défense demande alors à la jeune femme si elle et Matturie sont allés dans une chambre et ont eu des relations sexuelles. Elle indique qu’elle ne s’en souvient pas.
“Vous dites que vous ne vous souvenez de rien de tout cela, pouvez-vous m’aider, s’il vous plaît, comment vous vous êtes réveillé et avez fini par quitter la pièce?”, interroge l’avocate de Matturie. “Comme je l’ai dit dans mon entretien, je me suis réveillé sur une sorte de matelas par terre. Je pense que quelque chose m’est arrivée pendant que j’avais perdu connaissance, répond la plaignante. Quand j’ai finalement réalisé et entendu la voix de mon ami, je suis partie et puis je pense que j’ai essayé de partir le plus tôt possible.”
La plaignante assure que le dernier souvenir qu’elle a était dans le salon de l’appartement. Elle affirme qu’elle s’est réveillée pour trouver quelqu’un en train de coucher avec elle, qui, selon elle, était M. Matturie. La jeune femme reconnaît qu’elle avait bu des spiritueux et du vin plus tôt dans la nuit et qu’elle était “assez ivre”.
Les jurés apprennent que la plaignante a pris des médicaments pendant “de nombreuses années”. Me Wilding, l’avocate de M. Matturie, suggère qu’ils “ne se mélangent pas très bien avec l’alcool”.
“Cela dépend si je l’ai pris trop tard dans la journée, alors ce n’est pas le cas, mais je pense que je l’ai pris le matin”, rétorque la victime présumée, dans des propos rapportés par le Manchester Evening News.
La plaignante reconnaît qu’elle peut devenir “très ivre et émotive” si elle prend son médicament “trop tard dans la journée”. Me Wilding la relance en assurant que l’alcool et les médicaments s’étaient “très mal mélangés”. “Je ne pense pas”, dit la plaignante. “C’est possible mais je pense que je l’avais eu le matin.”
Ce mercredi, le témoignage vidéo d’une huitième plaignante, qui accuse Saha Matturie de viol, a été diffusé. Ce jeudi, la victime présumée a subi le contre-interrogatoire de l’avocate du co-accusé de Benjamin Mendy.
C’est la fin de cette journée de témoignage au tribunal de Chester. Reprise du procès ce jeudi matin.
>> Tout ce qu’il faut retenir de cette journée de procès
Suite au crime présumé, la femme indique qu’elle a trouvé son amie et lui a dit: “Nous devons sortir d’ici.” D’après son témoignage auprès de la police, elles ont ensuite quitté l’appartement ensemble et pris un taxi sans dire au revoir à Matturie.
Environ une semaine plus tard, la plaignante assure avoir reçu un message sur Instagram de Matturie dans lequel il l’a invitée à une fête. “Cela m’a rendu malade”, dit-elle à l’officier.
Lorsqu’elle s’est réveillée, la plaignante dit avoir remarqué que sa robe était déchirée et qu’elle se sentait “très, très étrange” et “confuse”. “Je me sentais très étrange, brumeuse. Je ne savais pas vraiment ce qui se passait. Il m’a fallu du temps pour revenir complètement”, détaille-t-elle.
Lorsqu’on lui demande ce qu’elle ressent à propos de ce qu’il s’est passé, la victime présumée confie qu’elle a d’abord “ignoré” mais que le souvenir de cet épisode la rend maintenant “vraiment malade”.
Matturie aurait alors préparé des boissons pour la victime présumée et son amie. La plaignante assure qu’elle en a bu “deux ou trois” en plus de prendre des “ballons”. Elle pense que Matturie ne buvait pas, mais, selon elle, il prenait également les “ballons”. L’officier demande à la femme si elle a eu un “contact romantique” avec Matturie ou si elle a flirté avec lui. Elle assure qu’elle ne l’a pas fait.
La plaignante dit alors à l’officier qu’elle s’est ensuite “évanouie” et s’est réveillée sur un matelas, par terre. Quand elle s’est réveillée, elle dit avoir trouvé Matturie au-dessus d’elle en train de coucher avec elle. “Je n’ai même pas réalisé ce qui se passait réellement jusqu’à ce que ce soit fini”, précise-t-elle.
