© Fournis par L’Equipe Sekou Macalou après son interception contre le Racing. (B. Papon/L’Équipe)
Les Parisiens enfin vainqueurs du derby contre le Racing, les Toulousains solides leaders, des Bordelais tombeurs de La Rochelle ont notamment marqué la 13e journée de Top 14.
15. Melvyn Jaminet (Toulouse)
Pour un match de reprise après deux mois et demi d’arrêt (entorse d’une cheville), l’arrière du Stade Toulousain, qui remplaçait Thomas Ramos (suspendu), s’en est plutôt bien tiré contre Castres. À l’exception d’une touche non trouvée, il a été propre dans chacune de ses interventions et a réalisé un bon 6/7 au pied face aux perches. Son seul échec, des 50 m en coin, s’est soldé par un en-avant de Dumora à la réception.
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Calendrier/résultats
14. Aaron Grandider (Brive)
Le jeune ailier n’a pas eu beaucoup de ballons à se mettre sous la dent face à Clermont (20-16), mais il a su parfaitement exploiter une rare munition à l’heure de jeu. Sa prise d’intervalle le long de la touche et son offload parfait pour Enzo Sanga ont permis au CAB de sonner la révolte avant de s’imposer au bout du suspense.
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Classement du Top 14
13. Jeremy Ward (Stade Français)
Il a beaucoup fait souffrir la défense du Racing, qui n’était déjà pas très en forme. Il signe notamment la très belle percée qui amène le premier essai des Parisiens (24e), pour récompenser leurs efforts depuis le début de la rencontre.
12. Paolo Garbisi (Montpellier)
Une nouvelle fois aligné au centre, l’international italien a, comme l’ouvreur Louis Carbonel, montré la voie de la victoire bonifiée à son équipe face à Perpignan. Toujours bien placé, il a fait valoir son jeu au pied, notamment après la sortie de son n°10, terminant son match par une transformation en coin réussie.
11. Émilien Gailleton (Pau)
Une grosse première période pour l’un des gros espoirs du rugby français contre Bayonne. Habitué à jouer au centre, le Palois a dépanné à l’aile avec une incroyable réussite. Deux essais d’opportuniste, à chaque fois servi par Dan Robson. Émilien Gailleton qui est avec sept essais le meilleur marqueur du championnat va très vite, et fait mal. Dommage que ses partenaires aient oublié de le servir en seconde période puisqu’il n’a quasiment pas touché un ballon.
10. Nicolas Sanchez (Brive)
L’ouvreur argentin, arrivé en Corrèze cet automne, a livré son meilleur match sous ses nouvelles couleurs. Entreprenant avec le ballon, il a longtemps été un des rares Brivistes à mettre en danger la défense auvergnate grâce à ses crochets et sa vision du jeu. Son calme a aussi apporté beaucoup de sérénité à une équipe menée tout au long de la rencontre.
9. Antoine Dupont (Toulouse)
Le n°9 du Stade Toulousain surfe sur sa grande forme du moment. Contre Castres, dans un match à peu d’espaces et beaucoup de collisions, il a été celui qui a tenté de secouer le cocotier en semant régulièrement un vent de panique dans la défense adverse par ses départs au ras et ses courses au soutien. Il a aussi été énorme en défense, comme toujours.
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8. Uzair Cassiem (Bayonne)
Ballon en mains, le joueur sud-africain a avancé, de la première à la dernière minute. Les Palois ont dépensé beaucoup d’énergie pour le stopper. En défense, il a été très efficace, sur les plaquages mais également dans les zones de ruck où il a beaucoup gêné les sorties rapides de l’adversaire.
7. Sekou Macalou (Stade Français)
Il a marqué l’essai qui a assommé le Racing, avant la pause (33e). Il a aussi été précieux pour faire avancer son équipe et dans les airs, notamment à la 66e alors que le Racing bénéficiait d’une pénaltouche dans les 22 m parisiens.
6. Esteban Abadie (Brive)
Le troisième-ligne du CAB prend de plus en plus d’épaisseur dans le vestiaire corrézien. Sa performance face à Clermont l’a encore prouvé. Impeccable dans le secteur de la touche, Esteban Abadie a aussi démontré du leadership en insistant pour aller en touche plutôt que de prendre les points sur la dernière pénalité. Un pari courageux et finalement gagnant.
5. Emmanuel Meafou (Toulouse)
Ses charges ballon en mains font systématiquement reculer l’adversaire. Vendredi soir, le deuxième-ligne australien est aussi celui qui a sonné la rébellion quand les Castrais sont revenus à 9-9 à vingt minutes de la fin. Sur un maul à dix mètres de la ligne, il a pris le ballon pour inscrire en puissance le seul essai de la rencontre avec l’aide de tous les avants.
4. Alban Roussel (UBB)
L’UBB a réussi à faire dérailler les champions d’Europe vendredi soir en faisant mal devant aux Rochelais. À ce titre, Roussel, solide en conquête, a été précieux. Comme Jandre Marais, son compère de la deuxième ligne, il a imposé sa puissance et a été précieux dans les rucks, secteur où les Maritimes ont été mis en difficulté.
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3. Dorian Aldegheri (Toulouse)
Le pilier droit toulousain est dans la forme de sa vie. Déjà très en vue en Coupe des champions face au Munster et contre Sale, il a récidivé contre Castres : solide en mêlée, efficace dans le jeu courant, il a aussi gratté un ballon dans un ruck en première période. Il est clairement passé devant Charlie Faumuina dans la hiérarchie des n°3 du Stade.
2. Facundo Bosch (Bayonne)
Le talonneur argentin n’a pas été seulement bon sur ses lancers même s’il a vu son premier ballon contré par Auradou. Omniprésent en défense avec 14 plaquages, il a également beaucoup couru, comme sur cette percée incroyable en milieu de seconde période. Il a aussi franchi la ligne à sept reprises. 67 minutes de haut niveau.
1. Lekso Kaulashvili (UBB)
Face à l’expérimentée première ligne de La Rochelle (Wardi-Bourgarit-Sclavi), celle de l’UBB a fait mieux que tenir la route. Encadrant le jeune Connor Sa, Sipili Falatea et Lekso Kaulashvili ont assuré, notamment en mêlée fermée, où les Maritimes ont été pénalisés trois fois dans la première heure de jeu. Face à son ancien club, Kaulashvili a aussi assuré défensivement dans le jeu courant.