Le bureau fédéral de la Fédération française de rugby (FFR) a choisi le président par intérim de l’instance après la démission de Bernard Laporte. Il s’agit du trésorier Alexandre Martinez, proche de Laporte, qui sera (sauf improbable retournement de situation) confirmé vendredi lors du comité directeur.
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Selon l’avocat de Bernard Laporte, le verdict quant à son appel ne sera pas rendu avant les élections de l’Assemblée générale du mois de juin. Cela mettrait fin à l’hypothèse d’un retour de l’ex-président, potentiellement lavé de tout soupçon, à la tête de la Fédération française de rugby. 
C.Brossard
René Bouscatel et Didier Lacroix, respectivement président de la Ligue nationale de rugby (LNR) et du Stade Toulousain, ont tous les deux démissionné du comité directeur de la Fédération. Comme l’opposition avant eux, ils se rangent derrière la ligne de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, qui préconise des élections générales dans un délai de six semaines.
“Ainsi que l’a préconisé la Ministre des sports lors de la réunion, la LNR considère que la voie de la sagesse est d’organiser dans les meilleurs délais des élections générales, qui permettront aux clubs de faire leur choix et à la gouvernance ainsi désignée d’avancer sereinement vers les grandes échéances qui se présentent au rugby français. En cohérence avec cette position du Bureau, les deux représentants de la LNR remettront leur démission de leur mandat de membre du Comité Directeur de la FFR”, détaille le bureau de la LNR dans un communiqué.
Le comité directeur de la FFR a décidé de rester en place! L’opposition Ovale ensemble démissionne et son chef de file Florian Grill dénonce “un putsch, un hold-up, une dictature”. Un président par intérim sera nommé avant les élections en juin. (CB)
Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, pousse pour une démission du comité directeur qui engendrerait la tenue de nouvelles élections dans six semaines. Il ne s’agit que d’un avis consultatif puisque la ministre n’a pas le pouvoir d’agir sur le processus électoral des Fédérations.
“Les statuts offrent plusieurs possibilités. La possibilité – c’est le sens de l’article 21 des statuts – qui est un président par intérim nommé au sein du comité directeur, puis un temps à l’horizon de juin lors de la prochaine assemblée générale dans laquelle un nouveau président serait élu au sein du comité directeur existant.”
“Il y a une autre voie, celle de l’article 15, dans laquelle plusieurs membres du comité directeur ou le comité directeur dans son ensemble pourrait choisir de démissionner afin de provoquer sous six semaines des élections générales qui rouvrent plus largement le spectre des candidatures possibles et du jeu démocratique au-delà du comité directeur. Je leur ai dit que c’était leur responsabilité, leur choix mais j’ai aussi le sentiment qu’il était de mon devoir d’essayer de leur dire comment j’analysais les choses, quelles étaient, à mon sens, les conséquences de l’une ou l’autre des voies statutaires, la portée de ce choix et que c’était mon role de conseil.”

“(…) Je ne veux pas m’arroger des responsabilités qui ne sont pas les miennes. Je veux jouer ce rôle d’échanges, de sparring-partners. Je leur ai indiqué que la voie qui me semblait la plus claire, le plus nette, la plus légitime et la plus rapide – parce qu’on a tous envie que cette crise soit résolue rapidement maintenant – c’était la voie d’une démission du comité directeur. Je leur ai indiqué que dans mon état d’esprit ce n’était en aucun cas une mise en cause personnelle de ces membres du comité directeur qui, individuellement, n’ont rien à se reprocher.”
Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, s’est exprimée devant Marcoussis où elle a assisté au comité directeur et à la démission de Bernard Laporte de la présidence de la FFR.
“Je peux vous restituer la confirmation de la démission de Bernard Laporte. Je salue cette décision, elle s’imposait à l’issue de cette consultation dans laquelle les clubs se sont massivement mobilisés. Le comité d’éthique a joint son rôle de supervision dans ce temps de consultation qui s’est bien passé avec des débats dignes, Bernard Laporte en a tiré les conclusions, ce qui est une bonne chose pour le rugby français, ses valeurs et la suite.” (CB)
Déjà mis en retrait depuis plusieurs semaines, Bernard Laporte a finalement démissionné ce vendredi de son poste de président de la Fédération française de rugby selon les informations de plusieurs médias confirmées par RMC Sport.
