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Mondial féminin de rugby: France-Italie, un air de revanche pour les Bleues
Les Françaises Jessy Tremouliere (au centre à gauche) et Gaëlle Hermet (au centre droit) se congratulent après leur victoire face aux Fiji en Coupe du monde de rugby dans le Northland Events Centre de Whangarei en Nouvelle Zélande le 22 octobre 2022
AFP
Des supporters de l’équipe italienne de rugby avant le match opposant la Squadra Azzura féminine à l’équipe japonaise le 23 octobre 2022 près du Waitakere Stadium à Auckland en Nouvelle Zélande
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Le XV de France féminin, dont l’objectif a toujours été “d’aller jusqu’au bout” du Mondial, devra se défaire des Italiennes, samedi (05h30 heures de Paris) en quart de finale, des joueuses que les Bleues connaissent presque par cœur.
Les coéquipières de Gaëlle Hermet s’apprêtent en effet à revivre au Northland Events Centre de Whangarei (nord) un moment déjà vécu trois fois cette année: écouter “Fratelli d’Italia” chanté à pleins poumons par des Italiennes archi-motivées et bien décidées à leur donner du fil à retordre, comme elles l’avaient déjà fait lors du Tournoi des six nations ainsi qu’en matches de préparation début septembre.
Si les Tricolores avaient battu les Transalpines lors du Tournoi (39-6) sur un score qui ne reflète pas un match durant lequel les Bleues avaient été chahutées et maladroites, leurs deux confrontations suivantes se sont soldées par une victoire peu convaincante à Nice (21-0), puis une amère défaite (26-19) à Biella, juste avant de s’envoler pour Auckland.
De quoi faire dire à l’entraîneur des Françaises Thomas Darracq, qui a reconduit l’essentiel de son XV titulaire contre l’Angleterre pour démarrer face aux “Azzurre”, que cette rencontre est la “belle” des deux matches de préparation.
Pour la deuxième ligne Safi N’Diaye, qui sera sur le banc samedi, “franchement, non, ce n’est pas une revanche: on en a discuté avec le préparateur mental, c’est du passé pour nous”.
“On a fait beaucoup de chemin depuis Biella et, en Coupe du monde, les matches sont complètement différents. S’il y a une revanche (à prendre), elle est pour nous, les joueuses, individuellement et collectivement. Parce qu’à Biella, on n’a pas montré ce qu’on savait faire, ce dont on était capable”, assure la joueuse aux 88 sélections.
Des supporters de l'équipe italienne de rugby avant le match opposant la Squadra Azzura féminine à l'équipe japonaise le 23 octobre 2022 près du Waitakere Stadium à Auckland en Nouvelle Zélande / AFP
– “Menaçante partout” –
“On y pense forcément parce que quand on a joué la dernière fois contre elles, on a perdu, mais ce n’est pas tant une revanche mais (de montrer) qu’on s’est reconstruit depuis les trois matches de poule”, abonde la deuxième ligne Céline Ferer.
Et puis, rappelle la Basque, dont c’est la dernière compétition avant de prendre sa retraite, “il n’y a pas le droit à l’erreur: soit tu gagnes, soit tu rentres à la maison”.
L’enjeu posé, qu’en sera-t-il du jeu ? Côté français, on souhaite, comme le résume Ferer, “garder ce cap sur la défense (214 plaquages face à l’Angleterre, ndlr) et continuer de progresser sur le secteur offensif”, c’est-à-dire faire mieux que lors du match contre les Fidji (7 essais).
Sans pour autant perdre de vue que l’Italie “est une équipe qui a une capacité à produire beaucoup de jeu, à être menaçante partout, qui a énormément grandi, évolué et a pris une vraie dimension”, analyse David Ortiz, l’entraîneur des Bleues en charge de la mêlée.
Enfin, souligne-t-il, “c’est une équipe également très tactique dans son approche, qui s’adapte, avec des joueuses capables de bien distribuer le ballon”.
Si les Françaises arrivent à se tirer du piège italien, un autre type de défi les attend en demi-finale: rien de moins que les “Black Ferns”, championnes du monde en titre, et à domicile, si ces dernières battent comme prévu les Galloises.

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