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“Avatar” ou “Soleil Vert” en science-fiction, jusqu’à la comédie “Don’t Look Up” en passant par l’animation avec “Princesse Mononoké” : tout au long de son Histoire, le cinéma n’a cessé d’éveiller les consciences sur les sujets liés au climat et à la biodiversité. Florilège de cinq chefs d’œuvre tirés des “100 grands films bons pour la planète” de Véronique Le Bris (Gründ/Arte éditions).
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Il faut que les films continuent à parler de la beauté du monde, de l’amour de la vie, des gens qui font, de ceux qui donnent, s’engagent, se dépassent. Car, comme le disait l’écrivain anglais Gilbert Keith Chesterton, “Le monde ne mourra pas de manque de merveilles, mais de manque d’émerveillement “, écrit Yann Arthus Bertrand en préface du livre “100 grands films bons pour la planète” de Véronique Le Bris (Gründ/Arte éditions).
Qu’est-ce qu’un film éco-responsable, catégorie récompensée d’un Prix au Festival de Cannes ?
A l’occasion de la journée mondiale du climat le 8 décembre, GEO.fr a choisi de vous présenter cinq œuvres qui répondent tout particulièrement à cette intention, et qui, par leur force d’évocation, par leur caractère visionnaire et par leur regard original, ont marqué à la fois leur génération – ainsi que toutes les suivantes.
Comment parler de “Soleil Vert” sans spoiler (ou divulgâcher, en bon français) la fin de ce film, si marquante tant elle vient bousculer le spectateur en brisant l’un des grands tabous de notre civilisation ? Les cinéphiles se souviendront-ils que les faits sont censés se produire… maintenant, soit 49 ans après sa sortie en salles ?
Résumé.New York, en 2022, est devenue archi-polluée, sous canicule perpétuelle. Ses 40 millions d’habitants se nourrissent de tablettes de synthèse. Un des dirigeants de Soylent, l’unique société qui les fabrique, est assassiné. Un policier (incarné par Charlton Heston, NDLR) mène l’enquête.”
Pollution, dérèglement climatique, surpopulation et épuisement des ressources naturelles : tout y est (déjà) ! Si l’avenir glaçant anticipé par le film ne s’est pas (encore complètement) réalisé, il est frappant de constater, à postériori, le génie visionnaire du réalisateur américain Richard Fleischer, celui de son conseiller technique – le sociologue Franck R. Bowerman – et bien sûr, celui de l’écrivain Harry Harrisson, auteur de l’ouvrage du même nom (1966) dans lequel le premier a puisé son inspiration.
A-t-on choisi de vous présenter ce bijou d’animation japonaise du légendaire Hayao Miyazaki parce qu’il a marqué notre enfance avec son héroïne fière et indomptable ? Oui, on vous l’avoue. Mais pas seulement. Le septième film de cinéma de Miyazaki est peut-être le plus emblématique, en cela qu’il illustre tout particulièrement l’attention portée par le réalisateur au respect de la nature et des animaux.
Un parc d’attraction estampillé Hayao Miyazaki ouvrira bientôt ses portes au Japon
Résumé. En tuant un dieu sanglier devenu démon, l’archer Ashitaka se blesse et part vaincre le maléfice qui le ronge dans la forêt de l’Esprit suprême. Il y rencontre San, princesse Mononoké, qui vit avec des loups dans la haine des humains.”
Le thème de la déforestation et de l’exploitation minière y est abordé à travers l’intrigue, tandis que celui de la marée noire se trouve signifié par la métaphore du dieu-cerf, qui se transforme en matière visqueuse recouvrant tout sur son passage. Véronique Le Bris nous apprend que pour ce film, “la plupart des 140.000 celluloïds ont été dessinés à la main“, ce qui explique qu’il représente le “budget le plus ambitieux de toute l’histoire de l’animation : une vingtaine de millions de dollars.”
Sur l’ensemble des documentaires comptant parmi les “100 grands films bons pour la planète“, il en est un au retentissement mondial.
