Assia Khalfaoui, formée à Pont-du-Casse et au SUA, s’envole demain avec l’équipe de France pour disputer la Coupe du Monde. Le Graal pour cette passionnée, à seulement 21 ans…
Comment avez-vous appris la bonne nouvelle ?
J’étais blessée (accromio durant un stage cet été, guérie depuis). Donc j’étais chez moi, sur mon canapé, en attendant l’appel. C’était très, très long, très stressant ! Quand ça a sonné, une montée de stress supplémentaire ! Puis beaucoup de joie. C’était plein d’émotions, l’adrénaline qui redescend. Et forcément beaucoup de fierté.
On imagine qu’après l’annonce officielle, vous avez reçu beaucoup d’appels et de messages du Lot-et-Garonne…
Oui bien sûr et ça me fait plaisir de représenter le coin d’où je viens, même si je joue à Bordeaux désormais. Je n’oublie pas. Et ça fait toujours plaisir d’avoir le soutien de ses anciens clubs.
Qu’est-ce que ça représente pour vous de porter le maillot de l’équipe de France, qui plus est lors d’une Coupe du Monde ?
C’est une très grande fierté. On se dit que si on a été sélectionnée, c’est parce qu’on a montré de bonnes choses. Représenter son pays, c’est quelque chose d’énorme. Encore plus durant une Coupe du Monde parce que quand on est jeune et qu’on fait du rugby, c’est un rêve.
Vous avez 21 ans. En quelques années, votre carrière a explosé.
Dès ma première saison à Bordeaux, après avoir quitté le SUA, j’ai participé à quelques stages avec l’équipe de France mais rien de concret. Après, c’est allé très très vite. Le pôle France, puis à cause du Covid, j’ai sauté les moins de 20 ans et j’ai directement rejoint le groupe des "grandes". C’est allé très vite en très peu de temps.
Et lors du dernier Tournoi des VI Nations, vous vous êtes véritablement installée dans le groupe.
J’ai été titulaire contre l’Ecosse puis remplaçante sur les autres matches.
Qu’avez-vous pensé du niveau international ?
C’est clairement une marche supplémentaire par rapport à ce qui est proposé à l’heure actuelle en championnat. Il y a plus de jeu, plus de vitesse, plus d’impact. Tout est décuplé. C’est beaucoup plus de plaisir quand on est joueuse, mais aussi plus de stress. C’est un contexte particulier. Mais jouer avec les meilleures, et contre les meilleures, c’est un super challenge qui me fait grandir.
Il y a eu quelques surprises dans la liste du XV de France féminin qui disputera la Coupe du Monde. À quoi va ressembler cette équipe selon vous ?
On est relativement des jeunes, avec des joueuses polyvalentes à plusieurs postes. Il y a un renouveau de l’équipe de France, un second souffle. Je crois qu’on a l’une des meilleures équipes. Je fais confiance au staff. Ils ont dû prendre l’équipe qui leur semblait la meilleure.
Quel est le programme avant le coup d’envoi de la Coupe du Monde ?
Nous sommes arrivées samedi à Marcoussis. On y reste jusqu’à jeudi après-midi. Puis c’est le grand départ pour Auckland. Le premier match aura lieu le 8 octobre (contre l’Afrique du Sud). Ça nous laisse un peu de marge pour se régler. Mais ce sera aussi très rapide avant le début de la compétition.
Les Bleues ont été défaites lors du dernier match de préparation en Italie. Faut-il s’en inquiéter ?
Je pense que ce n’est pas le résultat qui comptait ce jour-là, même si on espérait une victoire là-bas. C’est toujours plus rassurant de partir avec deux succès. Mais je pense qu’on a toutes conscience que c’était une erreur de parcours. On apprend de ses défaites. Ça ne représente pas l’image de cette équipe de France et ce qu’on est capable de produire.
Vous partez avec quel objectif sur cette Coupe du Monde ?
Clairement, être championnes du monde. Il y a des équipes qui auront aussi le statut de favorites comme la Nouvelle-Zélande, l’Angleterre et le Canada. On rêve de les jouer, et surtout de les battre.
Une Coupe du Monde, c’est aussi une aventure humaine exceptionnelle…
On est loin de chez nous, de notre famille, de nos amis. On est à l’autre bout du monde, plongé dans une compétition qui est dure physiquement et mentalement. On trouve de la force dans le groupe par les moments qu’on vit ensemble. C’est quelque chose de fort.
Si vous gagnez la Coupe du Monde, la ramènerez-vous à Agen et Pont-du-Casse ?
Je l’espère !
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