6 NATIONS 2023 – Les Bleus étaient au complet pour la première fois, ce mercredi à Capbreton où ils sont en stage pendant deux semaines. Surtout, ils étaient soutenus par près de 3000 personnes, dont une grande partie de jeunes supporters…
Après l'intimité de la séance à huis clos de mardi, le XV de France a participé ce mercredi à un entraînement devant une foule venue en nombre. Toutes les écoles de rugby de Capbreton et sa région avaient en effet été conviées à assister à cette séance à haute intensité. L'ambiance étaient chaleureuse grâce au soutien de 2300 jeunes rugbymen. Boucau-Tarnos Stade, Saint-Paul sports, l'US Tyrosse et bien d'autres étaient représentés dans un stade municipal de Capbreton plein.
"C'était impressionnant", s'exclamaient plusieurs jeunes rugbymen de l'école de rugby de Labouheyre, qui attendaient "Dupont, Ntamack et Gaël Fickou". "Mon préféré c'est le 3 !", tenait quand même à préciser une autre jeune Landaise, pointant Sipili Falatea. Tous ont fait la route en milieu de journée depuis le nord du département. "Nous sommes partis à 47 en comptant 10 éducateurs", précisait Cédric Raucoule, l'un d'entre eux.
"J'ai vu le club de l'Avenir Aturin qui était là, c'est où j'ai commencé, souriait Romain Buros. J'aurais aimé être à leur place quand j'étais petit. C'est top ce qu'ils ont pu faire !"
Sur le terrain, après un atelier jeu au pied d'occupation pour les trois-quarts, le groupe France a été scindé en deux pour jouer en opposition contre les espoirs de l'Aviron bayonnais. De cette séparation sont ressorties les premières indications sur la composition d'équipe. Les joueurs absents mardi étaient bien là, à l'exception de Léo Coly (touché à la cuisse) et Uini Atonio, ménagés.
Au niveau du XV de départ, le débat le plus actuel concerne le poste d'arrière. Ce mercredi, Thomas Ramos semblait avoir un temps d'avance sur son coéquipier au Stade toulousain Melvyn Jaminet. Mais la rotation a été grande à tous les postes. Quant à Romain Buros, dans l'équipe des réservistes, il était davantage à l'aile, tandis que l'autre Girondin Louis Bielle-Biarrey évoluait à ses côtés à l'arrière.
Plus tard, pendant que les trois-quarts prenaient part à des exercices d'attaque-défense sur petit périmètre, les avants effectuaient des ateliers spécifiques. Et les deux groupes tricolores ont pu ensuite s'affronter sous l'oeil de l'ancien arbitre international Jérôme Garcès et la direction de Laurent Labit, entraîneur de l'attaque tricolore.
Cette opposition d'une trentaine de minutes a été appréciée par les supporters qui ont scandé le nom de plusieurs joueurs, celui d'Antoine Dupont en tête. La pluie éparse qui a commencé à tomber n'a échaudé ni le public ni les joueurs. Après cette séance d'une heure trente, les joueurs du XV de France ont accordé de longues minutes pour signer des autographes et prendre des photos avec leurs jeunes fans. "Quand j'étais jeune, j'allais souvent voir les matchs, raconte Reda Wardi, formé à Montpellier entre 12 et 20 ans. Et vu qu'on avait accès au terrain, on en profitait pour descendre et avoir des autographes. J'ai pu avoir ceux de Picamoles, Ouedraogo, Trinh-Duc… C'étaient des bons moments. Je pense que c'est pareil pour les enfants aujourd'hui."
Le XV de départ : 15. Ramos ; 14. Penaud, 13. Moefana, 12. Fickou, 11. Dumortier ; 10. Ntamack, 9. Dupont ; 7. Ollivon, 8. Alldritt, 6. Jelonch ; 5. Willemse, 4. Flament ; 3. Falatea, 2. Marchand, 1. Baille.
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