Vous avez rendez-vous, jusqu’au 13 novembre, pour voter en ligne sur le site internet de La Dépêche du Midi afin d’élire les meilleurs joueurs et joueuses du rugby amateur tarnais. Elles et ils seront récompensés lors d’une cérémonie organisée le 24 novembre prochain. Place aux joueurs d'Honneur et Promotion Honneur.
Il avait un nom, il s’est fait un prénom. Hugo a de qui tenir. Robert, son grand-père était, le pilier emblématique des champions de France de deuxième division en 1972. Son père Stéphane a joué de nombreuses années à Carmaux et son oncle Philippe était le capitaine des champions de France juniors de 1991, à la différence près que papa et tonton ne jouaient pas en « tronche ».
Formé à l’école de rugby carmausine, il a suivi toutes les étapes de la formation, passant très près, en 2017, d’une finale du championnat de France avec ses amis juniors. Tout logiquement, il intègre par la suite les seniors et l’équipe première dont il est devenu l’un des cadres privilégiés et le capitaine actuel au bout de 17 années de fidélité à son club, même s’il n’a que 23 ans.
Ses qualités humaines en ont fait le leader de la jeune génération Carmausine et son bagage technique a rajouté ce petit plus qui lui a permis d’être retenu en 2018 et 2019 dans la sélection tarnaise seniors arrivée en demi-finale de la Coupe d’Occitanie.
Qui de mieux que son entraîneur Matthieu Thomas pour en parler ? « C’est un gros travailleur. Il est ingénieur dans la vie et il apporte son intelligence sur le terrain. Hugo a une grosse technique individuelle et il y a chez lui des postures et des gestes qui sont issus de la culture Hernandez. Très réservé, il ne se plaint jamais et malgré quelques lointains ennuis physiques, il fait preuve d’une force de caractère hors du commun. C’est un exemple pour notre groupe. »
Depuis petit, à l’école de rugby de Gaillac, Pierre Massoubre baigne dans le rugby. Après avoir garni les rangs des plus jeunes, puis ceux des Cadets, il intègre les Juniors Bélascain de Rodez puis de Lévézou-Ségala Aveyron alors qu’il suit ses études de STAPS. Ses origines le rappellent dans le Tarn, à Rabastens, où il va signer pour deux saisons en intégrant le groupe senior. Mais les amis, anciens « potes » de fac lui font signe afin de le faire venir du côté de Saint-Juéry/Arthès.
Peu importe, le rugby est en lui et il va enchaîner trois années en tant qu’éducateur au comité du Tarn de rugby. D’abord comme service civique puis comme emploi jeune, un temps durant lequel il aura en charge les sélections féminines du Tarn et interviendra dans les écoles, les centres de détention pour mineurs ou auprès des personnes en situation de handicap. Dans le même temps, il accompagne le club de Saint-Juéry pour intervenir dans les écoles, dans le cadre du développement du rugby dans la ville.
Tout un programme qui ne l’empêche pas d’évoluer comme talonneur dans les rangs des seniors de l’équipe du SJAO. Rude, adroit balle en mains, son éducation rugbystique l’aide à jouer les bons coups qui se présentent. Mais si le rugby vient à lui manquer, il peut aller voir jouer Louise, sa sœur, ancienne service civique du comité du Tarn et actuellement pilier de l’équipe féminine de Labruguière. Pierre se donne encore deux ou trois années comme joueur, avant de se consacrer… à l’entraînement.
Le troisième ligne et flanker Simon Prades est considéré comme étant le joueur emblématique de l’Aviron Castrais. Il a commencé sa carrière rugbystique en 2001, à l’âge de 5 ans, à l’école de rugby du club. Simon Prades a notamment été champion Midi-Pyrénées Juniors Philiponeau en 2013 et champion Midi-Pyrénées réserves 1re série en 2016. À 27 ans, il est un élément essentiel de l’Aviron Castrais.
Les dirigeants de l’Aviron mettent l’accent sur le fait que Simon Prades est un exemple pour les jeunes joueurs. Peu sanctionné par les arbitres, il est n’en est pas moins toujours à la pointe du combat. Il a le rugby dans la peau. Rien de plus normal puisque son père a également porté les couleurs du club. « Simon Prades est un joueur indispensable pour nous, qui a l’esprit club et qui, tous les dimanches, montre l’exemple à ses partenaires, salue justement son entraîneur Patrice Labit. C’est quelqu’un qui est ouvert à la discussion. Même s’il n’est pas du genre à beaucoup parler, il n’en reste pas moins un leader incontournable sur le terrain. Très souvent capitaine de l’équipe 1, il commence à avoir une expérience qu’il met au service de ses coéquipiers. En dehors, c’est un garçon très attachant et un très bon copain. »
Très investi au sein de l’école de rugby, il ne fait aucun doute que Simon Prades finira sa carrière à l’Aviron Castrais. C’est en tous les cas le chemin que prend cet enfant du club.
Cédric Cambus fait partie de ces rugbymen passionnés, dont le sang qui coule dans leurs veines a la couleur de l’ovalie. Plus ancien licencié du club (43 ans), il a commencé il y a maintenant près 27 ans au club du SARC Rabastens/Couffouleux en Juniors.
Cédric est venu au rugby tardivement – il est d’abord passé, jeune, par le karaté où il signait de bons résultats – car sa mère ne voulait pas qu’il pratique ce sport, trop violent à son goût. Pas suffisant pour le décourager. Puisque pour lui, le rugby est avant tout une histoire de famille. Son père, Christian, et son oncle, Jacques, ont tous les deux joué à Lisle-sur-Tarn. Benoît, son cousin, a quant à lui arrêté l’an passé au club lislois.
Cédric a évolué à différents postes, commençant notamment en tant qu’ailier, position dans laquelle il a obtenu le titre de champion de Pyrénées en 2001 avec l’équipe rabastinoise. Puis, après un crochet de trois ans du côté de Saint-Sulpice, « avec les potes », il est revenu à Rabastens pour monter dans la mêlée et occuper une place en troisième ligne, seconde ligne ou encore pilier.
Aujourd’hui entraîneur/joueur, il s’occupe avant tout de la réserve et rentre parfois un quart d’heure en fin de match pour aider l’équipe. « Pour moi, le rugby est ma seconde famille, je ne me vois pas faire autre chose le week-end. C’est vital, et je ne suis pas près d’arrêter. Et lorsque cela viendra, je souhaite aider le club en m’impliquant au niveau des dirigeants. » Une passion et une fidélité au SARC XV chevillées au corps.
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