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Tous les joueurs de l’équipe nationale paralympique sont de retour pour le Championnat du monde.
Photo : Getty Images / Tasos Katopodis
L’équipe canadienne de rugby en fauteuil roulant participera au Championnat du monde à Vejle, au Danemark. La compétition prendra son envol lundi et le Canada jouera son premier match mardi contre l’Australie. Après avoir offert des performances décevantes lors du dernier Championnat du monde et lors des Jeux paralympiques de Tokyo, les Canadiens tenteront de remonter sur le podium.
Quelques jours avant son départ pour l’Europe, l'entraîneur-chef Patrick Côté a discuté de plusieurs sujets entourant son sport. Il est impliqué depuis 2002 et dirige l’unifolié depuis 2011. Il en a vu, des matchs, et il a vu le rugby évoluer beaucoup au cours des 20 dernières années.
Le Championnat du monde sera la plus grosse compétition depuis les Jeux paralympiques de Tokyo. Le Canada y était favori pour gagner une médaille. Les joueurs canadiens ont perdu leurs deux premières rencontres et n’ont pas pu se qualifier pour les demi-finales.
De retour au pays, lorsqu’il fut le temps de faire un bilan de l’expérience japonaise, un élément est revenu : l’équipe n’avait pas joué assez de matchs, elle n’était pas prête à subir la pression paralympique et a eu de la difficulté à gérer les rencontres serrées une après l’autre.
Maintenant qu’il est possible de voyager, les Canadiens auront joué près d’une quarantaine de rencontres à la conclusion de la compétition au Danemark. On a joué beaucoup de matchs contre les meilleures équipes au monde, affirme Côté. On a eu des matchs serrés, on a gagné des matchs serrés et on a perdu des matchs serrés. Ça fait que l’équipe a vraiment gagné en confiance, et ça fait que c’est confiant et prêt qu’on aborde cette compétition-là
. De plus, tous les joueurs sont de retour pour un autre cycle paralympique. Le Canada aura une équipe expérimentée sur le terrain.
Par le passé, les médailles au Championnat du monde étaient l’affaire de l’Australie, des États-Unis, du Canada ou du Japon. Pour la première fois, sept pays peuvent espérer se retrouver sur le podium.
La Grande-Bretagne, championne paralympique, la France, championne d’Europe, ainsi que le pays hôte, le Danemark, peuvent rivaliser avec les quatre autres puissances. La plupart des matchs vont être extrêmement serrés. Tout va se jouer sur une ou deux erreurs, mentionne Coté. Il y a très peu de marge de manœuvre. Quand on regarde l’horaire de la compétition, on encercle les matchs importants et ceux où on pourrait reposer nos meilleurs joueurs, on parle quand même de huit rencontres en six jours ; mais la réalité est qu’il n’y aura pas de match facile.
En plus de l’Australie, le Canada se frottera au Japon, à la Colombie, au Brésil ainsi qu'au Danemark lors du tournoi à la ronde. Seule bonne nouvelle, pour la première fois, il y aura des quarts de finale qui diminueront l’importance de gagner tous les matchs.
Pour marquer au rugby en fauteuil roulant, il faut traverser la ligne de fond avec le ballon. Le sport est reconnu pour les contacts violents entre les fauteuils roulants.
À l’origine, il était strictement réservé aux athlètes tétraplégiques. Pour s’assurer d’un certain équilibre entre les équipes, le sport est régi par un système de classification.
Chaque athlète reçoit un pointage entre 0,5 et 3,5 selon le niveau de leur handicap et les quatre joueurs sur le terrain ne peuvent pas avoir un cumulatif plus élevé que 8.
Depuis une dizaine d’années, des changements aux critères d’éligibilité ont permis aux athlètes avec des amputations ou la paralysie cérébrale de jouer. Le sport est par le fait même devenu plus rapide et l’on voit beaucoup moins de passes. Tout se joue au niveau de l’accélération que les joueurs ont avec le ballon, affirme Côté. Ça devient un match de positionnement, il faut être capable de prendre position avec ton fauteuil par rapport à ton adversaire et cela très rapidement. Si tu es capable d’être en bonne position, tu pourras mettre ton adversaire dans le trouble. Tout le monde a une limitation physique aux membres supérieurs, donc à chaque fois qu’il y a des manipulations de ballon, il y a une marge d’erreur qui est quand même présente.
Le but de l’exercice est de forcer l’adversaire à se débarrasser du ballon et ainsi créer un revirement et reprendre la possession du ballon.
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Le mouvement paralympique gagne en crédibilité et l’on remarque donc que les diverses fédérations internationales s’intéressent de plus en plus au sport pour les athlètes ayant une limitation fonctionnelle.
World Rugby, l’instance dirigeante internationale qui organise notamment la Coupe du monde de rugby à 15, n’y fait pas exception.
Il s’agit de la compétition la plus reconnue et la plus rentable du sport. Elle a déjà entamé des discussions avec la fédération internationale de rugby en fauteuil roulant pour qu’il y ait une plus grande collaboration entre les deux organisations. Ces pourparlers pourraient mener à de grands changements au calendrier international du sport paralympique. Le rêve étant de peut-être avoir notre championnat du monde en année 3, d’un cycle paralympique au lieu de l’année 2, aligné avec la Coupe du monde de rugby
, affirme Côté.
Cela permettrait au rugby en fauteuil roulant de bénéficier de la visibilité de la Coupe du monde.
L’événement majeur pour le rugby en fauteuil demeurera, du moins à moyen terme, les Jeux paralympiques. Le processus de qualification pour cette compétition reste nébuleux si le Championnat du monde est lors de la troisième année du cycle. Il faudra maintenir l’intérêt des équipes pendant l’ensemble des quatre ans du cycle même si elles ne sont pas qualifiées pour les événements majeurs.
La fédération internationale tiendra d’ailleurs un congrès au Danemark et ce projet fera sûrement partie de l’ordre du jour et il sera très intéressant de voir ce qui en ressortira.
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