Outrepassant la limite de billets fixée par les conditions générales de vente, Sébastien Chabal et Henri Mioch sont soupçonnés d’avoir acquis des centaines de billets pour la Coupe du Monde de Rugby 2023, « détournés » par l’ancien directeur général du comité d’organisation, Claude Atcher.
Si les aficionados du ballon ovale se sont arrachés les 2,6 millions de billets mis en vente pour la Coupe du Monde de Rugby 2023, qui se tiendra en France du 8 septembre au 28 octobre prochain. Selon les informations dévoilées vendredi par Le Parisien , certains de ces précieux tickets auraient été « détournés » du système de vente traditionnel, au profit de l’entourage de l’ancien directeur général du comité d’organisation, Claude Atcher. Accablé par deux enquêtes de L’Équipe, dont la première avait conduit à son licenciement en octobre pour « pratiques managériales alarmantes », l’homme fait depuis l’objet d’une enquête préliminaire pour des infractions présumées de favoritisme, trafic d’influence et corruption, ouverte par le Parquet national financier. Au fil des perquisitions et auditions, des irrégularités ont été dévoilées quant à l’acquisition de billets pour la compétition internationale. Deux anciens rugbymen auraient profité de ces « largesses ».
L’ancien joueur du XV de France et ambassadeur de l’événement, Sébastien Chabal, est soupçonné d’avoir acheté une centaine de billets, en dépit des règles fixant une limite de huit places par salarié du comité d’organisation. Une information confirmée par une source proche de l’enquête auprès de l’Agence France-Presse : « Des questions se posent sur l’hypothèse d’un trafic de billets mais rien n’est établi à ce stade. » Autre sportif incriminé : Henri Mioch. Le chargé de mission pour l’organisation de la Coupe du monde, entre 2017 et 2020, est accusé d’avoir obtenu environ 600 billets.
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Auprès de l’AFP, Sébastien Chabal a concédé avoir « bénéficié d’un accès privilégié pour acheter plus de billets que ce qu’il est possible de faire par une seule personne », en raison de son « statut d’ambassadeur de France-2023 ». « Je n’ai pas eu de gratuité ou de tarifs préférentiel. Et non, je n’entends pas faire de bénéfices sur ces places. Il est évident que ces places ne sauraient être revendues par ceux qui en bénéficieront. Il est tout aussi inenvisageable qu’elles puissent servir à des opérations commerciales », a-t-il tenu à ajouter dans sa déclaration. Les rumeurs d’un trafic de billets, pour en faire des packs revendus plus chers à des entreprises, continuent de se propager.
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