Résumé. Al Gore, l’ex-futur président des Etats-Unis comme il aime à le rappeler (battu sur le fil à l’élection présidentielle américaine de 2001), sensibilise au réchauffement climatique grâce à une conférence multimédia pédagogique et efficace qu’il a donnée plus d’un millier de fois à travers le monde.”
Transformer une série de diapositives, courbes d’évolution du CO2 et autres graphiques en un film palpitant : c’est le défi qu’a relevé le réalisateur américain Davis Guggenheim, en mettant en lumière les drames personnels qui furent à l’origine de l’engagement écologiste du politicien démocrate. Oscar du meilleur documentaire, le film a valu à Al Gore – ainsi qu’au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) – le Prix Nobel de la Paix en 2007. Rien que ça !
Alors que tous les cinéphiles trépignent d’impatience en attendant “Avatar 2 : la voie de l’eau” (sortie en salles prévue en France le 14 décembre), il est bon de rappeler l’impact considérable du premier opus – détenant la “palme” du film à la fois le plus coûteux et le plus rentable de l’Histoire du cinéma – en termes de sensibilisation du grand public aux enjeux environnementaux, à sa sortie en 2009.
Résumé.En 2154, une équipe de terriens mi-militaires, mi-scientifiques cherche à extraire un minerai rare de Pandora, exolune (satellite naturel qui orbite autour d’une exoplanète, NDLR) à la végétation luxuriante. Un ex-marine est envoyé pour communiquer, via son avatar, avec les Na’vis qui y vivent en symbiose avec leur terre.”
Si Avatar constitue “plus une critique de l’impérialisme qu’un brûlot écologique“, Véronique Le Bris souligne néanmoins la conscience environnementale du réalisateur James Cameron – végétalien, adepte de plongée sous-marine et ami du chef amérindien Raoni – ainsi que la richesse de l’écosystème qu’il a imaginé, peuplé de créatures animales et de plantes aussi variées qu’interconnectées. Anecdote : Cameron aurait imposé des cours de botanique à tous ses acteurs !
Parmi les “100 grands films bons pour la planète”, il y a bien sûr des documentaires, de la science-fiction et de l’animation comme on l’a vu, mais aussi… des comédies ! En effet, quelle meilleure voie pour éveiller les consciences que celle de l’humour ?
“Don’t Look Up : Déni Cosmique” : du baume au cœur des scientifiques face à l’urgence climatique
Résumé.Une doctorante en astronomie (interprétée par Jennifer Lawrence) calcule qu’une comète va violemment percuter et détruire la Terre dans six mois. Son professeur (Leonardo DiCaprio) et elle tentent d’alerter les autorités, les médias et le public qui refusent de les croire, privilégiant leurs intérêts personnels plutôt que la survie générale.”
Face à un danger, la réaction de l’humain est souvent… le déni. C’est ce que dénonce le réalisateur Adam McKay avec “Don’t Look Up” (Ne regardez pas en haut), qui tire son titre d’une réplique de la présidente des Etats-Unis (la parfaitement horripilante Meryl Streep) dans le film. La métaphore coule de source : la comète représente, bien sûr, le réchauffement climatique.
Si les œuvres que nous avons retenu sont toutes d’origine américaine – à l’exception d’un film japonais, notons que Véronique Le Bris fait la part belle au cinéma français dans sa sélection, avec des films non moins marquants tels que le bijou absolu “Microcosmos” (1996), l’excellent “Demain” (2015), la sublime “Panthère des neiges” (2021) ou encore, sorti tout récemment, le percutant “Goliath” (2022).
“J’ai choisi de célébrer la beauté plutôt que de creuser le désespoir” : le photographe Vincent Munier raconte sa rencontre avec la panthère des neiges
Source : “100 grands films bons pour la planète” de Véronique Le Bris (Gründ /Arte éditions, 10/11/2022), 240 p., 22,95 €.
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