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Chalon Sur Saône
mer. 12/10/2022
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A moins d’un an de la Coupe du monde de rugby en France (8 septembre – 28 octobre 2023), le train du Mondial 2023 fait arrêt en gare de Mâcon durant deux jours, les 12 et 13 octobre. L’occasion pour l’AS Mâcon de s’adonner à un moment de convivialité entre deux matches, ce mercredi. Et de découvrir de l’intérieur cette animation présente en terre mâconnaise jusqu’à jeudi soir.
Après un entraînement collectif le matin et un repas en commun le midi, l’effectif mâconnais avait rendez-vous en début d’après-midi en gare de Mâcon pour aller visiter le train de la Coupe du monde 2023. Photo GM
Dans la bonne ambiance et la bonne humeur, notamment pour ce qui est de chambrer les retardataires. Photo GM
A l’intérieur du train, les Mâconnais ont pu découvrir les 4 wagons du train. Avec d’abord l’expérience immersive autour du match d’ouverture France-Nouvelle/Zélande, puis l’impact sociétal de l’événement, l’historique de la compétition, et enfin la découverte du trophée Webb Ellis de la Coupe du monde. Photo GM
Les joueurs mâconnais ont écouté religieusement les commentaire des différents guides. Photo GM
Ont été forcément curieux et intrigués notamment au moment de croiser l’équipement de travail de la mêlée. Photo GM
Et ont aussi pris quelques fourires. Photo GM
Les joueurs de Julien Veniat ont pu ainsi partager un bon moment de convivialité. Photo GM
Billy Rophia, centre néa-zélandais de l’ASM a pu poser devant le maillot de son pays, la célèvre tunique noire des All Blacks. Photo GM
Certains comme Billy Ropiha et Marius Bernini ont ensuite testé l’expérience immersive dautour du match d’ouverture France-Nouvelle/Zélande du 8 septembre prochain. Photo GM
Certains comme Billy Ropiha et Marius Bernini ont ensuite testé l’expérience immersive dautour du match d’ouverture France-Nouvelle/Zélande du 8 septembre prochain. Photo GM
Forcément pas banal. Photo GM
La visite s’est terminée par la découverte du Trophée Webb Ellis, propriété de l’Afrique du Sud depuis la Coupe du monde au Japon en 2019, que les Français espèrent conquérir en octobre 2023. Photo GM
Julien Veniat, entraîneur de l’AS Mâcon.
Julien Veniat (coas AS Mâcon)  : « Ca permet de s’imprégner de l’événement »
« C’est super sympa comme animation. Ca permet à tous les acteurs du rugby et à tous les Français de commencer à s’imprégner de ce bel évènement qu’on a la chance d’accueillir, c’est top. Et on se dit aussi que c’est bientôt là. Il faut vraiment mesurer la chance qu’on a.
Après, pour nous, ça faisait partie de la journée, après l’entraînement du matin et le repas en commun. Ca montre qu’il y a une bonne ambiance dans le groupe. On travaille bien, ça vit bien. Mais c’est aussi ça qui participe à toute cette frustration accumulée depuis le début de saison. On se dit qu’on n’est pas loin, qu’on n’est pas payé, que la réussite va tourner, mais il faut la provoquer et ne surtout pas se résigner. » 

Jean Courtin, directeur du site de Lyon France 2023 : « L’objectif du train, c’est d’amener la Coupe du monde dans les territoires »
En quoi consiste cette animation du train de la Coupe du monde 2023 présente pendant deux jours en gare de Mâcon ?
« Cela fait partie du France 2023 Rugby Tour qui traverse 51 villes en France, pendant 114 jours de tournée et 11.000 kms de rails parcourus. Pour nous c’est l’occasion de lancer les grandes célébrations autour de cette Coupe du monde qui aura lieu en France du 8 septembre au 28 octobre 2023. L’objectif est aussi de célébrer tous les rugbys, qu’ils soient professionnel, amateur, féminin, masculin, jeunes, seniors. C’est aussi pour cela qu’on travaille avec la ligue de rugby de Bourgogne Franche-Comté et les comités départementaux. Et c’est également l’occasion d’aller à la rencontre des territoires. Aujourd’hui, la Coupe du monde a fait une promesse : que 80% des habitants soient à moins de 2h d’un site de compétition. Ce train, c’est également l’occasion de ramener la Coupe du monde sur l’ensemble des territoires avec la surprise d’avoir le trophée Webb Ellis sur place. »
Pourquoi avoir choisi d’intégrer le site de Mâcon sur le trajet de ce train ?
« C’est un projet qu’on a mis en place avec la SNCF. Il y a beaucoup de raisons. On aurait aimé faire toutes les villes de France mais il a fallu s’arrêter sur les 51 villes qu’on pouvait parcourir. Il y a pas mal de contraintes logistiques et techniques côté SNCF. Le train reste entre 1 et 3 journées par gare. On a choisi Mâcon parce qu’il était indispensable de passer en Bourgogne Franche-Comté, notamment dans les plus grandes villes. On fait 4 dates (Dijon les 15-16/10, Besançon le 17/10 et Nevers, le 09/11). Mâcon reste une ville historique de rugby, ils sont parmi les plus vieux clubs du territoire. »
Qu’attendez-vous de cette opération en termes d’affluence et de retombées ?
« En termes d’affluence, ce ne sont pas forcément les chiffres qui sont les plus importants. Dans un train comme ça, c’est difficile d’avoir plus de 1500 personnes par jour. L’idée est plutôt de proposer une expérience immersive. On préfère que les gens prennent leur temps dans le train. Ils peuvent participer à des animations. Le temps de visite moyen est autour de 45 minutes. On espère avoir le maximum de gens qui viennent à notre rencontre, pour découvrir les différentes voitures, impliquer les écoles de rugby aussi, ainsi que des scolaires. Plus on a d’enfants qui viennent, mieux c’est. »
D’autres animations sont-elles prévues en Saône-et-Loire d’ici la Coupe du monde ?
« Ce projet restera le dernier gros projet d’animation des territoires que proposera l’organisation de la Coupe du monde. On va vraiment rentrer dans une phase d’exécution et de préparation. La Coupe du monde commence certes le 8 septembre, mais les premières équipes vont arriver à la fin du mois d’août. Je ne pense donc pas qu’il y ait d’autres projets de cette envergure sur Mâcon d’ici l’événement. » 

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