Battu dimanche 25 septembre à Drancy (29-26), le BRC compte une troisième défaite en ce début de saison et pointe désormais à la 11e place. Inquiétant…
Le Beauvais RC n’avait jamais connu cela. Ce dimanche, sur la pelouse de Drancy, le XV oisien a concédé une troisième défaite de rang (29-26) en autant de journées de championnat.
Celle-ci fait mal à la tête du candidat à la montée en Nationale 2 qui pointe aujourd’hui à la 11e et avant-dernière place de la poule 1, avec un faible capital de trois points (uniquement des bonus défensifs). « Je
Ce dimanche, et comme une semaine plus tôt contre le Servette Genève, les Beauvaisiens ont une nouvelle fois payé cher leur entame de match raté. Après neuf minutes, les Drancéens avaient touché à deux reprises dans l’en-but (12-0) et ils accentuaient même leur domination pour virer à la pause avec une avance confortable (22-9). « Nous avons encore couru après le score mais n’avons pas lâché ce qui est important, analysait le coach franco-argentin. On a encore vu nos points forts en conquête, mais aussi nos points faibles. La liaison entre avants et trois quarts n’est pas encore faite. Il faut relever notre niveau. »
Au repos le week-end prochain avant de recevoir Annecy (8e) le 9 octobre, le BRC a deux semaines pour trouver les solutions aux problèmes qui le minent. Et Esteban Devich prévient : « Si chacun s’améliore, nous relèverons la tête. Sinon… »
DRANCY – BEAUVAIS : 29-26
Mi-temps : 22-9.
POINTS – Drancy : quatre essais de Pernet-Demoret (2e), Scozzi (9e), Clément (26e), Asencio (56e) ; une pénalité de Perrod (32e) ; trois transformations de Perrod (9e, 26e, 56e). Beauvais : Deux essais de pénalité (79e, 80e) ; quatre pénalités d’Arland (22e, 39e, 40e, 47e).
BEAUVAIS : Grassignoux – Robert, Fitan (c), Bikadua, Charnay – (o) Arland, (m) Lemonnier – Gianninii, Corradi, Domolailai – Panizzo, Legent – Montes, Santacapita, Ekwah.
Entrés en jeu : Lauvray, Postiglioni, Figeac, Foloka, Schlienger, Paramelle.
Le Beauvaisien Arnaud Démare (7e) n’est pas encore parvenu à inscrire son nom au palmarès de Paris-Chauny, qui fêtait ce dimanche 25 septembre son centenaire. La victoire est revenue à l’Italien Simone Consonni au terme d’un sprint massif.
Finalement, un sourire a pris le dessus sur cette amertume qui lui brûlait les lèvres. « Faut que je la gagne un jour celle-là. Je reviendrai… » Arnaud Démare (Groupama-FDJ) n’a toujours pas fait son entrée au palmarès de Paris-Chauny, sa classique picarde. Ce dimanche, sur un boulevard Gambetta baigné de soleil et encadré de plusieurs milliers de spectateurs venus fêter le centenaire de la course, le Beauvaisien (31 ans) a une nouvelle fois trouvé plus fort que lui.
Classé 6e en 2019 et 5e en 2020, il a fait un poil moins bien en terminant à la 7e place du sprint massif remporté par l’Italien Simone Consonni (Cofidis), vainqueur pour quelques centimètres devant le Néerlandais Dylan Groenewegen (BikeExchange) et Jason Tesson (Saint-Michel-Auber 93), le premier Tricolore.

« Je suis très déçu, frustré même, soupirait Arnaud Démare en descendant du bus de son équipe où l’attendaient ses parents, Nadine et Josué. Je ne suis pas à ma place, car je me sentais très bien et je sais que je vais vite. »
Enfermé lorsque l’équipe Cofidis a viré en tête à la sortie du dernier virage à 350 mètres de la ligne pour mettre Consonni sur d’excellents rails, le vainqueur de trois étapes sur le dernier Tour d’Italie n’a jamais trouvé l’ouverture. « Il était mal placé dans le final et n’a donc pas eu la bonne rampe de lancement », lâchait sobrement son manager général, Marc Madiot. « Nous étions quatre devant à l’entrée de Chauny (ndlr : Askey, Le Gac, Sinkeldam et lui), raconte Arnaud Démare. Mais nous nous sommes fait déborder au dernier kilomètre en prenant une vague au moment où Ramone (ndlr : Sinkeldam) s’écarte, ce qui n’est pas dans nos habitudes. J’étais seul et il fallait vite que je reprenne d’autres roues, mais il était trop tard. Je remonte, mais c’était bouché devant moi… »
Pour la troisième année, c’est donc encore un sprint qui a scellé le verdict dans la course partie de Margny-lès-Compiègne. Quatre hommes se sont lancés à l’aventure avant Blérancourt, au moment de quitter l’Oise pour entrer dans l’Aisne (km 34). Clément Carisey (Go-Sport Lille Roubaix Métropole) et les Belges Ludovic Robeet (Bingoal Pauwels), Jorre Debaele (Minerva CT) et Rune Herregodts (Sport Vlaanderen Baloise) ont compté 2’25” d’avance en passant sous les arches du château de Coucy (km 85), un écart tombé à 1’10” à Saint-Gobain (km 105).
Derniers rescapés de cette offensive au long cours, Robeet et Herregodts ne possédaient plus que 40 secondes au premier passage à Caumont (km 160) avant que ce dernier ne tente un dernier baroud d’honneur vite éteint par la formation Arkéa-Samsic d’Hugo Hofstetter. L’attaque franche d’Anthony Turgis (TotalEnergie), vainqueur de l’édition 2019, n’a fait illusion que trois kilomètres avant qu’il ne soit repris aux portes de Chauny (km 197). Les sprinters pouvaient alors entrer en scène. Un seul manquait pourtant à l’appel. Tenant du titre, le Belge Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) n’existait pas au moment de l’emballage (42e à l’arrivée). Son jeune compatriote (20 ans) Arnaud De Lie (Lotto Soudal) – neuf victoires cette saison – restait aussi en retrait. « Jasper De Buyst, mon habituel poisson-pilote, n’était pas là aujourd’hui et j’ai dû me débrouiller seul, expliquait celui qui avait gagné une étape de l’Oise Juniors en 2019. Aux 300 mètres, j’ai pris du vent et quand je déclenche mon sprint, je suis trop loin. » Il coupait la ligne deux places (5e) devant un Arnaud Démare (90 succès en carrière dont six cette année) qui a toujours de l’appétit. « J’espère bien en gagner une en cette fin de saison car je ne suis pas émoussé. » Le Tour de Vendée (2 octobre), Paris-Bourges (6 octobre) et Paris-Tours (9 octobre), dont il est le vainqueur sortant, figurent à son programme. Et il sera revanchard.
© Rossel & Cie – 2022
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