Le déplacement dans la capitale était l'occasion pour certains joueurs de l'effectif d'entrer dans l'équipe. Notamment derrière. La déroute (52-3) ne leur a pas permis de marquer des points…
"Les rotations sont faites pour prendre sa chance et montrer qu’on veut exister dans cette équipe. Il n’y a aucune excuse." Mathieu Acebes, le capitaine de l’USAP, n’a pas mâché ses mots, à la fin de la déroute de son équipe, samedi soir, contre le Stade Français (52-3). S’il a évidemment évité de jeter nominativement la faute sur certains joueurs, et reconnu que sa propre prestation n’avait pas non plus été au niveau, l’ailier a touché du doigt l’une des limites actuelles de Perpignan : au-delà du groupe qui s’est montré performant face à des cadors à la maison (Toulon et Castres), l’effectif manque cruellement de profondeur.
Pour se maintenir, et parce qu’un sans-faute à Aimé-Giral reste compliqué à garantir vu la densité et la force des adversaires, il faut être capable de faire des "coups" à l’extérieur. Prendre quelques bonus défensifs en route et tenter même de ramener une victoire. L’USAP l’avait fait à Pau (bonus défensif), mais Bayonne a aussi performé à Brive (bonus défensif) et Brive a gagné à Perpignan (avec le bonus offensif)…
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Même s’ils ne l’ont jamais formulé ainsi, les Catalans pensaient bien pouvoir faire quelque chose à Paris. Et c’est aussi pour ça que le staff avait décidé de ne faire tourner que très partiellement. Quelques ajustements, avec des entrants attendus, appelés à faire leurs preuves, notamment derrière, où les cartes peuvent être rebattues. On était loin de la très large rotation à La Rochelle (défaite 43-8).
Jake McIntyre, arrivé cet été, avait l’occasion de montrer ce qu’il valait. Barré jusque-là à l’ouverture par un très bon Tedder, il devait profiter de son déplacement dans la capitale pour s’exprimer. Il a été totalement défaillant. Incapable de voir le jeu, catastrophique en défense, et surtout très souvent à contretemps. Sans doute conscient de la piètre qualité de sa prestation, il a essayé de miser sur l’exploit personnel en deuxième mi-temps. Avec pour conséquence, un essai offert à Paris… Une image désastreuse psychologiquement parlant à un poste où la confiance joue énormément.
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À l’arrière, où il est pour le moment deuxième dans la hiérarchie derrière un Lucas Dubois pourtant moins tranchant que l’année dernière, Boris Goutard, arrivé lui aussi cet été, avait aussi l'opportunité de s’exprimer. Déjà à La Rochelle, sa prestation plutôt bonne durant le match, avait été gâchée par un carton jaune, qui a été suivi de trois essais encaissés par son équipe en fin de rencontre. Là, c’est encore différent. À l’image de son équipe, il a été transparent. Et si dans ces conditions il était difficile de le voir dans des schémas offensifs, c’est défensivement qu’il pouvait prouver. Notamment dans le combat. Résultat, on l’a vu incapable de donner de l’air au pied, rarement bien placé en second rideau, et surtout, absent à la réception du jeu aérien. Symbole de cela : une chandelle, en milieu de première période, sur laquelle trois Catalans se regardent, dont Goutard, préposé à sa réception, les bras ballants, pendant qu’un Parisien se régale de récupérer la balle…
Pour l'ailier Théo Forner, la situation est encore différente. Lui, âgé de 20 ans, est encore un jeune en formation. Un homme de base d’ailleurs de l’équipe des Espoirs. Ses belles prestations lui donnent l’occasion de s’entraîner avec les pros, mais aussi d’avoir un peu de temps de jeu (165 minutes). Comme contre La Rochelle, où déjà il avait été titulaire, il a pris conscience de tout ce qui lui reste à travailler pour être au niveau. Défaillant sur de nombreux plaquages car décalé dans son placement, il doit faire de sérieux progrès à faire en défense.
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Il serait injuste de tirer des conclusions péremptoires de ce match, tant la prestation globale de l’équipe a été indigente. Mais derrière, il y avait des places à prendre pour la suite. Pour les candidats, le train est passé, il est rentré à Perpignan sans eux, et il faudra attendre le suivant…
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ce serait cruel de jeter la pierre aux seuls joueurs que se soient les habituels titulaires ou ceux qui jouent peu qu'ils jouent devant ou derrière , le premier responsable de tout cela est il me semble le président qui a laissé partir nos deux meilleurs éléménts Jaminet et Delguy, alors qu'ils étaient sous contrat pour récuperer de d'argent avec lequel il n'a pas investi dans des joueurs de niveau TOP XIV mais de plus bas et qui compte sur des miracles a chaque matchs. car la bonne volonté des joueurs ne peut toujours etre mise en cause car dans ce domaine comme dans bien d'autres on peut difficilement donner plus que ce que l'on a . Après on pourra toujours parler du staff qui fu en son temps le meilleur…… mais de PRO D2
Vous étiez en manque depuis quelques jours !
Nous non…..
c'est tout? il est vrai que vous ne pouvez dire grand chose sans nier l'evidence encore une fois ouvrez lzs yeux que diable !
Et tu propose Quoi
Une révolution ?
Et bien demain rdv au stade au moulin a vent tu aura les joueurs les staffs
Quelques dirigeants le président
Et tu t'explique de vive voix au lieu de le faire derrière un clavier
Moi ji serait
Allez a demain bonne nuit

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