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Vainqueurs à deux reprises des Bleus cette année, les Danois affrontent l’équipe de France samedi, forts d’un style de jeu hérité d’une révolution opérée il y a près de vingt ans, par la volonté d’un seul homme : l’ancien sélectionneur Morten Olsen.
Temps de Lecture 2 min.
Il y avait quelque chose de pourri au royaume du Danemark. Dans son football, en tout cas. Nationalité mise à part, Morten Olsen n’a pas grand-chose à voir avec Hamlet. Pourtant, l’ancien libero de la Danish Dynamite, dans les années 1980, partageait l’avis du prince danois revisité par Shakespeare. Sélectionneur de l’équipe nationale du pays scandinave depuis 2000 – il y est resté au total quinze ans –, Olsen est entré dans une colère noire, en 2004, après une défaite de ses troupes.
« Nous sortons trop peu de bons joueurs ! Nous n’entraînons pas assez bien chez nous. Les joueurs ne pensent pas assez vite, la qualité des passes est médiocre et leur agilité laisse à désirer. Ça suffit pour jouer dans le championnat danois, mais ce n’est pas assez si nous voulons atteindre le sommet. »
Pour y remédier, Olsen embarque des coachs talentueux dans une retraite à la campagne, afin de mener une réflexion sur le sujet. Parmi eux, l’actuel sélectionneur du Danemark, Kasper Hjulmand – alors formateur à Lyngby –, dont l’équipe affronte l’équipe de France, samedi 26 novembre, lors de la Coupe du monde. De ce séminaire émerge une ligne directrice, le « fil rouge », qui infuse la manière dont est pratiqué le football dans le pays, y compris chez les plus jeunes. Loin des clichés sur le football scandinave, l’accent est mis sur la possession de la balle et un contre-pressing permanent à la perte de balle.
Au Danemark, le football a longtemps été tiraillé entre deux styles de jeu, incarnés par les deux plus grandes équipes de son histoire. D’un côté, la Danish Dynamite des années 1980, équipe de virtuoses bons vivants, quasi-incarnation de la lose magnifique ; de l’autre, les inattendus champions d’Europe 1992, au pragmatisme absolu et au collectif indissoluble.
Avec son parcours à l’Euro 2021 – une défaite en demi-finale contre l’Angleterre – et un jeu emballant, l’équipe actuelle semble mettre un point final au débat. Soudés autour de Christian Eriksen, leur maître à jouer revenu d’un arrêt cardiaque lors d’un match du dernier Euro, les Rouge et Blanc appliquent à la lettre les consignes de leur sélectionneur, nommé en 2020.
A sa manière, l’approche de Kasper Hjulmand évoque celle de Fabien Galthié au rugby. Comme le technicien lotois à la tête du XV de France, le coach danois a commencé, avant de prendre ses fonctions, par essayer de définir ce qu’était l’identité danoise. Celle du pays, pas de son football, pour entrer en phase avec lui. « J’ai rencontré une trentaine de personnes, des musiciens, des acteurs, des premiers ministres, d’autres entraîneurs des équipes nationales, des chefs d’entreprise… avec cette première question : “Qui sommes-nous ?” », relatait Hjulmand début novembre dans The Players’ Tribune.
Parmi les valeurs fondamentales qu’il inscrit à son tableau, l’entraîneur note la confiance, le collectif et l’éducation. Aussi se fixe-t-il comme objectif d’inspirer les footballeuses et footballeurs en herbe du pays. « A chaque rassemblement, le premier quart d’heure est consacré à notre identité, expose Kasper Hjulmand dans L’Equipe. Le collectif est au cœur de nos préoccupations. »
La notion de jeu est omniprésente dans la vision développée par le technicien de 50 ans, marqué à jamais par son « premier amour », l’équipe du Brésil de 1982. « Zico, Eder, Falcao, Socrates… IIs jouaient comme si le stade était une cour de récréation. Bien sûr, l’Italie l’a emporté cette année-là, mais la manière dont le Brésil s’exprimait était à couper le souffle. C’était ça, le football, et ça m’a obsédé », évoque le coach.
Malmené par la Tunisie pour son entrée en lice le 22 novembre dans le tournoi au Qatar (0-0), son Danemark n’est pas – encore – le Brésil. Mais vainqueurs à deux reprises de l’équipe de France cette année en Ligue des nations et garants d’un jeu ambitieux et léché, les jeunes pousses danoises, héritières des semences plantées par Morten Olsen il y a près de vingt ans, commencent à être mûres.
Retrouvez tous nos contenus sur la Coupe du monde 2022 au Qatar, du 20 novembre au 18 décembre.
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