l’essentiel Chaque lundi, Philippe Lauga, chef adjoint du service des Sports de La Dépêche du Midi et responsable de la rubrique "rugby", passe au crible le week-end de Top 14. Faits marquants, coups de cœur et coups de griffes.
Jusqu’à samedi soir, elle affolait déjà le marché boursier du Top 14. Puis, il y eut cet essai à la suite d’un exploit personnel offrant un onzième succès consécutif à l’équipe de France. Il n’en fallait pas plus pour que la valeur Damian Penaud continue de figurer à la hausse à la bourse de notre championnat.
Résumons. Les plus grands clubs français auraient donc approché le Clermontois, en fin de contrat à l’issue de l’année rugbystique en cours. Le souhait de son club actuel Clermont est bien entendu de le conserver avec obligatoirement une revalorisation salariale compte tenu de la concurrence.
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De son côté, le joueur laisse entendre que le projet toulousain le séduit. Comme la plupart des joueurs du Top 14. Tous ceux qui ont signé dernièrement justifient ainsi leurs engagements à Toulouse : "Quand le Stade vous appelle, vous ne pouvez pas refuser." Le palmarès, le jeu mais aussi une certaine opportunité économique justifient leurs choix.
Dans l’autre sens, le Stade a beau jeu de dire : quel club ne rêverait pas d’avoir Damian Penaud dans son équipe ?
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Oui mais voilà, parallèlement, il y a un salary cap (plafond salarial) à respecter sachant qu’il baisse chaque année. Il y a aussi un équilibre de vestiaire à trouver avec des salaires qui ne soient pas trop différents selon les internationaux. C’est en partie en raison de cet équilibre à trouver que Toulouse avait laissé partir Cheslin Kolbe à Toulon.
Il y a encore dans la balance la problématique de son absence pendant les périodes internationales.
Et enfin, il y a l’image publique du club toulousain à gérer face à la caravane de pourfendeurs du Stade qui trouvent que ce dernier a trop d’internationaux dans son effectif (même si certains sont formés au club).
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Alors, faut-il céder ou résister à la tentation Penaud ? Cela se discute…
Déjà auteur d’une entrée convaincante face à Bayonne, Paul Costes, fils d’Arnaud Costes, qui joue habituellement en Espoirs, a inscrit l’essai du match nul. Les doublons ont parfois du bon.
La dernière visite au Michelin s’était soldée par un cinglant 73-3. Les Basques alignaient une équipe remaniée. Clermont était sur une bonne dynamique. Tout semblait écrit. Et bien non…
La dernière fois que le Stade Toulousain avait fait match nul à Toulouse, c’était déjà en novembre (face à Castres en 2020). Et le Stade avait été champion à la fin de la saison.
Il y a d’autres endroits pour politiser un sujet qu’un terrain de sport. Et ainsi venir gâcher le plaisir des spectateurs après leur semaine de travail. Allez vous attacher aux abords de l’assemblée nationale !
Gonzalo Quesada a beau expliquer que sa stratégie consistait à viser le fond de terrain toulousain peu expérimenté, on n’en demeure pas moins circonspect devant le jeu minimaliste de l’équipe parisienne.
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