> L’équipe de France va-t-elle accentuer son emprise sur le rugby mondial avant sa « Coupe du monde » ?
Oui si elle réussit de nouveau un Grand Chelem. Ou si elle remporte le Tournoi. Mais même avec une équipe en confiance nantie de treize succès consécutifs, la tâche s’annonce plus ardue que l’an dernier. Tout simplement, parce que lors du précédent Tournoi, elle avait joué face à ses deux adversaires les plus redoutables au stade de France. À savoir l’Irlande et l’Angleterre. Cette année, la finale aura lieu très tôt, dès la deuxième journée, le 11 février à l’Aviva Stadium de Dublin.
Désormais dans la position du chassé, le XV de France doit de plus déplorer quelques absences par rapport au Tournoi de l’an dernier : Mauvaka, Danty, Woki, Cros, Villière (depuis hier). Autre bémol, les résultats français dans la Champions Cup avec seulement trois clubs qualifiés pour les huitièmes de finale.
> Le XV irlandais est-il le vrai numéro 1 mondial ?
Question bilan, ce n’est pas aussi bien que les treize victoires consécutives du XV de France mais cela ressemble vraiment à quelque chose. Huit succès sur les dix derniers matchs avec donc deux défaites : en Nouvelle-Zélande et en France donc. Sinon ? L’Irlande a battu trois fois sur quatre les All Blacks et l’Afrique du Sud championne du monde en titre. Et elle a fait de ce Tournoi son objectif dans la mesure où elle reçoit la France et l’Angleterre. Dans le sillage de la province du Leinster intraitable en Champions Cup, cette équipe dégage une puissance et une sérénité impressionnantes, avec notamment une troisième ligne royale dans laquelle figure le joueur élu meilleur joueur du monde, Josh van der Flier.
Actuellement numéro 1 au classement mondial, l’Irlande peut-elle arriver à ce titre à la Coupe du Monde. Premier élément de réponse : le 11 février…
> Que vaut l’Angleterre ?
C’est la grande inconnue de ce Tournoi. Après les résultats de cet hiver, la Fédération anglaise a pris le risque de se séparer de son sélectionneur Eddie Jones à moins d’un an de la Coupe du monde. Steve Borthwich, jusque-là coach de Leicester, a pris le relais mais le temps presse. Pour commencer et parce que c’est sa philosophie, il va s’attacher aux bases.
> L’Écosse peut-elle viser le podium ?
L’Écosse est en progrès. Et chaque année de Tournoi, elle obtient deux à trois succès. Peut-elle accrocher au moins une troisième place ? On le saura dès la première journée après le déplacement en Angleterre.
> Le pays de Galles peut-il se relever ?
Jusqu’où vont dégringoler les Gallois actuels neuvièmes au classement mondial ? Avant-dernier du Tournoi l’an passé, battu lors de la tournée d’automne par la Géorgie et l’Italie, le pays de Galles doit absolument rebondir. Dans ce but, la Fédération galloise a fait revenir le Néo-Zélandais Warren Gatland, avec qui le XV du Poireau a remporté trois Grand Chelems (2008, 2012, 2 019). Là aussi, comme pour les Anglais, c’est un pari à quelques mois du Mondial.
> L’Italie peut-elle remporter deux rencontres ?
L’an dernier, l’Italie a enfin débloqué son compteur depuis 2015 grâce à un succès à Cardiff. Dans le sillage de sa nouvelle idole Capuozzo, elle a battu l’Australie cet automne. Peut-elle dès lors viser deux succès alors qu’elle reçoit trois fois ? Pas sûr sachant que ses hôtes sont la France et l’Irlande…
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