Rugby
Addict
Hier à 18:05
Nadir Medgoud (Paris) C’est lui, le nouvel électron libre du Stade Français. Un club qu’il a rejoint tard dans l’été, après avoir rompu son contrat avec Rouen pour pouvoir (re)goûter au Top 14 plus tôt qu’il ne l’aurait imaginé. Megdoud, c’est ce profil d’ovni parfait : un garçon qui quitta le rugby professionnel aussi vite qu’il l’avait connu sur un coup de tête, pour de la Fédérale 2. Trois ans plus tard, l’international algérien évolue 5 divisions plus haut, puisque la Nationale a fait son apparition. Et ce n’est pas pour autant qu’il n’est pas l’une des plus grandes satisfactions du club parisien en ce début de saison. Titularisé 2 fois, remplaçant à Lyon, l’ancien briviste a déjà montré un gros panel de qualités en moins de 200 minutes passées sur le pré. Sans marquer pour l’heure, certes, mais en prenant soin d’exposer à la vue de tous des qualités de punch et de duel assez exceptionnelles. Le week-end dernier encore, à Bordeaux, l’ailier de 25 ans fut certainement le plus remuant des hommes de la capitale, malgré des conditions difficiles. En seconde période, c’est notamment lui qui amorce une relance aussi loufoque que géniale, pour finalement décaler Macalou après un double appui, de la tergiversation et une feinte de passe. Au bout, se créait la plus grosse occasion du match, le Tricolore passant à un rien de marquer. Paris n’a pas gagné, mais Megdoud, lui, a à nouveau marqué des points… PRO D2. Nadir Megdoud n’en pouvait plus du rugby pro, mais il brille à nouveau avec Rouen Abraham Papali’i (Brive) C’est peu de dire qu’en 4 matchs disputés dans l’Hexagone, le Néo-Zélandais est déjà devenu l’homme de base du système des Brivistes. Surpuissant et en quête permanente de ballons pour aller frontalement défier la ligne adverse, Papali’i est le joueur qui fait avancer le CAB en ce début de saison. Doté d’un gabarit colossal (1m94 pour 125kg), l’ancien treiziste a fait des ravages dans toutes les défenses qu’il a affrontées, pour l’heure. Sa marge de progression ? Elle consistera à s’avérer plus juste dans ses choix et avoir moins de déchet, afin de faire passer ses prestations de remarquables, à exceptionnelles. Après quoi il postulera certainement pour le titre de meilleur numéro 8 du championnat, même si la concurrence est extrêmement rude… TOP 14. Abraham Papali’i, le tank issu de la plus pure tradition des numéros 8 brivistes Gaël Dréan (Toulon) Voilà une gueule, un talent et une soif d’apprendre qui font plaisir à voir en ce début d’exercice 2022/2023. Débarqué de Fédérale 1 à l’intersaison, le Breton n’a pourtant l’air en rien effrayé, ni même timoré. Très bon en match de préparation, l’ailier de 21 ans a récidivé depuis, cette fois en championnat. Après 5 journées, Dréan compte 2 titularisations pour 2 essais marqués… À son débit, on pourra noter qu’il doit encore lever un peu plus la tête où moment où il déploie sa foulée. Mais alors à son crédit, les louanges pleuvent ! Rapide, fort dans les duels et hargneux en défense, l’ancien rennais fut par exemple l’un des seuls toulonnais à surnager lors de la piètre défaite en Catalogne il y a 10 jours. Et profite pour l’instant de la confiance que lui accorde le staff, en l’absence des Cheslin Kolbe ou Gabin Villière, que l’on verrait bien très vite devenir son mentor… TOP 14. Qui est Gael Dréan, le nouvel ailier du RCT qui marche (déjà) dans les pas de Gabin Villière ? Alexandre Roumat (Toulouse) Quelle renaissance ! Quelque peu rentré dans le rang avec l’UBB lors des deux dernières saisons, le Dacquois d’origine réalise des débuts resplendissants sous le maillot toulousain cette année. Mobile, technique, intelligent et loin d’être ridicule au contact (son habituel point faible), le troisième ligne de 25 ans brille chez les Rouges et Noirs, avec qui il a déjà connu 4 titularisations. Et si certains le voyaient réellement se mettre en danger à Ernest-Wallon, où la concurrence des Tolofua, Cros, Jelonch, Elstadt et des autres était censée lui faire pas mal d’ombre en ce début de saison surtout, les blessures des uns et surtout ses performances 4 étoiles lui permettent d’enchaîner pour l’instant. Que ce soit en 8 ou sur le flanc de la mêlée, Roumat brille et semble parfaitement se retrouver dans la philosophie de jeu toulousaine. Celle qui pourrait clairement lui faire franchir un cap dans sa carrière, s’il continue dans cette lignée. Arno Botha (Lyon) Pour dire vrai, on a longuement hésité entre Botha et Maraku, pour la dernière place de cette liste subjective. Mais parce que Maraku était un talent extraordinaire en ProD2 l’an passé et que l’on se doutait qu’il franchirait le pas aisément avec le Top 14, on a choisi le Sud-Africain. Déjà parce que si l’on savait l’ancien joueur des Bulls puissant et agresseur de ligne, on ne pensait pas qu’il prendrait autant d’importance si rapidement dans l’équipe rhodanienne. Les raisons sont multiples : Jordan Taufua, le capitaine de la fin de saison dernière des Lyonnais, s’est blessé, et Arno Botha a plus que saisi l’opportunité ! Excellent à Brive lors de la 1ère journée, l’ancien munsterman est quelque peu moins en vue depuis mais fait plus que le job derrière la mêlée du LOU. En témoignent ses 2 essais inscrits en 4 titularisations et surtout son abattage immense, tandis que sa fiabilité téchnique est un vrai gage de sécurité pour Lyon. Qui est du coup beaucoup plus patient, concernant l’absence de Taufua… TOP 14. Qui est Arno Botha, le Sud-Af qui a annoncé la couleur avec le LOU lors de la 1ère journée ?
Top 5 Rugby
1.
03/10/2022 12:46
Philippe Saint-André a du mal à encaisser la défaite face au Stade Toulousain
2.
Hier à 16:30
Clermont : large turnover opéré par Jono Gibbes face au Stade Toulousain ?
3.
Hier à 19:20
Discipline : Meafou et Elissalde convoqués devant la Commission
4.
Hier à 17:45
Bayonne : un forfait de taille pour la réception de La Rochelle
5.
03/10/2022 12:00
Toulouse : une nouvelle prolongation majeure en bonne voie !
Rugby
Addict