Son but ? Réécrire « une histoire visuelle de l’Afrique du Sud queer et trans afin que le monde entier sache que nous existons, que nous résistons et que nous persistons ». Son outil ? La photographie. Sir Zanele Muholi – comme se fait appeler l’artiste non binaire –, née en 1972, devenue chevalier des Arts et des Lettres en 2017, est invitée à la Maison européenne de la photographie (MEP) pour sa première rétrospective en France.
L’exposition devait arriver dans la foulée de celle la Tate à Londres en 2020, mais le Covid-19 en a décidé autrement. L’avantage est de découvrir, à Paris, les cinq toiles réalisées par l’artiste qui, pandémie oblige, ne pouvait plus courir le monde avec ses appareils et s’est mise à l’acrylique. Par l’application WhatsApp, à son rythme, avant son arrivée en France, Zanele Muholi a répondu à nos questions.
Le Point : Exposer sur le continent africain et sur le continent européen, quels sont les enjeux d’une première rétrospective en France, après Londres, dans votre carrière ?
Zanele Muholi : La rétrospective sur le continent africain a été un défi en raison de nombreux facteurs, je n’en citerai que deux : premièrement, l’identification et la sécurisation d’un espace d’exposition qui soit « queer friendly » et ouvert aux politiques LGBTQIA + [lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles, NDLR] et, deuxièmement, la nature du contenu présenté. Dans la plupart des lieux en Afrique, les droits des personnes LG […] Lire la suite
Plusieurs architectes se mobilisent au côté d'habitants de la cité populaire du Mirail, à Toulouse, pour éviter la destruction de 1.400 logements des années 1960, plaidant leur réhabilitation et dénonçant un projet désastreux sur le plan écologique et économique.Le "Grand d'Indy", barre massive de onze étages, se détache au dessus des arbres, non loin du lac de la Reynerie. L'immeuble, érigé en Y, abrite 243 logements sociaux et doit être détruit en 2023.Six autres bâtiments du quartier sont condamnés à disparaître pour laisser place à de plus petits, allant du pavillon individuel à l'immeuble collectif, suivant un plan soutenu par l'agence nationale de renouvellement urbain."Alors même qu'on manque de logements à Toulouse, c'est une aberration !", s'emporte Michel Retbi, architecte du collectif opposé au projet.Toulouse, quatrième ville de l'hexagone avec plus de 493.000 habitants, figure en zone immobilière tendue en raison d'une offre insuffisante.La démolition des ensembles bâtis par les architectes Candilis, Josic et Woods, inspirés de Le Corbusier, n'est plus défendable dans le contexte actuel de flambée des prix des matières premières et de crise climatique, selon le collectif."Démolir et reconstruire coûte trois fois plus cher que réhabiliter" et "le bilan carbone d'une démolition est le triple de ce que représente une réhabilitation", assure M. Retbi.La rénovation du quartier, à quinze minutes en métro du centre-ville, pourrait se mener sans démolition, martèlent-ils, plaidant pour un moratoire sur les destructions et un concours d'architecture pour imaginer le Mirail du futur.- Logements spacieux -Baptisés des noms de compositeurs et de peintres (Le Tintoret, Messager, etc.), ces grands ensembles "font partie des rares bâtiments qui n'ont pas bougé après AZF", précise Gilbert Pedra, autre membre du collectif.L'explosion de l'usine d'engrais AZF en 2001 a fait 30 morts et détruit ou endommagé près de 30.000 édifices.Ceux du Mirail ont conservé "une structure saine", assure l'architecte, poursuivant dans un éclat de rire: "les logements de luxe en plein centre-ville de Toulouse sont moins bons que ça, et en espace et en qualité, et c'est un architecte qui vous le dit !"Les appartements, presque tous logements sociaux, vont du T2 au T6 et sont "super", sourit Jacques Rovaris, 79 ans, qui occupe depuis plus de 40 ans un T2 au cinquième étage du Grand d'Indy.Avec 66 m2, un séjour lumineux et un large balcon d'où il voit les Pyrénées par beau temps, le retraité se dit "heureux". Un relogement dans "un appartement bien, mais plus petit" lui a été proposé, mais il "ne demande pas à partir, juste à faire quelques petites améliorations"."On peut imaginer toutes sortes de réhabilitations", assure Michel Retbi. Un argument appuyé par la présidente du conseil national de l'ordre des architectes, Christine Leconte, et les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, lauréats du prix Pritzker 2021.