Bonne opération pour les Stadistes avec cette victoire bonifiée contre Montpellier (23-9). Dominateur en première période, le champion en titre n’a pas trouvé les forces nécessaires pour venir à bout des hommes d’Ugo Mola. Cette victoire à cinq points permet à Toulouse de reléguer le Stade Français, son dauphin au classement, à 8 longueurs. Mais surtout, ce succès donne le droit aux Toulousains d’aborder sereinement une période internationale redoutée.
Le Stade Français et le Stade Rochelais, ses deux premiers concurrents en tête de championnat, ont encaissé une défaite qui pourrait leur coûter cher à la fin. Le premier n’a su renverser la vapeur sur le terrain de la lanterne rouge Perpignan (31-24). Le second, lui, a perdu sur le fil face au Racing.
#TOP14 – J16
Le @StadeToulousain reste au sommet 🏔️Le @SFParisRugby est à sa poursuite 🏇autant de monde qu'à une heure de pointe dans un top 6 très compact 🚗🚕🚛 Voici le classement ⬇️ pic.twitter.com/84FTW1t2o6
Les Jaune et Noir ont longtemps cru pouvoir l’emporter ou décrocher les points du match nul. Mais une ultime mêlée a fini par leur coûter cher. Finn Russell s’est chargé de tirer la pénalité. Et quatre points se sont envolés dans la besace des Racingmen. Pourtant, les Rochelais menaient de 12 points à la pause (16-28). Il a même fallu attendre l’exclusion idiote de Levani Botia (73e) pour voir les Ciel et Blanc revenir au score.
L’opération au classement aurait pu être excellente pour eux. Au lieu de ça, s’ils préservent leur 3e place grâce à leur bonus défensif, ils restent à quatre points du Stade Français, à douze de Toulouse et doivent maintenant partager la dernière marche du podium avec leur rival du soir.
Invaincue à Pierre-Fabre depuis 2019, l’Union Bordeaux-Bègles n’a pas su prolonger sa belle dynamique amorcée en championnat avant la parenthèse européenne (quatre victoires de rang). Après une entame idéale à Castres, l’Union Bordeaux-Bègles a été victime du réveil tardif du CO qui n’avait pas connu le goût du succès depuis sept rencontres. Le club girondin parvient tout de même à ramener un point.
Meilleure dans l’état d’esprit, l’UBB a fait preuve d’une plus grande maîtrise à l’entame puisqu’elle menait 12-0 après le premier quart d’heure. Réduit à 14 suite au carton jaune de Cocagi (18e), le CO est revenu au score sur une pénalité d’Urdapilleta (24e) et un essai de Hounkpatin (10-12, 29e) après une pénalité jouée à la main. Puis, l’UBB a vu jaune pour la 8e fois en trois matchs, s’est refait punir sur une pénaltouche débouchant sur le deuxième essai signé De Crespigny juste avant la pause (17-12, 40e+1). Menés, les Bordelais se sont arrachés pour récupérer le bonus défensif. Ils pointent désormais à la 6e place du classement général, à égalité de points avec Bayonne et Lyon.
De son côté, l’ancien manager de l’UBB Christophe Urios, fraîchement débarqué en Auvergne, n’avait pas les ressources nécessaires pour faire chavirer le LOU à l’occasion de sa première apparition aux commandes de Clermont (34-14). Les Asémistes ont concédé une sixième défaite (34-14) en sept rencontres toutes compétitions confondues.
La zone rouge n’est plus bien loin pour la Section Paloise. Trop stérile dans son jeu face aux Toulonnais, Pau s’enfonce dans la crise avec une nouvelle défaite (27-16). Les joueurs de Sébastien Piqueronies n’ont pas remporté le moindre match depuis cinq journées de championnat (un nul, quatre défaites). Pour retrouver les traces d’un succès, il faut remonter au 26 novembre 2022 face aux Brivistes (22-6), leurs concurrents directs pour le maintien, balayés ce week-end par une valeureuse équipe bayonnaise (37-9).
Néanmoins, la lanterne rouge Perpignan s’est offert un prestigieux succès. Les Arlequins recevaient le Stade Français (31-24). Ils ne pointent plus qu’à cinq unités des Palois. Pour rappel, Pau défiera Perpignan le 18 février (17 heures) et Brive, le 22 avril.