Condamné le 13 décembre pour corruption, trafic d’influence et prise illégale d’intérêts, le dirigeant a prévenu les membres du comité directeur de la FFR, réunis ce vendredi à Marcoussis, de son départ.
Une décision qui fait directement suite au résultat de la consultation lancée cette semaine auprès des clubs français sur la désignation de son successeur à la tête de la FFR. Adoubé par Bernard Laporte pour être président-délégué, Patrick Buisson a vu les clubs voter contre sa désignation.
Après la démission de Bernard Laporte, de nouvelles élections devront donc avoir lieu à la FFR. La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera va s’exprimer dans les minutes à venir.
Le comité directeur va débuter aux alentours de 9h. Il est composé d’une quarantaine de membre dont une trentaine de pro-Laporte. Selon le Parisien, ceux-ci se sont entendus jeudi soir sur une position commune sans que celle-ci n’ait filtré.
La ministre Amélie Oudéa-Castera s’est aussi invitée à la réunion à Marcoussis.
Président de la Ligue régionale Ile-de-France de rugby et principal opposant à Bernard Laporte, Florian Grill appelle à de nouvelles élections après le résultat de la consultation des clubs et le rejet de Patrick Buisson comme président délégué de la FFR.
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La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a réagi ce jeudi au vote de défiance des clubs sur la désignation de Patrick Buisson en tant que président-délégué de la FFR.
“Je tiens à saluer la très forte participation des clubs à ce temps démocratique, qui était indispensable après la condamnation en première instance de Bernard Laporte et sa mise en retrait, et qui on le voit était très attendu par les acteurs du rugby français sur le terrain, a estimé le membre du gouvernement via un communiqué. Je remercie le Comité fédéral d’éthique de la Fédération pour son implication sans faille dans l’organisation et la supervision de cette consultation des clubs. Je prends note de ce résultat et me rendrai demain matin au siège de la Fédération pour l’ouverture de la réunion du comité directeur, afin d’en évaluer les conséquences avec l’ensemble de ses membres. Ils poursuivront leur comité durant la matinée avec la responsabilité de statuer sur les suites à donner à cette expression démocratique engageante.”
Et Amélie Oudéa-Castéra de conclure: ” J’ai confiance dans le fait que ces échanges permettront de trouver un chemin pour stabiliser rapidement une gouvernance claire et légitime, tout en continuant à préparer efficacement et sereinement, tant sur le plan sportif qu’organisationnel, la Coupe du monde 2023 que notre pays a l’honneur d’accueillir.”
Après le nouveau rebondissement à la FFR et le vote de défiance contre Patrick Buisson, l’instance va organiser vendredi matin à Marcoussis une nouvelle réunion de son comité directeur à laquelle Amélie Oudéa-Castéra participera.
Suite à la publication des résultats du référendum auprès des clubs, la ministre des Sports n’a pas encore officiellement réagi. Une communication du membre du gouvernement est attendue ce jeudi.
Les clubs amateurs étaient appelés voter ou non la confiance envers Patrick Buisson. Adoubé par Bernard Laporte mais critiqué par l’opposition, l’actuel vice vice-président de la FFR en charge du rugby amateur n’a donc pas réçu le soutien des équipes françaises.
Après plusieurs jours de consultation électronique, les clubs tricolores ont majoritairement rejeté la désignation de Patrick Buisson en tant que président-délégue de la FFR.
Le contre l’a donc emporté à 51,06% sur le pour (48, 94%) et un nouveau comité directeur doit donc se réunir vendredi matin à Marcoussis, en présence de la ministre Amélie Oudéa-Castéra pour décider de la marche à suivre après ce réferendum au sein de la Fédération française de rugby.
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La Fédération française de rugby traverse une crise institutionnelle sans précédent. Condamné à deux ans de prison avec sursis pour corruption passive et trafic d’influence au profit de Mohed Altrad en première instance, Bernard Laporte a accepté de se mettre en retrait mais de démissionner de son poste de président de la FFR.
Problème, malgré le soutien de l’ancien sélectionneur des Bleus, Patrick Buisson n’a pas reçu l’aval des clubs affiliés à l’instance pour devenir le nouveau patron par intérim de l’instance.
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