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Le sélectionneur national a fait le tour de l’actualité du rugby français à l’occasion de sa rentrée médiatique.
Par-delà la condamnation en première instance pour corruption du président de la Fédération Bernard Laporte, «le rugby français brille à travers le monde» grâce aux résultats des Bleus, a estimé mardi le sélectionneur Fabien Galthié à l’occasion de sa rentrée médiatique à Belvès, mardi en Dordogne.
L’incertitude actuelle au sommet de la FFR peut-elle perturber l’équipe de France à moins de huit mois de la Coupe du monde (8 septembre – 28 octobre) ?
«C’est quelque chose qui ne nous appartient pas, mais on suit de près ce qui se passe. Au mois de décembre, pendant la période difficile, pendant la tempête, Bernard Laporte m’a demandé deux choses: quoi qu’il arrive, de continuer de tracer notre route vers la Coupe du monde 2023, et de préparer aussi le mandat d’après jusqu’en 2027. Nous sommes totalement engagés dans cette mission-là. On a besoin de garder cette vision, qu’on a construite depuis trois ans. De garder cette continuité, qui nous a permis de progresser collectivement. On a besoin de continuité, de visibilité, et je crois que pour le moment c’est le cas. Tout est organisé, tout est planifié jusqu’à la Coupe du monde 2023.»
Cette affaire écorne-t-elle l’image du rugby français?
«Nous, on fait aujourd’hui ce qu’on peut faire de mieux sur le terrain. Je crois que depuis trois ans, le XV de France, à travers les 30 matches qu’il a disputés, a œuvré pour l’image du rugby français dans le monde. Quand tu rentres dans un stade de 80.000 places comme le Stade de France, chauffé à blanc. Quand vous faites des audiences de 10 millions de téléspectateurs. Quand la croissance des licenciés dépasse les 10%… Ce sont des signes qui ne trompent pas. On peut dire que l’image du rugby français, et l’image du XV de France, est positive. Et encore, je trouve que ce n’est pas assez fort. Depuis trois ans, le rugby français brille à travers le monde.»
Vous commencerez en février le Tournoi des six nations en tant que tenants du titre. Qu’est-ce que cela change dans la manière de l’aborder?
«Quand on a pris l’équipe de France il y a trois ans, on a défini les objectifs. Les objectifs, c’était de gagner, vite, des matches, des compétitions, et redevenir une équipe du top 3 mondial, redevenir une nation majeure du rugby. C’est là où on est aujourd’hui et c’est ce qu’on voulait (la France est au deuxième rang du classement mondial de World Rugby derrière l’Irlande, NDLR). Chaque fois que l’équipe de France descend du bus pour aller dans le stade, c’est comme ça qu’elle veut se présenter. Pour ce Tournoi des six nations, on va essayer de rééditer ce qu’on a réussi à faire l’an dernier.»
Kakou
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Rugby : «Bernard Laporte m’a demandé quoi qu’il arrive, de continuer de tracer notre route vers la Coupe du monde 2023»
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