Après sa victoire face à Castres (23-10) lors de la 16e journée (son dernier succès à domicile), l’Union Bordeaux-Bègles, leader, comptait alors 10 points d’avance sur Montpellier (2e). Le matelas des Girondins s’est dégonflé au fil des défaites et le MHR a fini par prendre les commandes du Top 14 le 12 mars suite à son succès face à Toulon (match en retard de la 14ejournée). Depuis, sous ses allures de rouleau-compresseur, le club héraultais garde le cap….
Après sa victoire face à Castres (23-10) lors de la 16e journée (son dernier succès à domicile), l’Union Bordeaux-Bègles, leader, comptait alors 10 points d’avance sur Montpellier (2e). Le matelas des Girondins s’est dégonflé au fil des défaites et le MHR a fini par prendre les commandes du Top 14 le 12 mars suite à son succès face à Toulon (match en retard de la 14e journée). Depuis, sous ses allures de rouleau-compresseur, le club héraultais garde le cap. Avec trois succès lors des 4 derniers matchs de championnat, il compte 5 points d’avance sur son dauphin girondin, et 14 sur le 7e (Lyon). Et il s’est qualifié pour les quarts de finale de Champions Cup.
De son côté, l’UBB reste sur une série de 6 défaites en 7 matchs de Top 14, 8 défaites en 9 matchs toutes compétitions confondues et s’est fait éliminer en toute logique de la Coupe d’Europe en 8e de finale par le Stade Rochelais. Mais à l’heure de lancer le sprint final en championnat, le club girondin occupe toujours la 2e place avant de se rendre chez le leader.
« On ne peut pas dire que c’est un choc au sommet par rapport à notre dynamique, c’est évident, reconnaît le manager Christophe Urios. Mais en même temps, on est 2e avec 5 points d’avance (sur le 3e), ce n’est pas neutre. Il faut réenclencher une série. On n’a pas de temps à perdre, on en a suffisamment perdu. On pourrait être très facilement à l’abri à gérer nos mecs. On n’a pas choisi ça, on a choisi une voie plus difficile. Donc maintenant, il faut y aller, on n’a pas de question à se poser. Il y a 4 matchs, ce sont 4 finales ».
Contrairement à l’UBB, le jeu de Montpellier est bien en place. Possédant la 3e attaque et la 4e défense du Top 14, le MHR est sûr de ses forces et suscite la crainte de ses adversaires. « C’est une équipe disciplinée, en confiance, qui a un jeu très précis, juge Christophe Urios. Par le passé, ils étaient dans un rugby plus total et ils avaient plus de mal à se retrouver. Là, ils font des choses très basiques et ils le font très bien : défense, pression au sol, excellent jeu au pied, de grands buteurs… Ce sont tous les ingrédients du haut niveau et ils trouvent leur confiance là-dedans ».
La confiance dans le jeu, c’est bien ce que recherche l’UBB depuis de nombreuses semaines, en raison de l’absence des internationaux pendant le Tournoi et de nombreux joueurs cadres blessés. « On se fait chier depuis deux mois, avoue Christophe Urios. On ne joue pas bien, je ne coache pas bien… On subit les événements parce qu’on ne peut pas faire autrement. On a souffert de ça. Il faut qu’on augmente notre niveau de jeu mais aussi de « je ». Il faut qu’on monte notre niveau, qu’on soit plus durs avec nous-mêmes, qu’on ait davantage d’énergie… »
À l’image du dernier match de Champions Cup à La Rochelle, les retours de Seuteni et Moefana devraient amener de la fluidité dans l’animation offensive. Reste à savoir si Jalibert (crampes au mollet) pourra faire son retour à Montpellier pour apporter encore un peu plus de certitudes à l’UBB.
Le vainqueur de ce match fera un très grand pas vers le top 6, voire vers le top 2. « L’appétit vient en mangeant. En gagnant, il sera alors temps de sortir les calculettes et voir ce qui se passe, ça peut être intéressant d’éviter les barrages mais quand je regarde notre calendrier, je prends conscience de l’ampleur de la tâche », déclarait Philippe Saint-André, le manager du MHR, dans les colonnes de « Midi Olympique » ce vendredi. Derrière l’UBB, les Montpelliérains se déplaceront à Lyon, recevront le Racing 92 et finiront par un voyage à Clermont.
Pour l’heure, l’UBB refuse de sortir la calculette concernant la 2e place. Elle se concentre d’abord sur le fait de réenclencher la marche avant et sait son calendrier délicat. Après Montpellier, elle recevra Toulon et Lyon, avant un dernier voyage à Perpignan. « L’important, c’est être dans les 6 à la fin, rappelle le talonneur Clément Maynadier. Il y a des 6e qui se sont retrouvés champions et des 1er qui ont perdu en demi-finale. Moi, je préfère aller au bout ».

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