Dans quel état physique avez-vous retrouvé vos joueurs, après ces quinze jours de vacances ?
On a été agréablement surpris. Ils avaient des séances à faire pendant les vacances et on a le sentiment que ça a été bien fait car dès lundi, ça a tapé bien fort et mercredi, il y a eu énormément de vitesse même s’il y a eu des imprécisions. Le groupe a l’air bien régénéré mais sur une reprise, c’est toujours du 50/50. L’équipe qui a le mieux travaillé sera récompensée.
Pensez-vous que cette coupure puisse casser votre belle dynamique de fin d’année (quatre victoires d’affilée) ?
On était sur une…
On a été agréablement surpris. Ils avaient des séances à faire pendant les vacances et on a le sentiment que ça a été bien fait car dès lundi, ça a tapé bien fort et mercredi, il y a eu énormément de vitesse même s’il y a eu des imprécisions. Le groupe a l’air bien régénéré mais sur une reprise, c’est toujours du 50/50. L’équipe qui a le mieux travaillé sera récompensée.
Pensez-vous que cette coupure puisse casser votre belle dynamique de fin d’année (quatre victoires d’affilée) ?
On était sur une belle dynamique et on aurait bien aimé continuer. Maintenant, on repart à zéro, c’est une autre saison qui démarre. Il faut prendre en compte ce qui a bien fonctionné et corriger ce qui a moins bien marché, pour ne pas faire les mêmes erreurs. On est content aussi de retrouver quasiment la totalité du groupe, ce qui nous a permis de faire un très bon dernier bloc. Il faut retrouver les points forts de la fin d’année, notamment au niveau défensif et de la détermination.
La saison dernière, après une très belle phase aller, vous aviez eu du mal à repartir en janvier. Qu’avez-vous fait ou dit aux joueurs pour éviter que cela ne se reproduise ?
On s’en est servi. On leur a expliqué qu’on avait l’opportunité de faire ce match de reprise à l’extérieur et de ne pas être sous pression pour redémarrer. On n’a que deux matchs à se cogner avant une nouvelle semaine de trêve. Il faut mettre tous les ingrédients pour vite revenir dans le vif du sujet. La saison dernière, les quatre premières journées avaient été difficiles, notamment avec les réceptions de Narbonne (33-6) et Carcassonne (25-10). On avait gagné mais on avait été dans le dur. Cette saison, on va travailler très fort durant trois semaines. Peut-être que les joueurs auront les jambes lourdes, mais c’est voulu et c’est calculé, en se projetant sur l’avenir. C’est un choix, mais il faut aussi gagner les matchs et ramener des points.
Revenus au premier plan (2es), vous allez désormais être de nouveau attendus par tous vos adversaires…
Bien sûr, car on a pris le bonus offensif contre Grenoble (32-19), qui était alors deuxième, et contre Carcassonne (37-13), des équipes denses. On va recommencer, pas forcément à faire peur mais à être regardé différemment, comme une équipe qui peut se qualifier. Cela entraîne une peur saine, qui peut mobiliser les troupes.
Quel est l’objectif comptable sur ce premier bloc de deux matchs (Aurillac puis Massy) ?
C’est toujours compliqué de se fixer un objectif comptable. Contre Massy, j’espère qu’on sera revanchard car on a perdu quatre points là-bas (23-17), même s’ils ont fait un excellent match contre nous. C’est une formation de bas de tableau, où de nombreuses équipes sont allées gagner. Ce sont des points qui vont nous manquer. Avant, il y a Aurillac, et il faudra prendre au moins un point, en étant solide sur les fondamentaux. Si on remet en place ce qu’on a été capable de faire lors du dernier bloc, il y aura match face à cette belle équipe, invaincue à domicile. C’est une formation très dense et elle aussi a besoin de gagner pour intégrer le top 6.
Julien Tastet disait avant la trêve que pour un match à Aurillac en janvier, cela dépendait surtout de l’état d’esprit avec lequel on se déplaçait. Soit en se disant qu’il va faire froid, soit qu’on veut réaliser un bon coup…
Quand tu vas à Aurillac et qu’il fait -12°C, que tu as six heures de bus, tu as beau être joueur professionnel, c’est compliqué de mobiliser les troupes, surtout contre une équipe qui a l’habitude de jouer dans ces conditions-là. Heureusement, ce ne sera pas le cas. Nous, on est 2es avec Biarritz et l’objectif est de rester dans le top 6. Pour cela, il faudra récupérer des points partout, augmenter notre nombre de points au classement britannique (2e avec 10 points) pour vraiment se qualifier. Il faut y aller avec des intentions et des ambitions.
Vous parlez uniquement de top 6 alors que vous êtes deuxièmes ?
Dans un premier temps le top 6, puis on fera un bilan après huit matchs de la phase retour, car on a perdu des points à Rouen, à Massy, on s’incline de peu à Béziers, dans les derniers instants à Provence… On a laissé des points derrière, avec la défaite contre Agen à domicile aussi, et il va falloir aller les chercher. Il faut déjà retrouver notre rugby, en faisant encore mieux fonctionner nos systèmes, avec plus de vitesse dans notre jeu, pour avoir de la confiance et pour pouvoir enchaîner.

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