La plaignante assure à l’officier qu’elle n’a pas consenti à ce que Matturie ait des relations sexuelles avec elle.
Ce mercredi, le jury a diffusé le témoignage vidéo auprès de la police d’une huitème plaignante, qui accuse M. Matturie de l’avoir violée en mars 2021. Comme rapporté par le Manchester Evening News, la femme raconte à un policier que, le soir de l’incident présumé, elle s’était rendue à une fête avec plusieurs amis.
Elle affirme qu’elle et deux autres personnes ont ensuite pris un taxi pour se rendre dans un appartement, où elle croyait qu’une autre fête avait lieu. Cependant, lorsqu’ils sont arrivés, elle assure qu’il n’y avait que “deux personnes”. “J’ai été un peu surprise que ce ne soit pas une fête”, a-t-elle déclaré.
Ce mardi, faute de preuve, Benjamin Mendy a été déclaré non coupable du viol sur la septième plaignante. Louis Saha Matturie a également été innocenté de viol et d’agression sexuelle contre la même femme.
Plus tôt dans la journée, les jurés ont été informés d’une vidéo privée de la femme ayant des “relations sexuelles enthousiastes” avec M. Matturie, lorsqu’elle a affirmé avoir été violée.
L’une des huit accusations de viol visant Benjamin Mendy, jugé actuellement en Angleterre, a été abandonnée faute de preuve suffisante apportée par le parquet, a annoncé mardi le juge Stephen Everett. Âgé de 28 ans, le défenseur français, suspendu depuis un an par Manchester City, est jugé depuis début août à Chester, dans le nord de l’Angleterre, et reste accusé de sept viols, d’une tentative de viol et d’une agression sexuelle contre sept femmes. Il nie toutes ces accusations.
AFP
Mme Wilding demande ensuite à la plaignante si sa plainte contre M. Matturie est consécutive au fait de s’être sentie “gênée d’avoir une relation sexuelle avec un homme plus âgé qu’elle”.
La plaignante le nie.

L’avocat l’interroge encore: “Quand vous avez eu des relations sexuelles avec lui, vous et lui avez tous les deux eu des relations sexuelles, n’est-ce pas ?”

“Non”, répond le témoin.

“Vous savez que vous et lui avez tous les deux eu une discussion au préalable et avez dit des mots du genre: ‘faisons notre propre petit film'”, poursuit encore l’avocate

“Non”, répond la plaignante.

“Il avait son téléphone dans sa main juste devant vous pendant tout le temps où vous et lui aviez des relations sexuelles”, assure l’avocate

“Je n’étais pas au courant de ça”, rétorque la plaignante avant de fondre en larmes et de nier avoir “regardé directement la caméra plus d’une fois” ou avoir pratiqué le sexe oral tout en regardant la caméra.
L’avocate de Louis Saha Matturie poursuit son contre-interrogatoire auprès de la septième plaignante en s’étonnant que celle-ci ait envoyé des photos de ses plats pendant ses vacances après les faits présumés de viols.
“La raison en est que rien de mal ne s’est passé entre vous et Saha”, suggère Mme Wilding.

“Je continuais comme si de rien n’était”, répond la plaignante.
Mme Wilding KC demande à la plaignante si elle a donné à M. Matturie “une quelconque indication qu’elle s’amusait”. La plaignante nie.
Lorsqu’on lui demande si elle était “heureuse quand elle a quitté l’appartement”, la femme répond: “j’avais honte de ce qui s’était passé”.
“De quoi aviez-vous honte?”, questionne l’avocate
“De qu’il venait de se passer”.
Mme Wilding insiste: “Ce qui venait de se passer était un rapport sexuel consenti, enthousiaste et volontaire entre vous deux.”
“Non, ce n’était pas le cas”, se défend encore la plaignante.
Mme Wilding KC, l’avocate de Louis Saha Matturie, interroge la plaignante sur sa visite de l’appartement de son client qui suivait une rencontre dans une discothèque. La femme affirme avoir été violée par Louis Saha Matturie après s’être rendue dans l’appartement à Chapel Street récupérer “des ballons”.
