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Déjà qualifié pour les huitièmes de finale de la Champions Cup, Toulouse a néanmoins aligné contre le Munster nombre de ses internationaux, avant qu’ils ne retrouvent le XV de France.
Fabien Galthié a dévoilé cette semaine sa liste de 42 joueurs pour préparer le prochain Tournoi des six nations. Et, comme à l’accoutumée, le Stade Toulousain a le club qui fournit le plus d’internationaux aux Bleus. Dans le groupe des 42, on compte en effet pas moins de onze Toulousains. Ces derniers rejoindront dimanche soir Marcoussis, après avoir disputé la quatrième et dernière journée de la phase de poules de la Champions Cup contre les Irlandais du Munster.
Julien Marchand, Cyril Baille, Thibaud Flament, François Cros, Anthony Jelonch, Antoine Dupont, Romain Ntamack, Pierre-Louis Barassi, Matthis Lebel, Melvyn Jaminet et Thomas Ramos ont été convoqués en Bleu. S’il n’avait pas été blessé, Peato Mauvaka l’aurait également été. Et d’aucuns annonçaient qu’Alexandre Roumat et Dorian Aldegheri allaient également rejoindre le CNR, mais ce ne sera pas le cas, ils resteront avec leur club.
Avant le début de la fenêtre international dédiée au Six Nations, le manager toulousain Ugo Mola a décidé de titulariser en masse ses internationaux pour défier le Munster à Ernest-Wallon. À part Lebel et Ramos, ils seront tous sur le pont. Et, cette semaine en conférence de presse, le technicien haut-garonnais a évoqué le gros temps de jeu de ses joueurs depuis le début de la saison.
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Et d’expliquer : «Pour ce qui est d’Antoine Dupont et des internationaux, on a essayé d’anticiper cela (l’important temps de jeu, NDLR). On a plus d’effectif que les saisons passées et un peu plus de matière à disposition. Quand je regarde Aaron Smith (demi de mêlée des All Blacks, NDLR) qui était la référence internationale sur le temps de jeu, il avait le même temps de jeu qu’Antoine Dupont au même âge. Ce qui est assez marrant, c’est que je pense surtout que ce qu’ont besoin nos internationaux, c’est de jouer des matches de haut niveau que ce soit en club ou en équipe de France. C’est une évidence.»
Ugo Mola, qui a remporté deux titres de champion de France (2019, 2021) et une couronne continentale (2021), déplore l’accumulation des compétitions pour ses joueurs. «C’est la régulation de nos compétitions qui pose problème et qui pose débat. Mais malheureusement, on ne va pas m’écouter ou m’entendre pour réduire le nombre de matches de nos internationaux. Quand c’est bien géré et suffisamment anticipé, que l’on a de la matière pour ne pas perdre les objectifs du Stade Toulousain, on arrive à le faire. Et on continuera à le faire, quitte à prendre 30 points à La Rochelle comme ça a récemment été le cas (30-7, début janvier).»
Forcément, lors des périodes de doublons, les Rouge et Noir perdent de leur efficacité et leur force de frappe. Comme ce fut le cas cet automne, lors des test-matches des Bleus face à l’Australie, l’Afrique du Sud et le Japon. Durant cette période, Toulouse – qui survolait le Top 14 – avait connu trois matches sans victoire : une défaite à Bayonne (26-22), un nul contre le Stade Français Paris (16-16) et un autre revers à Lyon (21-14). «Ça fait trois matches qu’on ne gagne pas et j’entends qu’il nous manque du monde. Mais il faut arrêter avec les périodes sans les internationaux. On connaît la règle», avait néanmoins balayé Ugo Mola.
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Des nuages qui s’étaient vite dissipés puisqu’Antoine Dupont et ses coéquipiers avaient ensuite repris leur marche en avant, ne concédant qu’une défaite (face au Stade Rochelais, donc) en sept sorties toutes compétitions confondues. Toutefois, ces périodes de turbulences sont récurrentes. L’an dernier déjà, après une entame d’exercice quasi parfaite (9 succès en 11 journées), les Haut-Garonnais avaient connu un énorme trou d’air au creux de l’hiver avec une série record de six défaites consécutives.
Mêmes causes, mêmes conséquences cette année ? Avant même son match contre le Munster, le Stade Toulousain est déjà assuré de disputer les huitièmes de finale de la Champions Cup. Et, en Top 14, la marge de manœuvre est plus étroite : le leader toulousain n’a que trois points d’avance sur son dauphin, le surprenant Stade Français, et onze points d’avance sur Montpellier, sixième et hypothétique dernier qualifié pour les phases finales du championnat. Une avance qui va fondre comme neige au soleil ?
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Stade Toulousain : les internationaux sur le pont face au Munster avant de rejoindre les Bleus
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