Le sélectionneur de l’Argentine, Lionel Scaloni, a constitué un staff d’anciens grands joueurs. Leur rôle a été primordial dans l’épopée de l’Albiceleste jusqu’à la victoire en finale de la Coupe du monde face à la France.
Sur le terrain, l’Argentine fait peur. Sur le banc aussi. Aux côtés de ­Lionel Scaloni s’assoient trois légendes de l’Albiceleste. Pablo Aimar est son plus proche collaborateur. Cet ancien meneur élégant mais fragile seconde le sélectionneur depuis 2018. Sans lui, Lionel Messi n’aurait peut-être pas prolongé sa carrière internationale : lorsque Aimar est venu à Barcelone pour le persuader, Messi n’a pas pu dire non à son idole de jeunesse.

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Quand on s’adresse aux joueurs, on peut leur transmettre nos quelques certitudes
Pendant les matches, Walter Samuel est souvent debout. Avec la clairvoyance qu’il avait comme défenseur à l’Inter Milan (2005-2014), il corrige, replace. « Quand on s’adresse aux joueurs, on peut leur transmettre nos quelques certitudes », fait-il valoir. À l’entraînement, paraît-il (car tous sont à huis clos), il se tait et observe. Tous ont été champions du monde des moins de 20 ans en 1997, sous la direction de José Pekerman, maître à penser de la formation argentine.​

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S’ajoute un troisième sélectionneur adjoint, un peu plus âgé et au CV épais : Roberto Ayala, 49 ans, a été deux fois champion d’Espagne avec Valence. Il a connu 116 sélections et participé à trois Coupes du monde. Celui qui défendait debout, comme Laurent Blanc, s’occupe de la planification avec la hauteur de vue qui avait fait de lui un jeune directeur sportif. Du sélectionneur qu’il côtoie depuis 2019, Ayala juge qu’il sait « clairement où il veut aller, comment et avec qui ». Intérimaire après le fiasco Jorge Sampaoli en Russie (2018), Scaloni a eu le mérite de s’entourer. Les joueurs apprécient. « La lecture du jeu est parfaite », s’est félicité Messi.​

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Scaloni a eu sept petites sélections et un strapontin au ­Mondial 2006. Rien à voir avec Didier ­Deschamps, 103 capes, champion du monde et d’Europe, capitaine ; contrairement à ses adjoints, Guy Stéphan et Franck Raviot, qui n’avaient pas atteint le niveau international avant d’embrasser des fonctions d’encadrement.
À la Fédération (AFA), d’autres anciens conseillent discrètement. Javier Mascherano, quatre phases finales de Coupe du monde et pilier du Barça de Messi, forme la relève. « La vie d’un sportif de haut niveau est comme un iceberg. On n’en voit que le sommet sans se douter de ce qu’il y a avant le succès », a résumé « El Jefe », responsable depuis un an des moins de 20 ans. Présent au Qatar au titre des Fifa Legends, il serait proche de plusieurs joueurs. Tout comme Sergio Agüero, retraité, consultant mais convié à l’entraînement de vendredi.

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Enfin, Diego Placente, défenseur passé par Bordeaux (2008-2010) et désormais coach des moins de 15 ans, donne un coup de main ponctuel. En janvier, lorsque le Covid a privé Scaloni et Aimar d’un déplacement au Chili, il a complété l’encadrement. Une autre idée de la profondeur de banc.
[Mise à jour le 18/12 à 20h15 après la finale de la Coupe du monde remportée par l’Argentine aux dépens de l’équipe de France (3-3, 4 t.a.b. à 2).]
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