- Mauvaise image - Ces bâtiments sont vus comme "des cages à lapin" et pâtissent d'une "mauvaise image", regrette Claire Martin, membre du collectif, regrettant l'"association faite entre la paupérisation du quartier et le bâti".Leur destruction s'inscrit dans la volonté politique de transformer le Mirail, miné par le trafic de drogue. Les autorités souhaitent créer de la mixité sociale en diminuant la part de logements sociaux au dessous de 50%.Si l'opération est onéreuse – le coût de la seule destruction est estimé à plus de 87 millions d'euros – Gaëtan Cognard, maire du quartier, assume ce choix: "les architectes pensent aux bâtiments, moi aux habitants"."Il s'agit de démolir maintenant pour nos générations futures", argue-t-il, estimant que les émissions de carbone d'une reconstruction aux normes actuelles seront compensées sur le long terme.Quant au manque de logements, "on ne va pas arrêter tous les chantiers de démolition, surtout quand" ils visent à "renouveler et améliorer le cadre de vie des habitants", estime-t-il.Un objectif auquel peine à croire Brigitte Touillet, 69 ans, habitante opposée au projet. Elle cite un autre secteur du Mirail où "ils ont construit des petits cubes partout"."On nous dit que cela a fait plus de mixité sociale, mais rien n'a changé. Quand on sort du métro, on peut toujours acheter toutes les herbes qu'on veut", raconte-t-elle, en allusion au trafic de drogue.cha/fpp/gvy
Deux jeunes militantes thaïlandaises pro-démocratie ont entamé le 18 janvier 2023 une grève de la faim en prison pour demander la libération de plusieurs activistes arrêtés pour crime de “lèse-majesté” – c'est-à-dire pour avoir critiqué la famille royale. Notre Observatrice, leur avocate, détaille comment ce motif permet largement de museler l’opposition démocratique. Badigeonnées de peinture rouge pour imiter le sang, Tantawan "Tawan" Tuatulanon et Orawan “Bam” Phuphong, deux jeunes militantes
Selon des prévisions de Météo-France, Le temps dimanche sera nuageux sur le nord-ouest, gris sur le sud-ouest, et variable ailleurs. Le ciel sera gris dès le lever du jour, de la Bretagne au Nord Pas-de-Calais. Ailleurs au nord, quelques éclaircies, contrariées par des nappes de grisaille et parfois des brouillards givrants.
Un parquet international chargé de rassembler des preuves du crime d'agression commis par la Russie en Ukraine peut être établi "rapidement", dans une "première étape" avant la mise en place d'un tribunal spécial, a estimé vendredi le commissaire européen à la Justice Didier Reynders.
Med Hondo, la voix française d'Eddie Murphy ou de l'âne de Shrek, est mort
La Bélarusse Aryna Sabalenka, 5e mondiale, a remporté samedi l'Open d'Australie, son premier titre du Grand Chelem, en battant en finale à Melbourne la Kazakhe et 25e mondiale Elena Rybakina 4-6, 6-3, 6-4.
Voici – Le comédien et metteur en scène Gérard Caillaud est mort à l’âge de 76 ans
Srdjan Djokovic, au centre d'une polémique à l'Open d'Australie liée à des supporters pro-russes, a annoncé qu'il renonçait à assister à la demi-finale de son fils Novak, vendredi 27 janvier à Melbourne, pour ne pas attiser les tensions.Lire la suite sur FRANCE 24
VOICI – Astérix et Obélix : pourquoi il y a eu de nombreux blessés sur le tournage du film
Le report de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, contesté par les syndicats et l'essentiel des oppositions, "n'est plus négociable", a affirmé Élisabeth Borne dimanche, à la veille du début de l'examen du projet en commission à l'Assemblée.
Changer d'aire pour pouvoir respirer: depuis 2013, sur un terrain d'accueil de gens du voyage près de Lille pris en étau entre une centrale à béton et une briqueterie, des femmes mènent le combat pour revendiquer un environnement vivable."Qui habiterait à côté de ces usines? Normalement pas des êtres humains". Dans la cuisine de sa baraque, au côté de ses trois soeurs, Sue Ellen Demestre affiche une indignation intacte après une décennie d'engagement. Sa famille est sédentarisée, de fait, depuis 15 ans sur cette aire, où se serrent selon son décompte quelque 280 personnes. Un rideau d'arbres les séparent de la centrale à béton, un talus d'une concasserie de gravats. A l'origine, des familles avaient établi un campement "sauvage" sur un terrain tout proche pour y passer l'hiver. En 2007, une aire d'accueil est créée, la loi Besson imposant aux communes de plus de 5.000 habitants d'en disposer. D'abord satisfaits, les occupants déchantent quand apparaissent gale du ciment, conjonctivites et problèmes respiratoires, rapporte Sue Ellen. Sans compter le bruit et le ballet des camions. Mais faute d'autre solution et pour scolariser les enfants, ils prennent racine. Jusqu'à ce qu'en 2013, les Briqueteries du Nord s'installent. C'est la nuisance de trop, des femmes, dont la mère de Sue Ellen, créent un collectif, Da so vas, "Tendre la main" en dialecte tzigane. Pétitions, manifestations, réalisation d'un film s'enchaînent.