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Après la victoire de l’Aviron Bayonnais contre Lyon ce samedi 3 décembre, les réactions de Camille Lopez, Facundo Bosch et Grégory Patat.
Ce n’est sans doute pas le match le plus, mais il compte La série se poursuit à Dauger, avec une sixième victoire à domicile pour l’Aviron Bayonnais , contre Lyon (19-7) ce samedi 3 décembre, à l’occasion de la 12e journée de Top 14 . Les protégés de Grégory Patat ont mieux géré la rencontre, grâce à un essai de Martin Bogado (5e, 7-0) et 14 points au pied de Camille Lopez, dont deux drops. Ce succès permet à Bayonne de rejoindre la sixième place du Top 14 avec 29 points au compteur, à égalité avec le LOU .
“Plus longtemps, on reste invaincus à Jean Dauger et mieux ce sera. On prend des points, et pour le maintien c’est le plus important. Encore plus face à une grosse écurie, on arrive à rivaliser, avec des conditions compliquées. Aujourd’hui, c’est pas beau mais c’est pas grave. Il faut savoir gagner quand c’est pas beau. Les avants ont fait une grosse partie, on a bien défendu, on a été propre dans le secteur de la conquête. On est constants sur 80 minutes. On a su adapter notre stratégie par rapport à la pluie. On s’est rarement trompé dans nos choix. On est resté sur notre schéma de jeu, et pourtant, on aurait pu basculer dans un match un peu à la con, parce que jusqu’au repos en première mi-temps, on est en manque d’efficacité. En première période, on aurait pu, on aurait dû se payer un peu plus. Maintenant, on ne va pas se plaindre. La victoire, elle est là. Le reste, on s’en fout.”
Le drop qui met un coup sur la tête : “Ca s’est présenté comme ça. J’ai deux occasions qui se présentent, et ça se passe bien. Mais ce n’est pas la vérité de demain. Quand on arrive dans ces 25 derniers mètres et que je mets le second, forcément que l’on bascule sur quelque chose de positif au niveau du score, tu as plus de sérénité, de confiance pour aborder les minutes qui suivent. Après ça, il faut qu’ils marquent deux fois pour vraiment passer devant. Et ça, c’est primordial parce que aujourd’hui, le ballon tombe, en avant et derrière, un coup de pied rasant, un truc, tu te retrouves dans l’en-but et ça peut aller très très vite.”
L’exercice du but :Malheureusement, c’est quelque chose que Gaëtan fait très bien. Je n’ai pas la prétention de faire aussi bien. Aujourd’hui, je n’en ai pas des très compliqués, même s’il faut les mettre. Aujourd’hui, c’est passé, on prend le relais. Mais si ça n’avait pas été moi, d’autres aurait pu, Jason (Robertson), Max (Machenaud. On est aussi là pour ça, pour pallier ce genre de problèmes. J’ai eu l’opportunité de le faire dans mes autres clubs. A Clermont, j’avais la chance de jouer avec un très, très grand buteur, Morgan Parra. Et c’est souvent lui qui prenait le but parce qu’il était irréprochable, comme Gaëtan. S’il faut que je l’assume pour le reste de la saison, je le ferai. Il n’y a pas de souci. Et si un jour ça se passe mal, il y a des buteurs à côté de moi qui prendront le relais.
“Avec la météo et le fait de revenir de vacances rendait ce match spécial, surtout après la défaite à Montpellier. D’autant qu’ensuite, on a la Coupe d’Europe. On voulait rester toujours dans cet état d’esprit qui fait notre collectif pour arriver à gérer les matches comme on l’a fait.”
“En première mi-temps, on n’a pas concrétisé les points. Après ça, ce n’était pas évident, mais si on parvenait à le faire on se mettrait à l’abri plus tôt et plus facilement, pour jouer à l’aise. Rester invaincus à Dauger ? De toute façon, il faut essayer de gagner tous les matches et essayer de faire de bonnes performances sur toutes nos sorties. Maintenant, on doit aussi commencer à faire des points à l’extérieur. C’est ce qui nous manque un peu. Mais dans l’ensemble, c’est bien.”