L’avocat lance à la victime présumée: “Je suggère que la vraie raison pour laquelle vous et Saha [Matturie] êtes allés à l’appartement n’était pas pour prendre des ballons. C’était parce que vous et lui vouliez avoir des relations sexuelles, n’est-ce pas?”

“Non, certainement pas”, répond la plaignante

Mme Wilding poursuit: “Vous aviez flirté dans le club. Quand vous êtes retournée à l’appartement, vous et lui vouliez être intimes l’un avec l’autre, mais il n’y avait aucun endroit privé à Chapel Street.”

“Non, c’est faux”, répond la plaignante.
La procès de Benjamin Mendy et Louis Saha Maturie reprend ce mardi après quatre jours d’interruption. La septième plaignante – qui affirme avoir été violée par les deux hommes en juillet 2021 – va poursuivre son audition. Elle affirme avoir été également violée en août 2021, ce que les deux accusés nient. L’avocat de Louis Saha Maturie avait débuté le contre-interrogatoire la semaine dernière et continuera ce mardi.
Après le contre-interrogatoire mené par l’avocate de Mendy, l’avocate de Louis Saha-Matturie, que la septième plaignante accuse également de viol en août 2021, a, à son tour, questionné la jeune femme.
Les jurés ont visionné des images de vidéosurveillance d’une boîte de nuit de Manchester le jour où la plaignante assure qu’elle a été violée par Matturie et Mendy.
Me Wilding souligne le fait que les images la montrent tenant la main de Matturie. Elle demande: “Vous et lui vous entendiez bien dans le club, n’est-ce pas ? Je n’ai pas vraiment beaucoup de souvenirs de ce moment de la nuit. C’était quelqu’un que je connaissais parce que je l’avais déjà rencontré, c’est pour ça que je lui parlais. Je n’aurais pas flirté avec un homme de cet âge, je n’étais pas attiré par lui malgré tout, son âge était un autre facteur. Ça n’aurait pas été du flirt.”
La septième plaignante convient que, le lendemain matin du viol présumé, elle “traînait” et “s’amusait”. Les jurés visionnent ensuite TikTok filmé le lendemain matin, dans lequel la victime présumée apparaît aux côtés de M. Matturie dans la salle des trophées où elle dit avoir trouvé sa culotte. Dans la vidéo, il mime les paroles d’une chanson et elle danse à côté de lui.”
Me Laws lui suggère qu’elle passait un “bon moment”. Je n’avais pas réalisé ce qui m’était arrivé, assure la jeune femme. Je faisais comme si de rien n’était.”
Ce jeudi, la septième plaignante, qui accuse Benjamin Mendy et Louis Saha Matturie de viol et dont le témoignage a été diffusé en vidéo mercredi, a été interrogée par l’avocate du champion du monde 2018.
“Vous souvenez-vous alors d’avoir couché avec M. Mendy sur le canapé?”, interroge Me. Eleanor Laws, dans des propos rapportés par le Manchester Evening News. “Je me souviens d’être sur le canapé ouais, il couchait avec moi, répond la plaignante. Je me souviens d’avoir essayé de m’enfuir. J’essayais de mettre mes mains devant moi depuis derrière moi.”
“Je vais suggérer que tout contact sexuel entre vous et M. Mendy était consensuel”, lâche l’avocate de la défense. Certainement pas”, répond la plaignante.
Le procès de Benjamin Mendy et Louis Saha Matturie s’est poursuivi ce mercredi au tribunal de Chester. Les jurés ont visionné la vidéo du témoignage de la septième plaignante qui accuse le latéral de Manchester City et son ami de viol. Un récit qui met en lumière le rôle prétendument joué par le co-accusé du footballeur.
>> Le témoignage de la 7e plaignante, qui accuse Mendy de viol
Le procès ajourné jusqu’à jeudi. Après une journée d’audience passée à écouter trois témoignages enregistrés en vidéo de la 7e plaignante, les jurés ont été renvoyés chez eux.
La suite du procès devrait donner lieu au contre-interogatoire de la 7e plaignante par Eleanor Laws, l’une des avocates de Benjamin Mendy.
