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Relisez entre autres nos tchats avec le journaliste Quentin Müller, sur les droits humains, puis avec Mael Besson, ancien responsable de la transition écologique au ministère des sports français et ancien porte-parole sport de WWF, et Stéphane Mandard, journaliste au « Monde », sur l’environnement.
Merci d’avoir été avec nous durant ces deux jours.
Replay. Revivez par ici la première journée spéciale, consacrée au débat sur l’opportunité de boycotter la compétition et sur les soupçons de corruption qui entourent l’attribution de ce Mondial
Tout savoir. Coupe du monde 2022 au Qatar : les raisons du malaise
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Podcast. Ecologie, droits humains, corruption : pourquoi le Mondial 2022 au Qatar pose problème
Editorial. Coupe du monde 2022 : un miroir des malheurs du monde
Dossier spécial. Tous nos articles consacrés au Mondial sont à retrouver par ici
L’Allemagne, qui a pris position en faveur des droits humains en marge de la Coupe du monde, est « prête à payer des amendes », a déclaré vendredi le président de la fédération nationale (DFB). « S’il devait y avoir des sanctions financières, à titre personnel je suis prêt à payer des amendes », a assuré Bernd Neuendorf, le patron de l’instance, lors d’une conférence de presse.
La préparation du tournoi qui débute dimanche a été dominée par les préoccupations concernant le respect des droits des travailleurs, des femmes et de la communauté LGBT + dans l’émirat. Manuel Neuer, le gardien de la « Mannschaft », s’est engagé comme d’autres capitaines de sélections européennes à porter un brassard « One Love » afin de promouvoir la diversité et l’inclusion. Ce geste « n’est pas une déclaration politique mais il a valeur d’engagement en faveur des droits de l’homme. Nous n’écartons pas d’autres actions », a encore prévenu M. Neuendorf, remonté contre les dernières déclarations de la FIFA autour de ces questions : « Nous devons envoyer un signal fort. Dire qu’on ne devrait pas se concentrer sur les droits de l’homme à l’occasion du Mondial, cela m’a vraiment irrité. »
L’instance mondiale, par la voix de son président Gianni Infantino, a conseillé plus tôt en novembre aux trente-deux sélections participantes de « se concentrer sur le football » et a également prié les équipes de ne plus « donner de leçons de morale ». La FIFA a également interdit au Danemark de s’entraîner avec des maillots pro-droits humains.
En France, le capitaine et gardien des « Bleus », Hugo Lloris, a un temps envisagé de porter lui aussi un brassard arc-en-ciel pendant les matchs, en faveur de l’inclusion et contre les discriminations. Mais le joueur y a finalement renoncé, contraint notamment par l’opposition formulée par le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët. « Lorsqu’on accueille des étrangers [en France], on a souvent l’envie qu’ils se [plient] à nos règles et respectent notre culture. J’en ferai de même lorsque j’irai au Qatar. Je peux être d’accord ou pas d’accord avec leurs idées, mais je dois montrer du respect par rapport à cela », a rétropédalé lundi Hugo Lloris, suscitant de vives réactions.
Bonjour Ano,
Les soupçons de corruption pour l’attribution de la Coupe du monde au Qatar font effectivement l’objet de plusieurs enquêtes, comme le rappelait hier dans notre tchat notre collègue journaliste Rémi Dupré :
On sait que parmi les vingt-quatre membres du comité exécutif de la FIFA qui étaient concernés par le vote d’attribution des Mondiaux 2018 et 2022 en 2010, la plupart ont été soit suspendus disciplinairement, soit poursuivis par la justice, soit soupçonnés de corruption.
L’enquête de la justice américaine a établi, en 2020, selon l’acte d’accusation du procureur de Brooklyn, que trois votants sud-américains de la FIFA ont touché des pots-de-vin « en échange de leur vote en faveur du Qatar ».
L’enquête du ministère public de la Confédération suisse a été ouverte en mars 2015 après une plainte déposée par la FIFA en 2014. Sept ans après, aucune mise en cause n’a été prononcée.
En France, le Parquet national financier a mené une enquête préliminaire de 2016 à 2019. Depuis 2019, deux juges d’instruction mènent une information judiciaire sur l’attribution controversée du Mondial au Qatar. A ce jour, aucune mise en examen n’a été prononcée.
Bonjour,
Le Monde va couvrir la Coupe du monde de football au Qatar car il nous semble que notre rôle de média d’information générale n’est pas d’occulter les informations mais de les rapporter à nos lectrices et lecteurs, qui feront eux-mêmes le choix de lire ou non les articles consacrés à la compétition sportive. Nous couvrirons bien sûr tous les aspects de l’événement, qu’ils soient sportifs, géopolitiques, sociaux ou environnementaux. Benjamin Barthe, ancien correspondant à Beyrouth et spécialiste de la région, fera d’ailleurs partie de notre équipe d’envoyés spéciaux. Le choix du Qatar pour accueillir cet événement tout comme les conditions de ce choix peuvent être légitimement questionnés, et Le Monde ne s’est pas privé de le faire.
