Samedi à Pau (17 h), David Marty (39 ans) vivra son premier match en tant qu’entraîneur principal de l’USAP. Une échéance que l’ancien centre n’appréhende pas mais dont il attend plutôt une belle prestation de ses joueurs. Afin d’entamer idéalement la saison.
Dans quel état d'esprit abordez-vous ce premier match en tant qu'entraîneur principal ?
C'est la fin de la préparation, on a tous envie de valider tout ça. C'est un mélange entre de l'excitation et de savoir où on en est par rapport aux autres. Parce que c'est ça la clé du truc. Cette première confrontation va nous donner pas mal de réponses sur notre niveau et sur ce qu'il y a à bosser.
D'un point de vue personnel, qu'est-ce que ça change d'avoir ce nouveau poste ?
Il y a plus de responsabilités, de boulot. Mais en termes d'engagement et d'envie, ça ne change pas grand-chose. Je suis d'ici, donc que je sois adjoint ou entraîneur en chef, ça ne change pas mon envie de donner. Patrick (Arlettaz, manager) fait tout l'aspect général, le lien avec les médias, avec le président… Il y a assez de travail pour deux. Et moi je fais le lien avec le terrain.
On connaît l'attente autour de ce club. Avez-vous de la pression supplémentaire avec votre nouveau rôle ?
Tout l'environnement, je le connais. Bien sûr qu'il y a de la pression, de l'attente, des résultats. Mais je le sais. Quand j'étais entraîneur adjoint l'année dernière, c'était pareil. Ça ne me met pas plus de pression. C'est juste de la pression que tu as envie de te mettre, et elle a toujours été là, que j'entraîne les Espoirs ou autre. Quand on est compétiteur, c'est comme ça.
Être avec Patrick Arlettaz était-ce l’idéal pour vous accompagner ?
Je ne le voyais pas différemment. Moi, je démarre. Patrick a de l'expérience, mais Gérald (Bastide, entraîneur de la défense et de la technique individuelle) et Perry (Freshwater, entraîneur de la mêlée) aussi. Entraîneur principal, ou pas, on est un staff et on travaille ensemble tous les jours. Moi, j'assume mes responsabilités. Mais le plus important est que tout le monde fonctionne ensemble, et bien.
L'objectif du club a-t-il évolué depuis l'année dernière ?
Le discours n'a pas changé. On reste pareil. Je n'ai pas de souci à parler de l'Access match. Mais c'est un peu tôt. Pour le moment, on parle de maintien. La saison est complètement différente. Les gros sont venus l'année dernière la fleur au fusil et se sont fait coincer. Ça va sans doute être différent cette année. À nous d'être performants et de répondre présents encore. Les équipes vont aborder les matches différemment, et nous aussi.
Un déplacement à Pau, puis une réception de Brive pour entamer la saison. Il ne va pas falloir se louper…
Pau, ce n'est pas forcément un adversaire direct. Avec le budget qu'ils ont, ils sont largement au-dessus. Ce serait un bel exploit d'aller chercher quelque chose là-bas. Donc on va voir. On a tiré des leçons du début de saison de l'an dernier. On va essayer de ne pas refaire les mêmes bêtises. Mais ça ne dépend pas que de nous.
La préparation a été plus courte que d'habitude*. Comment vous êtes-vous adaptés ?
On a eu moins de temps parce qu'on a quand même voulu laisser du repos aux joueurs. La fin de saison dernière nous a pompé beaucoup d'énergie. Batailler tous les week-ends et jouer le maintien, c'est compliqué. Je l'ai fait en tant que joueur, en tant qu'entraîneur… On y laisse beaucoup d'énergie. On avait besoin de se régénérer, mentalement surtout. Et on a pris ce parti-là. J'ai la sensation qu'on a bien bossé physiquement. Et sur les matches amicaux, on n'a pas été en difficulté dans ce secteur. Maintenant, on va voir à Pau.
Quels axes avez-vous travaillés principalement avant ce match à Pau ?
On a travaillé sur la défense parce que Pau est une équipe qui joue avec beaucoup de dynamisme. Le match du Racing (défaite 14-28) m'a un peu dérangé parce qu'en deuxième mi-temps on fait beaucoup d'erreurs individuelles. Un match moyen, mais dont on en tire des enseignements.
Comment s'est passée l'intégration des nouvelles recrues ?
Franchement, bien. Un bon état d'esprit des nouveaux. J'espère que chacun va amener sa pierre, parce qu'on va en avoir besoin.
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