Le sujet de sa soirée chez Mendy au lendemain de ce viol supposé par Matturie est aussi revenu sur la table. La plaignante a dit avoir regardé avec l’ami du footballeur et un autre invité un épisode de Love Island (une célèbre émission de télé-réalité anglaise). C’est dans cette salle de cinéma du manoir du champion du monde que Saha Matturie l’aurait agressé sexuellement en aggrippant son postérieur.
En quittant la maison, elle a croisé Benjamin Mendy dans sa cuisine qui lui aurait lâché, selon elle, un “jolies fesses” qu’elle dit avoir ignoré car trop “dégoûtée”.
Dans le troisième enregistrement de son témoignage chez les policiers, la 7e plaignante a encore été questionnée sur son viol présumé par Louis Saha Matturie dans un appartement de Manchester.
“Je ne sais pas vraiment, j’étais juste sous le choc. Je ne m’attendais pas à ce que cela se produise, a encore raconté la 7e plaignante. Je me souviens d’avoir été dégoûté parce que je n’étais pas du tout attirée par lui.”
Après les deux soirées chez Benjamin Mendy après son viol présumé par le Français puis par Louis Saha Matturie, la 7e plaignante assure ne pas avoir voulu y retourner car elle ne s’y sentait pas en sécurité.
Au cours d’un échange téléphonique avec l’ami du footballeur, elle explique qu’il s’est mis à pleurer en disant que les filles qui accusaient le joueur de Mancheter City voulaient simplement se faire de l’argent sur son dos.
Le lendemain de l’incident supposé avec Matturie, la 7e plaignante dit avoir été conviée à une fête chez Benjamin Mendy par la 6e plaignante. Malgré le départ rapide de celle-ci, la jeune femme s’est retrouvée seule dans la salle de cinéma avec Louis Saha Matturie.
“Il était allongé sur moi, il attrapait mes fesses, mes jambes et tout le reste, a-t-elle encore raconté auxenquêteurs. Je n’ai rien vraiment dit. Je pense que j’avais un peu peur de dire” pouvez-vous arrêter.”
Après être rentrée chez elle en Uber, elle a encore passé une soirée chez Benjamin Mendy deux semaines plus tard.
Une semaine après son agression sexuelle présumée par Benjamin Mendy, la 7e plaignate assure avoir croisé Louis Saha Matturie et la 6e plaignante dans une boîte de Manchester.
Après une nouvelle soirée arrosée, la jeune femme dit avoir accompagné le proche du footballeur dans un appartement dans la cité mancunienne. Sur place, elle a expliqué avoir pris des “ballons” (comprendre du protoxyde d’azote). Se sentant un peu euphorique et étourdie par la fatigue et l’alcool elle aurait alors été violée sur un lit par Louis Saha Matturie.
“Pendant que je prenais mon ballon, il a relevé ma robe, puis il a continué à me toucher et a commencé à avoir des relations sexuelles avec moi, a indiqué la 7e plaignante. Je ne me souviens pas avoir dit quoi que ce soit.”
A l’image de plusieurs autres femmes du procès Mendy, la 7e plaignante a confirmé avoir passé une soirée particulièrement arrosée en compagnie du Français.
“Sûrement un huit sur dix”, a-t-elle lancé dans une seconde vidéo de ses entretiens avec les enquêteurs. Dix correspondant à une très forte alcoolisation.
“J’ai pu me rendre compte que je me sentais un peu ivre alors j’ai arrêté de boire après ça”, a-t-elle encore estimé au sujet de cette soirée.
En contact avec l’une des autres victimes présumées du Français, la 7e plaignante a indiqué avoir échangé avec elle après les premières infos sur l’arrestation du défenseur.
La 7e plaignante lui a même demandé si elle son agression était liée à Mendy. Après une réponse affirmative, elle a enchaîné en disant qu’elle lui avait répondu: “Je suis vraiment désolé que ça t’arrive, ça m’est arrivé aussi.”