Bonjour Sombrero,
De même que la consommation d’alcool est restreinte à la sphère privée et aux palaces cinq-étoiles, les démonstrations d’affection entre hommes et femmes ne sont pas autorisées en public. Quant à l’homosexualité, tabou arabe par excellence, elle est considérée comme un délit, passible d’une peine pouvant aller jusqu’à sept ans de prison.
A la fin d’octobre, les autorités qataries avaient fermement balayé un rapport de l’ONG Human Rights Watch accusant la police d’avoir détenu arbitrairement et maltraité des membres de la communauté LGBTQ. Un mois auparavant, l’émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, avait assuré que tous les supporteurs seraient accueillis « sans discrimination » lors de la compétition organisée dans son pays, dans une volonté apparente de rassurer sur l’accueil des visiteurs LGBTQ +.
Depuis, Khalid Salman, ancien international qatari et ambassadeur de la compétition, a pourtant qualifié l’homosexualité de « dommage mental » : « Le plus important, c’est que tout le monde acceptera qu’ils viennent ici, mais ils devront accepter nos règles. »
Merci pour toutes vos questions.
Bonjour,
Dès que ce live est terminé, je suivrai le live du Mondesur la fin de Plus belle la vie, dont j’ai raté le début 😉
Bonjour,
Alors, si on prend le volume total d’émissions, le Qatar est en effet un nain comparé à des pays-continents comme la Chine ou les Etats-Unis, mais si on le rapporte à sa population, c’est au contraire le champion du monde de la pollution, avec environ 30 tonnes par habitant. Si tout le monde vivait et consommait comme un Qatari, il nous faudrait neuf planètes !
Bonjour Cédric,
La FIFA discute depuis plusieurs années d’organiser le Mondial tous les deux ans. Une solution, pour réduire son empreinte, serait au contraire de l’organiser tous les six ans. Plus sérieusement, c’est très compliqué de réduire l’empreinte environnementale de tels mégaévénements, tant la part des déplacements des supporteurs est importante, sinon à disputer les rencontres à huis clos comme aux JO de Tokyo pendant la pandémie de Covid-19. Il y a tout de même quelques pistes d’amélioration possibles : inscrire dans le cahier des charges un nombre minimum de stades et d’infrastructures déjà construits, imaginer un système de billetterie qui favoriserait des séjours longs de supporteurs pour éviter la multiplication des vols internationaux…
Bonjour,
En 2010, nous étions un certain nombre à dénoncer cette attribution comme nous étions un certain nombre à dénoncer les « éléphants blancs » d’Athènes en 2004, etc. Ce qui change, à mon avis, c’est l’écho qu’ont ces critiques et l’attention du grand public sur le sujet. Cela est une bonne chose, et critiquer (de manière constructive) permettra peut-être de faire évoluer le modèle de ces événements. Pour rappel, les nombreuses critiques sur les « éléphants blancs » et la baisse du nombre de villes souhaitant candidater à l’accueil de JO ont poussé le CIO à modifier le cahier des charges d’accueil des JO, en particulier en assouplissant les exigences en matière de jauge minimale à avoir dans les stades. C’est en partie cet assouplissement de jauge minimale qui permet à Paris 2024 de peu construire et d’utiliser les infrastructures existantes.
Je vous invite donc à critiquer et à proposer pour faire évoluer nos sports.
Bonjour Farfadet,
Les chiffres présentés sont les chiffres officiels des instances en question (FIFA, Qatar, CIO, etc.). Malheureusement, comme dans toute évaluation, il est possible de faire des arbitrages méthodologiques, qui sont plus ou moins arrangeants. Par exemple, le Qatar a « amorti » l’impact carbone de la construction des stades sur soixante ans, là où les autres événements ont pris en compte l’impact de la construction complet. Cela empêche une comparaison entre les événements et cela minimise l’impact carbone du Qatar 2022. Malheureusement, ce n’est qu’une question de mathématiques.
Bonjour justice partout,
L’ONG Notre Affaire à tous, à l’origine de la condamnation de la France pour inaction climatique dans le cadre de l’« Affaire du siècle », a déposé plainte contre la FIFA pour greenwashing (sans guillemets, pour répondre à une autre question − désolé de ne pas pouvoir répondre à toutes vos questions). Le recours a été déposé devant le Jury de déontologie publicitaire en France. Des plaintes similaires pour publicité trompeuse (la FIFA assure que la compétition sera neutre en carbone) au Royaume-Uni, en Suisse, en Belgique ou encore aux Pays-Bas. On peut imaginer que d’autres procédures pourraient être lancées.
Bonjour Tana,
Il s’agit de 160 vols quotidiens supplémentaires par rapport au trafic habituel, et cela durant toute la Coupe du monde.
Bonjour,
Un collectif d’ONG proposent une série d’actions et une carte des contre-événements pour manifester son désaccord avec cette Coupe du monde.