- "On paie pour mourir" -"On a perdu notre belle-sœur de 42 ans d'un cancer généralisé. Son frère a aussi eu un cancer. Sur dix naissances, sept enfants finissent asthmatiques. Les personnes âgées ont des bronchites à répétition", liste Sue Ellen, qui pointe un "racisme environnemental". "Ici, on paie pour mourir", lâche sa sœur Lisa, car les occupants payent un loyer. "En juillet-août, c'est invivable: vous posez un téléphone, en deux minutes il est couvert de poussière". Sa nièce de 20 ans, mère de deux filles de 9 mois et 6 ans, sort le moins possible sa cadette, qui souffre de problèmes respiratoires et d'irritations des yeux. Aucun lien officiel n'a été établi entre l'état de santé des résidents et la pollution du site. En novembre 2020, la préfecture a demandé à la société bétonnière CCB d'évaluer à ses frais ses émissions. Les mesures seront réalisées "au deuxième trimestre 2023", assure CCB. Jusque là, aucun bureau d'études n'a accepté d'intervenir en raison du "risque de dégradation" du matériel par les résidents, plaide la société. "On peut faire toutes les mesures qu'on veut, de toute façon il y a de la poussière et elles ne veulent plus vivre là", balaie l'élu référent de la métropole lilloise pour les gens du voyage, Patrick Delebarre. La relocalisation de cette aire est désormais actée dans le Schéma Départemental d'Accueil des Gens du Voyage. Mais trouver d'autres terrains est complexe, souligne-t-il. - Une mobilisation "unique" -"La loi demande aujourd'hui qu'on mette ces gens dans des lieux salubres", alors qu'à l'époque, "la façon de voir consistait à dire +la loi oblige à les mettre dans un coin, mettons-les dans un coin+". Le Schéma départemental prévoit des terrains familiaux ou de l'habitat adapté, mêlant maisons et emplacements pour caravanes, car les aires "ne correspondent plus aux attentes des gens du voyage du Nord", largement sédentarisés, explique-t-il.  Les communes de Ronchin et Hellemmes cherchent des terrains mais "on n'a plus beaucoup de parcelles publiques constructibles" et la place manque, affirme la mairie de Ronchin.  Pour William Acker, juriste issu de la communauté des gens du voyage, le combat des femmes de cette aire, "parmi les pires" de France, est unique "même à l'échelle européenne". "Habituellement, les luttes sont éparses et s'épuisent très vite, le public des aires d'accueil ne peut pas se permettre de s'opposer frontalement à l'administration". "Qu'on le veuille ou pas, ils ont réussi à nous sédentariser", résume Sue Ellen. "Mais je veux qu'on le soit à notre façon. On veut aussi que plus tard nos enfants ait un boulot qui leur donne envie de se lever le matin".bj/cab/cbn
Dans un entretien accordé à « Femme Actuelle », l’ancienne présentatrice et son mari livrent un témoignage fort sur leur quotidien avec la maladie, la peur de la mort et la force de leur amour.
Il était une fois, à Vitry-sur-Seine, le petit Lucas Hauchard, à peine pré-ado et déjà accro aux jeux vidéos. Une découverte va changer le cours de sa vie, c’est celle de la plateforme de vidéos en ligne de Google : Youtube, et le contenu de ses créateurs, alors surtout axé Gaming.Dès 2008, excité par ce qu’il voit, il lance ses premières vidéos à l'âge de quinze ans avec des vidéos sur Dofus ou Call of, et au fur et à mesure, de plus en plus des vidéos un peu débiles où il se met en scène avec
Aucune date de sortie n'est connue pour la France, mais c'est ce jeudi 26 janvier 2023 que Paramount+ (USA) a mis en…
Voici – "J’ai tendance à devenir hyper agressive" : Louane atteinte de TDAH, elle raconte son quotidien difficile
Laura Felpin a fait quelques confidences sur sa vie sentimentale dans le podcast de Lauren Bastide, La Poudre.
Voici une sélection de 7 BD pour célébrer l’édition 2023 du plus grand festival BD du monde, qui fête cette année son 50e anniversaire du 26 au 29 janvier.
La réclusion criminelle à perpétuité a été requise vendredi contre Bruno Garcia-Cruciani, 46 ans, jugé en appel aux assises de Corse-du-Sud pour le féminicide de son ex-compagne, Julie Douib, en 2019 à l'Ile-Rousse."Bruno Garcia-Cruciani n'a pas laissé une seule chance à Julie Douib de s'en sortir", a-t-elle assuré, rappelant qu'il "l'a traqué" avant de la tuer par balles le 3 mars 2019 à l'Ile Rousse, en Corse.
La Bélarusse Aryna Sabalenka, 5e mondiale, a remporté ce samedi l'Open d'Australie, son premier titre du Grand Chelem, en battant en finale à Melbourne la Kazakhe et 25e mondiale Elena Rybakina 4-6, 6-3, 6-4. Avec ce titre, la joueuse de 24 ans va retrouver lundi le deuxième rang mondial, le meilleur classement de sa carrière.
La réclusion criminelle à perpétuité a été requise contre Bruno Garcia-Cruciani pour le féminicide de son ex-compagne Julie Douib en 2019 à l'Île-Rousse en Corse. "Bruno Garcia-Cruciani n'a pas laissé une seule chance à Julie Douib de s'en sortir", a déclaré la magistrate des réquisitions.

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