Alors qu’il est le titulaire pressenti au poste de numéro 4 pour le premier match face à l’Italie aux côtés de Paul Willemse, Thibaut Flament est revenu sur le statut de tenant du titre du XV de France et les attentes qui l’accompagne. Les Bleus auront notamment des déplacements périlleux en Irlande et en Angleterre.
Quel est votre ressenti sur cette première semaine écoulée ici à Capbreton ?
On s’y sent bien. L’hôtel est bien, le C.E.R.S qui nous prête ses installations aussi. Puis les supporters sont venus nous soutenir ce mercredi et ce samedi, ils ont fait du bruit pour nous encourager. Ça fait vraiment plaisir de partager ces moments avec eux et de leur faire plaisir aussi.
Vous avez donc fait l’entraînement "le plus intense de tout le Tournoi" selon les dires de Thibault Giroud, qu’avez-vous ressenti ?
Ça piquait mais ça fait du bien ! On a déjà fait une bonne semaine d’entraînement mais il nous manquait cette séquence à haute intensité, cet entraînement « en live ». Il termine une bonne semaine et on est prêt pour la semaine prochaine.
Fabien Galthié voulait mettre en place un scénario avant et après la mi-temps avec une vraie mi-temps de quinze minutes comprises, c’est important pour vous ?
C’est un de nos points faibles, on essaye donc de travailler dessus en adaptant les séances. On prépare des scénarios de retours de mi-temps. On simule aussi une vraie mi-temps, on se regroupe dans le vestiaire, on débriefe, on répète ce qu’il se passe en match en fait. On se met vraiment en condition pour réussir ses retours de mi-temps qui nous posent parfois problème.
Vous sentez que votre statut a changé en Bleu ?
J’ai joué 11 matchs donc j’ai forcément acquis un peu plus d’expérience. Entre la tournée d’automne et les différents rassemblements, j’ai vécu quelques moments avec le XV de France. Que l’on soit titulaire ou remplaçant, on se prépare de toute façon pour être prêt le week-end. Mon approche n’a pas changé.
Vous êtes particulièrement attendu au tournoi cette année, vous l'appréhendez ?
Il y a peut-être un peu plus d’attentes autour de nous cette année que les précédentes avec des déplacements conséquents mais chaque Tournoi des 6 Nations, ce sont des gros matchs. C’est aussi ce qui fait le charme de cette compétition.
Vous allez démarrer à cause de la blessure de Cameron Woki, est-ce que dans cette situation, à six mois de la coupe du Monde on se dit : "c’est ma chance" ?
On peut se dire ça oui, c'est vrai. En revanche, il faut être vigilant, ça peut aller très vite dans les deux sens. Il y a des opportunités qui se présentent mais aussi des moments de redescente.
Votre association avec Paul Willemse se passe bien ?
Très bien. On avait déjà été associé ensemble en novembre 2021 contre l’Argentine. J’ai l’habitude de m’entraîner avec lui-même quand Cameron est là parfois. On a une complémentarité de 4 et 5.
Et un retour pour les Bleus ! ud83cuddebud83cuddf7https://t.co/A3S2wLiMQU
Vous avez manqué un mois de compétition à cause de votre blessure aux ichios-jambiers, vous avez repris avec Toulouse la semaine dernière. Ça vous a permis de vous lancer pour ce stage ?
J’avais hâte de reprendre après le petit pépin physique que j’ai eu. Ça faisait du bien de retrouver les terrains avec Toulouse. Et ça m’a fait du bien de m’entraîner à haute intensité aujourd'hui. Maintenant j’ai vraiment envie d’enchaîner. Cette absence m’a permis aussi de me régénérer un peu mais j'ai manqué des échéances en club auxquelles je voulais vraiment participer.
Pour évoquer l'actualité de la FFR, la démission de Bernard Laporte de son poste de président de la fédération a-t-elle perturbé le groupe ?
On n’a pas vraiment le temps de se pencher sur d’autres choses. Ça ne nous impacte pas trop non, on se concentre sur notre rugby. Après, Bernard c’est un personnage qu’on apprécie tous au sein du groupe, on attend de voir ce qu’il se passe.
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