Bonjour Brice,
Vous avez raison, mais il y avait tout de même eu plusieurs articles pour souligner que le choix de Michel Platini, alors président de l’UEFA, d’organiser l’Euro dans une dizaine de pays n’était pas vraiment judicieux en termes d’impact écologique. Avec Le Monde, nous avions essayé d’estimer le coût écologique du tournoi en nous concentrant notamment sur les kilomètres parcourus par les équipes. De mémoire, c’est la Suisse, le bourreau des Bleus, qui avait remporté le titre peu honorifique et bien involontaire de champion d’Europe du bilan carbone avec environ 350 tonnes de CO2 émises. Soit, rapporté à un passager, l’équivalent de près de 200 vols allers-retours entre Paris et New York en A320. – Stéphane Mandard
Par ailleurs, d’autres grands événements ont été vivement critiqués comme Athènes 2004. La différence est peut-être l’écho médiatique qu’ont ces critiques maintenant. – Mael Besson
Bonjour d,
Ne le dites à personne mais nous avons commencé à travailler sur le sujet. Deuxième confidence : nous n’attendrons pas la fin des Jeux 2024 pour partager avec vous le fruit de notre travail.
On prend les paris ! Je mise beaucoup sur les forfaits en défense et au milieu de terrain pour écourter le parcours des Bleus et m’épargner ainsi un tel supplice 😉
Bonjour,
Les Jeux de Paris 2024 et la Coupe du monde de rugby 2023, en France, bénéficient d’une position plus centrale et de proximité avec une plus grande partie des publics et des athlètes que des événements à Rio ou au Qatar. En quelque sorte, ils sont plus proches du barycentre géographique des populations venant sur ces événements. Mathématiquement, selon l’endroit où l’on place l’événement sur la planète, cela génère plus ou moins de transport aérien. Cette réalité rentre en confrontation avec la volonté de la FIFA et du CIO de développer leurs sports vers de nouveaux pays et de nouvelles populations.
Bonjour,
C’est un peu le dilemme du fan de football avec une conscience écologique que j’ai tranché personnellement dans la douleur en décidant de renoncer à suivre cette Coupe du monde pour être en accord avec moi-même. La sobriété nécessaire pour garder encore un petit espoir de limiter le réchauffement climatique sous le 1,5 degré devrait nous conduire à remettre en cause l’organisation même de ce type d’événements « climaticides » plutôt que de continuer dans la surenchère avec un Mondial à trente-deux équipes organisé dans trois pays en 2026 ou bien sûr ces fameux Jeux asiatiques d’hiver en Arabie saoudite. Les institutions sportives seraient bien inspirées de trouver des formats de compétition climato-compatibles. Cela passe inévitablement par des renoncements.
Bonjour Marolène,
Malheureusement nous n’avons pas de données sur l’impact environnemental complet qui devrait comporter l’impact en émission de Gaz à Effet de Serre (GES) mais aussi des données sur la biodiversité, sur les matières premières, sur les ressources en eau, etc.
Nous avons cependant des bilans carbone donnés par les organisateurs ou les instances internationales qui peuvent ne pas intégrer tous les périmètres d’émissions de GES (par exemple l’impact du numérique n’est pas toujours intégré) et qui peuvent être sous-évalués pour certains.
Les principaux chiffres en Millions de Tonne équivalent CO2 : Pékin 2008 : 1,8 MT ; Londres 2012 : 3,4 MT ; Rio 2016 : 3,6 MT ; Vancouver 2010 : 0,25 MT ; Sotchi 2014 : 0,52 MT ; Pyeongchang 2018 : 1,59 MT ; Afrique du Sud 2010 : 2,75 MT ; Brésil 2014 : 2,27 MT ; Russie 2018 : 2,16 MT ; Qatar 2022 : 3,6 MT.
Live animé par Corentin Lesueur et Clémence Apetogbor
Jeudi 17 et vendredi 18 novembre, Le Monde consacre deux journées aux débats déclenchés par l’organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar (20 novembre-18 décembre). Corruption, droits humains, environnement… Journalistes, chercheurs et ONG répondront à vos questions sur les scandales liés à l’organisation du Mondial.
La première partie de cette seconde journée sera consacrée aux droits humains, et plus particulièrement aux conditions de traitement des ouvriers mobilisés pour préparer le Mondial. Quentin Müller, journaliste spécialiste de la péninsule Arabique, coauteur du livre Les Esclaves de l’homme-pétrole (éd. Marchialy), répondra à vos questions à partir de 11 h 30.
Cet après-midi, retour sur les dégâts environnementaux et le bilan carbone de cette Coupe du monde. Peut-on encore organiser ce type d’événements sans préjudice écologique majeur ? Mael Besson, ancien responsable de la transition écologique au ministère des sports français et ex-porte-parole sport de WWF, et Stéphane Mandard, journaliste au service Planète du Monde, mèneront le tchat à partir de 15 heures.
Jeudi, Le Monde avait questionné le dilemme du boycott de la compétition, avec Lola Schulman, chargée de plaidoyer à Amnesty International France, et Carole Gomez, spécialiste en géopolitique du sport, avant un retour sur les soupçons de corruption planant sur l’attribution du Mondial au Qatar avec notre journaliste Rémi Dupré.
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