La jeune femme a expliqué avoir fait la fête dans un club de Manchester avec Benjamin Mendy et Louis Saha Matturie. Toutefois, la plaignante a assuré ne pas y avoir échangé avec le footballeur tricolore. Idem après être arrivé pour pursuivre la soirée à son domicile.
“Je ne lui ai pas parlé ni dansé avec lui ou quoi que ce soit. J’ai un peu parlé à Saha Matturie, a indiqué la victime présumée lors de son témoignage enregistré auprès des enquêteurs. […] Chez lui, je ne me souviens pas d’avoir parlé à Ben.”
“Je me souviens qu’il avait des relations sexuelles avec moi, que j’essayais de partir mais qu’il me disait de ne pas bouger en tenant mes mains, raconte la 7e plaignante à propos de son viol présumé par Mendy. Je me souviens que je n’étais pas à l’aise et que je ne voulais pas me retrouver dans cette situation. La chose dont je me souviens ensuite, c’est m’être réveillée dans une des chambres.”
La 7e plaignante dit avoir été contactée par une amie, qui se trouve être la 6e plaignante, lui parlant d’une “pool party” au domicile de Benjamin Mendy. Invitée à la rejoindre par son amie, la 7e plaignante dit avoir accepté. La victime présumée dit qu’elle connaissait Matturie d’une soirée qui s’était tenue auparavant mais pas Mendy.
A propos de la soirée du double viol présumé dont elle se dit victime, la 7e plaignante précise que tout le monde est allé en boîte de nuit dans le centre de Manchester avant de regagner le domicile de Menyd. “J’étais assez ivre à ce stade de la soirée donc je ne me souviens pas de tout”, confie la plaignante.
Parmi les flashs qui lui reviennent, elle se souvient avoir été dans la piscine. Ensuite, elle se souvient s’être retrouvée seule avec Mendy dans le salon. “Il tenait mes deux mains, ayant des relations sexuelles, il me tenait en me demandant de ne pas bouger, il l’a dit trois ou quatre fois. Je ne me souviens pas de ce qu’il s’est passé ensuite”, raconte la 7e plaignante. Elle dit s’être réveillée le lendemain, à côté de Mendy, puis dit avoir quitté la pièce sans rien dire, cherchant le pantalon de jogging qu’elle portait la veille. Elle dit l’avoir retrouvé dans la “pièce verrouillée” du joueur. “Mais je ne me souviens pas avoir été dans cette pièce”, ajoute-t-elle.
Suite du procès avec ce mercredi la diffusion de l’audition de la septième plaignante par la police. Elle dit avoir été violée par Benjamin Mendy et par Louis Saha Matturie le même jour, en juillet 2021. Elle dit aussi avoir été de nouveau violée et agressée sexuellement par Matturie en août 2021.
Le procès pour viols de Benjamin Mendy s’est poursuivi ce mardi au tribunal de Chester en Angleterre. La justice britannique a continué l’audition de la sixième victime présumée avec un contre-interrogatoire dense mené par la défense du footballeur français.
Questionnée par Eleanor Laws, l’avocate du défenseur de Manchester City, la victime présumée a été accompagnée par une personne “indépendante à l’affaire” dans le box des témoins afin pouvoir se sentir plus à l’aise pour s’exprimer face aux jurés.
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Fin de la journée d’audience. Le procès est ajourné jusqu’à mercredi et les jurés sont renvoyés chez eux.
Après la reprise du procès, la jeune femme a quitté le box des témoins. A la place, la court et les jurés ont entendu un enregistrement audio de sa mère.
La maman de la sixième plaigante y a témoigné de l’état dans lequel elle a vu sa fille le lendemain du viol présumé par Benjamin Mendy.
C’est la pause déjeuner après la fin du réinterrogatoire de Timothy Cray.
La plaignante pensait “qu’elle était la seule personne” à avoir vécu cela.
“Pourquoi avez-vous décidé de le dire à la fin ?”, questionne Timothy Cray.
“Je pensais simplement que c’était la bonne chose à faire”, dit-elle.
Après le viol présumé, la plaignante est retournée chez Benjamin Mendy, qui était “très rarement à la maison”. Cette dernière assure qu’elle n’a “jamais” été seule avec lui.