Martin Bogado à l’arrière ? “Comme d’habitude, il a bien géré. C’était compliqué avec la météo, de prendre des ballons hauts, d’autant que Lyon mettait beaucoup de pression à chaque fois, ce n’était pas évident. Mais c’est un joueur hyper complet et son jeu au pied nous a aussi fait beaucoup de bien.”
Je réussis à contrer deux ballons du demi d’ouverture de Lyon… mais le jeu au pied… il y a une raison pour laquelle j’ai choisi le rugby et pas le foot, vous l’avez vu (rires) mais je compte partir vite du stade pour regarder le match (de l’Argentine contre l’Australie, en 8e de finale de Coupe du Monde, ndlr).
“On ne savait pas où se positionner par rapport à ce match et où se situer parce que ça faisait un moment qu’on n’était pas venu jouer ici. La semaine prochaine, pendant quinze jours, il y a la Coupe d’Europe. Tout cela avait valeur de pression sur cette rencontre. Si on était amené à perdre, les matchs de Noël auraient été encore plus à pression. Les joueurs ont fait une grosse entame et en seconde période, on a su gérer un scénario par rapport aux conditions. Ca veut dire que l’équipe grandit, elle est capable de maintenir une stratégie, ce qu’on a dit à la mi-temps. A la mi-temps, on a dit qu’il fallait jouer dans le camp adverse et de prendre le moins de risques possibles quand on avait le ballon, de resserrer et ça s’est avéré gagnant.”
“On fait une énorme entame, mais on ne marque que sept points. Et dans ce style de match, quand tu loupes des occasions, que tu n’arrives pas à enfoncer l’équipe adverse, les scénarios, souvent, peuvent se retourner contre toi. Et même malgré cette pression lyonnaise, on a su faire preuve de caractère, de maîtrise. C’est une des leçons à retenir. L’Aviron a gagné pour la sixième fois à la maison ce soir. D’une manière différente. Et c’est positif. Cela va nous servir pour la suite de notre aventure.”
La prestation de Camille Lopez : “Camille est important pour nous. 100 % de réussite, deux drops, le jeu, sa capacité à sortir la pression pour l’équipe. C’est un joueur de caractère. Il est venu pour un projet. Pour évoluer chez lui. Pour bien évoluer chez lui. Pour remplir les objectifs d’un club qu’il a dans le cœur. Mais il ne veut pas qu’on en parle plus. Il veut qu’on parle davantage de l’équipe.”
“J’ai aussi trouvé Martin Bogado excellent, sous le champ profond, avec sa capacité à être bon sur les ballons et sa longueur de jeu au pied parce que lui aussi nous a donné de l’air, et notamment sur son 50-22 qui nous a fait le plus grand bien. Le poste d’ailier et arrière, c’est quasiment la même chose. Martin a l’habitude de jouer aux Jaguares à l’arrière, il avait donc des repères.”
Sur l’entrée de Pieter Scholtz : “On l’a coaché tôt parce qu’on savait que, il a une masse critique, et que dans ces conditions ce serait intéressant. Pascal Cotet est plus léger et on a fait un coaching rapide parce qu’on savait que Pieter allait finir à gauche vu que Swan ne pouvait pas continuer comme ça tout le match avec le terrain gras. Parce qu’aujourd’hui la réalité de l’Aviron : on avait trois droitiers sur la feuille de match, et un unique gaucher, voilà. Mais globalement, la mêlée a fini fort. Ça prouve que dans notre aventure, tout le monde a envie de participer.”
“Ces bons résultats renforcent nos croyances. On a tombé quand même un des cadors de ce championnat. Mais, c’est ce que j’ai dit avant le match : ce n’est pas parce qu’on a gagné six matches que sur le premier bloc, qu’on est les meilleurs du championnat. Et ce n’est pas non plus parce qu’on n’a pas su gagner Montpellier à quatorze contre quinze qu’on est les plus nuls. Aujourd’hui, on a seize points d’avance sur Brive, on n’a plus onze face à Perpignan. Nos ambitions sont les mêmes, se maintenir rapidement et après.”
“On a manqué de clairvoyance, d’efficacité. On n’a pas pu +scorer+ malgré quelques occasions, puis on est mis sous pression et on prend une “master class” de Camille Lopez. On est acculé, ça se délite et on lâche le match. Il va falloir apprendre à marquer les points quand ça se présente et aussi aller en chercher à l’extérieur, même des bonus défensifs.”

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