Vous avez rendez-vous, jusqu’au 13 novembre, pour voter en ligne sur le site internet de La Dépêche du Midi afin d’élire les meilleurs joueurs et joueuses du rugby amateur tarnais. Elles et ils seront récompensés lors d’une cérémonie organisée le 24 novembre prochain. Place aux joueuses séniors.
L’unanimité ! Le staff, ses coéquipières, son entourage, les éloges dithyrambiques pleuvent sur Léa Vaysse. « Que ce soit dans les vestiaires ou sur le terrain, elle rassure, console et encourage. Elle dégage un calme olympien », admire Dany Linares, président de la section féminine de l’UAG, qui est intarissable pour énumérer ses qualités. « Elle est dotée d’un jeu au pied performant, que Romain Leullier a perfectionné, distribue le jeu avec clairvoyance (elle évolue à l’ouverture, ndlr) et ne s’échappe pas en défense. »
Tout naturellement, elle se retrouve donc capitaine d’une équipe qui vise la montée, sans se prendre la tête. « Moi aussi je l’aurais à coup sûr nommée capitaine », souffle Damien Cransac, l’ex-coach des féminines, auréolé de trois titres de championnes de France et un Grand Sud, qui a découvert la pépite lors d’un tournoi de cadettes, juste avant un déplacement à Bayonne. « Elle avait une telle aisance technique alliée à une telle intelligence de jeu que j’ai dit à Sabrina Delmas : ‘’Surtout, fais signer la numéro 6 à la fin du match.’’ Ce qui fut fait illico ! »
Pas étonnant que l’ex-capitaine d’Alban respire tant le rugby. Toute la famille Vaysse baigne dans ce sport, son père bien sûr, son frère Pierre, qui aurait pu évoluer à un haut niveau mais a privilégié ses études.
En attendant, le public de Laborie pourra apprécier ses qualités dimanche 13 novembre face à Millau, « une équipe pas facile à manier », dixit Dany Linares, qui compte sur Léa pour arraisonner les Aveyronnaises…
Pauline Labit a commencé le rugby au RC Revel qu’elle considère comme son club formateur. Elle a aussi joué pour la section scolaire du Lycée Touscayrats et dans les rangs du Castres Olypique jusqu’en seniors. Le rugby, elle le dit tout haut, c’est sa passion. Depuis une dizaine d’années déjà, Pauline, la nièce de Laurent Labit, entraîneur de l’équipe de France, perpétue le riche héritage familial.
Depuis la saison dernière elle a posé son sac de sport à l’Olympique Labruguière. Mais elle s’empresse de préciser qu’elle emporte toujours au stade son sac de sport pour les matchs et les entraînements… et son enceinte musicale pour l’ambiance dans les vestiaires, le bus et les troisièmes mi-temps ! Dans un groupe, Pauline est une meneuse sur le terrain… et en dehors, lors des extras !
À l’Olympique Labruguière, elle y a trouvé son cocon rugbystique : « On joue à 15, on a un très bon groupe, très soudé. Je suis fière de jouer dans ce club exigeant sur le plan sportif mais en même temps très familial. »
Dans ce cadre qui lui convient Pauline, avec son numéro 9 dans le dos, peut exprimer ses qualités de meneuse. Sa vitesse, ses appuis ou encore ses plaquages font d’elle une joueuse complète qui peut également « dépanner » comme demi d’ouverture. « Ce poste donne une autre vision du jeu, il y a plus d’espace pour s’exprimer », apprécie-t-elle
Titulaire d’un CAP petite enfance, elle cherche un travail en crèche. Mais lorsqu’on lui pose la question afin de savoir si elle aimerait évoluer dans le haut niveau du rugby féminin, sa réponse fuse comme l’éclair de l’évidence : « Le rugby pour moi, c’est une passion, pas un métier ! »
La demi de mêlée montredonnaise est hargneuse à souhait. Même battue, elle s’arrachera jusqu’au bout et montre l’exemple des valeurs de combattantes qu’on demande dans ce sport. Également éducatrice en U8, la capitaine des Lionnes ne compte pas ses bleus au milieu de ses brebis le lendemain.
Joueuse qui sort de grossesse et qui a redoublé d’efforts pour revenir au niveau. Elle a pris le rôle de capitaine parfois. Fidèle aux couleurs albigeoises depuis la création de l’équipe féminine du SCA, elle a tenu un rôle clef dans l’effectif.
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