Lors de son réinterrogatoire, mené par Timothy Cray, la sixième plaignante fond de nouveau en larmes.
L’avocate de Benjamin Mendy demande à la plaignante si elle a eu des rapports consentis avec son client en juillet 2021. Cette dernière nie les faits. “Je ne suis pas d’accord de me réveiller avec quelqu’un sur moi alors que je n’ai pas accepté d’avoir des relations sexuelles avec lui”, répond la plaignante.
Concluant son interrogatoire, Eleanor Laws lui fait remarquer qu’elle avait “trop bu” et “fait quelque chose de mal” qu’elle a “regretté”. “Je ne bois pas tant que ça”, dit la plaignante. “Je ne suis pas quelqu’un qui boit beaucoup”.

Le procureur Timothy Cray pose maintenant des questions à la plaignante lors du réinterrogatoire.
Après une courte pause, le contre-interrogatoire se poursuit. Interrogée pour savoir si sa mère l’avait questionnée à propos des allégations concernant Benjamin Mendy, la plaignante répond: “pour être honnête, ces dates me troublent, je ne sais pas. Je ne serais pas ici si je ne disais pas la vérité. Ce n’est pas agréable pour moi d’être assise là et d’écouter tout ça”
L’avocate suggère que la plaignante a “copié” l’allégation faite par son amie, selon laquelle elle s’est réveillée pour trouver Benjamin Mendy “sur elle”. La plaignante nie les faits: “elle ne m’a pas dit ce qui lui est arrivé en détail”.
Un autre extrait vidéo est diffusé. Il s’agit d’une image de vidéosurveillance de la piste de danse d’une boîte de nuit de Manchester, vers 3 heures du matin, en août 2021.
On y aperçoit notamment Benjamin Mendy torse nu, debout sur une table. La plaignante explique que “tout le monde se moquait” du joueur de City, qui semblait ivre. Certaines personnes essayaient de “l’aider”, y compris la plaignante, qui était “parfaitement à l’aise” en sa compagnie. “Probablement parce qu’il était sur le point de tomber de la table.”
Eleanor Laws rappelle que c’est en août 2021 qu’est “tombée la nouvelle” que Benjamin Mendy avait été arrêté et inculpé. La plaignante reconnaît qu’elle n’a mentionné son allégation à personne à l’époque.
Dans un nouvel extrait vidéo diffusé, on y voit une fête organisée dans la cuisine de Benjamin Mendu en août 2021, vers 4 heures du matin. Il y a de la musique forte et des spots.
La plaignante reconnaît être présente sur les images, affirmant qu’elle n’a pas réussi à voir Mendy dans la vidéo.
Questionnée afin de savoir si elle invente son récit au fur et à mesure, la plaignante réfute. “Pourquoi en aurais-je besoin ? “J’ai essayé de bloquer ça dans mon esprit et de l’oublier”, dit-elle à propos du viol présumé.
Une personne indépendante est présente aux côtés de la sixième plaignante, dans le cadre des “mesures spéciales” convenues pour qu’elle témoigne. “L’idée est de permettre au témoin de se sentir aussi à l’aise que possible lors de son témoignage”, explique le juge Steven Everett aux jurés.
L’avocate de Benjamin Mendy a poursuivi son contre-interrogatoire et montre des extraits vidéos à la plaignante. Dans l’un d’entre eux, on la voit danser avec une amie chez Benjamin Mendy.
A la question de savoir si elle était “heureuse” d’être là, la plaignante répond : “Avec mes amis, oui”.

En parlant de M. Mendy, elle ajoute : “Cela ne me surprendrait pas qu’il ne soit pas là”.
Ce mardi, le contre-interrogatoire de la sixième plaignante se poursuit. La veille, cette dernière a fondu en larmes plusieurs fois après les questions d’Eleanor Laws, l’avocate de Benjamin Mendy.
Une journée marquée par le témoiagnage difficile de la sixième plaignante, qui a raconté son viol présumé par Mendy alors qu’elle était inconsciente. “Je me suis réveillée avec Mendy sur moi.”
Un témoignage marqué aussi par un contre-interrogatoire très intense mené par l’avocate de Benjamin Mendy. La plaignante a reconnu avoir eu des relations sexuelles consenties avec le footballeur avant le viol et être retournée chez lui pour y passer des soirées après l’incident présumé.
Le compte-rendu de la journée du procès Mendy par ici
La sixième plaignante quitte la salle d’audience. Après quelques échanges entre l’avocate de Benjamin Mendy et le juge, sur ce qui sera toléré ou non lors des prochains contre-interrogatoire des victimes présumées.
Le procès est ajourné jusqu’à mardi matin lorsque le contre-interrogatoire de la sixième accusatrice prendra fin.
Le procès reprend après un échange entre le juge et la plaignante. L’homme de loi a rappelé qu’aussi difficile que puisse être ce témoignage, la jeune femme doit aller au bout afin d’aider à faire la lumière sur cette affaire compliquée.
Toutefois, le juge précise que l’intense journée va bientôt se terminer et que le contre-interrogatoire est terminé pour la victime présumée. Il reprendra mardi.
Si la victime présumée assure ne pas se souvenir d’avoir été onze fois chez Benjamin Mendy après le viol présumé, “peut-être quatre fois” selon elle.
Après avoir vu de nouvelles images de ces soirées chez le Français, la jeune femme a fondu en larmes.
L’avocate de Benjamin Mendyinsiste sur le fait que la sixième victime présumée s’est rendue au domicile du joueur de Manchester City à onze reprises après son viol présumé. Elenaor Laws assure que si elle avait été violée, elle n’y serait pas retournée. En particulier dès le lendemain du viol supposé.
“Je suis ici pour parler de la nuit où je me suis réveillé pour trouver quelqu’un en train de coucher avec moi, je ne suis pas ici pour être passée au gril”, a répondu la jeune femme.

Eleanor Laws continue son contre-interrogatoire de la 6e plaignante en reprenant un à un les événenements de juillet 2021 avec le déroulé de la fête au domicile de Benjamin Mendy.
“Vous vous amusiez, non”, a lancé l’avocate du footballeur. “
“Je ne m’amusais pas, nous étions juste en train de déconner”, a répondu la sixième plaignante.
Le procès reprend et lors de son contre-interrogatoire, la sixième victime présumée accuse Benjamin Mendy de viol. Elle raconte aussi avoir eu un échange de message avec une autre plaignante accusant le footballeur et Louis Saha Matturie de viol, ce que les deux hommes nient.
Aux paroles d’Eleanor Laws estimant que le rapport entre elle et Benjamin Mendy était consentant et non un viol, la jeune femme a répondu: “Je me suis réveillée et il était au-dessus de moi.”
Quand l’avocate a insisté sur leurs relations consenties, la plaignante s’est défendue: “[Une relation consentie?] Quand j’étais sobre en mars, pas cette nuit-là.”
Le contre-interrogatoire est interrompu quelques instants alors que la victimé présumée ne parvient pas à retenir ses larmes au tribunal. Les jurés et les co-accusés sont priés de sortir quelques minutes, le temps pour le juge de rappeler quelques consignes à la plaignante ainsi qu’aux avocats et membres de l’accusation.
Elanor Laws, l’une des avocates de Benjamin Mendy interroge la sixième plaignante et a insiste sur la notion de consentement ou de non-consentement entre le footballeur et la jeune femme.
L’avocate du Français souligne notamment que la plaignante avait couché avec l’accusé en mars 2021 (avant les faits supposés) puis en avait plaisanté avec une amie.
Après seulement quelques questions d’Eleanor Laws, l’avocate de Benjamin Mendy, le procès est ajourné pour la pause déjeuner.
La plaignante dit avoir rencontré Benjamin Mendy pour la première fois lors d’une fête organisée dans un appartement de Chapel Street, à Salford en mars 2021.
La plaignante a rappelé qu’elle ne connaissait “pas très bien” Mendy. L’avocate du joueur de Manchester City lit les messages entre la plaignante et une amie. Elle lui apprend notamment qu’elle a eu des relations sexuelles consenties avec Benjamin Mendy.
Dans l’un d’eux, elle a déclaré: “J’ai couché avec un joueur très célèbre de City hier soir.”
Son amie a lui répondu: “la prochaine fois, obtiens un autographe s’il te plaît, une chemise signée haha”.
La plaignante a affirmé qu’elle ne se souvenait pas des messages car les faits s’étaient déroulés il y a longtemps.
Louis Saha Matturie et Benjamin Mendy viennent de s’installer sur le banc des accusés.
Il s’agit du contre-interrogatoire de la sixième plaignante mené par Eleanor Laws. Elle ne peut pas voir Mendy et est séparée par un rideau noir.
La plaignante affirme qu’elle a eu des relations sexuelles consenties “deux ou trois mois” avant le viol présumé. “Nous avons eu des relations sexuelles, mais c’était l’affaire d’une nuit”, a-t-elle déclaré, en ajoutant qu’elle était sobre au moment des faits.
Le jury fait maintenant une courte pause.
La plaignante a quitté la maison de Mendy le lendemain après-midi. Plus tard, son amie présente à la fête a aussi fait des allégations envers Mendy et Saha Matturie. Elle lui a envoyé un message sur Snapchat.
“Elle n’est pas entrée dans les détails, elle a juste dit que quelque chose lui était arrivé”, dit-elle.
Son amie explique qu’elle a été violée par Benjamin Mendy et Louis Saha Matturie cette nuit-là. Les deux hommes nient cela.
“Tout ce que je me souviens, c’est que Benjamin Mendy était au-dessus de moi quand je me suis réveillée”.
La plaignante affirme que le joueur a eu des relations sexuelles avec elle par derrière, sans avoir évoqué le sujet avec lui avant. Elle affirme qu’elle ne le connaissait “pas très bien”.
Après son arrivée, le groupe s’est dirigé en boîte de nuit dans le centre de Manchester. La plaignante et son amie y sont allées à bord de deux voitures. La plaignante a bu un verre et demi de champagne. Sur une échelle de un à dix, elle s’est sentie ivre “au niveau 6”.
Sous l’impulsion de Louis Saha Matturie, le groupe est rentré chez Benjamin Mendy et la soirée s’est poursuivie près de la piscine, avec de la musique et de la tequila. Les gens discutaient.
Fatiguée, la sixième plaignante est dirigée vers une chambre par un homme afin qu’elle puisse dormir. Au cours du témoignage, l’enquêtrice lui a demandé à quel point elle était ivre. “Je ne me souviens de rien, ce qui ne me ressemble vraiment pas”, a-t-elle déclaré.
La sixième plaignante dit qu’elle a été invitée à une fête chez Benjamin Mendy. Elle y a assisté avec une amie. Elle affirme qu’elle a été invitée par Louis Saha Matturie via Snapchat et qu’il lui a dit qu’elle pouvait passer la nuit. Elle dit que la maison était “occupée” et en travaux.
Peu après 11h, heure anglaise, l’audience du jour a véritablement débuté. Le jury est de retour dans la salle d’audience du Chester Crown Court pour entendre le témoignage de la sixième plaignante qui accuse Benjamin Mendy de viol. Les faits se seraient déroulés en juillet 2021. Un témoignage enregistré en vidéo.
L’audience de ce lundi débute.
Des “informations aditionnelles qui sont apparues” ont décalé le procès de Benjamin Mendy et son co-accusé Louis Saha Matturie. Les avocats devant étudier ces éléments le procès a été ajourné à lundi prochain où sera entendue la plaignante numéro six, qui aurait dû parler ce jeudi.
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Le procès reprend ce lundi après une pause de quatre jours. Il s’était achevé jeudi par la lecture d’une conversation par sms enrre deux victimes présumées.
Ce lundi, une sixième plaignante devrait être entendue par la cour.
Bienvenue dans notre live pour suivre la reprise du procès contre Benjamin Mendy, défenseur de Manchester City accusé de huit viols, une tentative de viol et une agression sexuelle par sept femmes. Son ami Louis Saha Matturie (aucun lien avec l’ancien footballeur Louis Saha) est également dans le box des accusés. Les deux hommes ont choisi de plaider non-coupables.
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