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Dijon
mar. 17/01/2023
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Dijon
mar. 17/01/2023
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Mardi 17 janvier, à l’occasion d’une cérémonie organisée pour la pose de la première pierre de la future base nautique du lac Kir à Dijon, le directeur du CREPS Bourgogne Franche-Comté, Pascal Bonnetain, a annoncé une bonne nouvelle : Dijon accueillera un match amical de rugby avant le début de la Coupe du Monde en France, avec une sélection étrangère qualifiée pour le tournoi. Le CREPS est aussi candidat à l’accueil d’un stage de préparation d’une délégation.
Photo N. D.
Photo DR
Pascal Bonnetain, est-il vrai que Dijon accueillera un match amical de rugby avant la Coupe du Monde ?
« Oui, j’ai accueilli hier (lundi) le président Jacques Rivoal qui est en charge d’organiser de la Coupe du monde de rugby 2023 en France. Dans le cadre de cette compétition, toutes les régions n’ont pas été choisies pour être des camps de base et c’est le cas malheureusement de la région Bourgogne Franche-Comté. On leur a dit que c’était une erreur, et ils l’ont reconnue. Il est vrai que nous avons une histoire importante du rugby ici. Voilà pourquoi on s’est mis d’accord pour organiser un grand événement fin août, juste avant le début de la Coupe du monde. Une sélection de rugby viendra à Dijon pour jouer un match de préparation, avant de rejoindre son camp de base. On a calé ça avec Jacques Rivoal. Nous avons aussi fait part de notre volonté d’accueillir un stage de préparation d’une équipe en amont du tournoi. On espère que ça se fera. »
On s’est mis d’accord pour organiser un grand événement fin août, juste avant le début de la Coupe du monde
Pascal Bonnetain, directeur du CREPS Bourgogne Franche-Comté
On a entendu passer le nom de l’Afrique du Sud pour le match amical…
« J’ai avancé le nom de l’Afrique du Sud car on m’avait dit que cette équipe était intéressée à l’idée de venir se préparer en France avant le début de la Coupe du monde. Malheureusement, ils ont déjà pris un engagement en Corse. Ça tombe à l’eau. Pour l’instant, on ne sait pas qui viendra, mais il y aura une sélection à coup sûr. L’idée, c’est de faire un match amical, sûrement au stade Bourillot, avec des joueurs sélectionnés qui puissent partagent leur expérience avec des jeunes. »
On est ici sur un site – la future base nautique du lac Kir – qui pourrait accueillir des délégations étrangères dans le cadre de la préparation des Jeux Olympiques de Paris en 2024. Est-ce que vous avez déjà des touches avec des fédérations ?
« Ici, au lac Kir, on dispose d’un bassin intéressant, notamment pour le 500 mètres course en ligne. Il faudra installer des équipements – balisages, startings blocks – pour répondre aux critères de performance des athlètes. Il faut aussi que les équipes de France viennent s’entrainer ici, dans la phase terminale. J’ai un fils champion du monde (Quentin Bonnetain) qui prépare les Jeux et il viendra à Dijon avec ses collègues. Globalement, on a pas mal de touches, notamment sur le handicap : beaucoup de gens sont intéressés pour venir. J’ai aussi engagé des entraineurs géorgiens et roumains pour la lutte, en espérant que le bouche à oreille fonctionne. Nous avons aussi engagé des entraineuses australiennes en gym pour faire venir des Australiens. J’essaye de recruter des collaborateurs étrangers pour que le bouche à oreille s’active. Car c’est ça qui fonctionne : les kayakistes parlent entre kayakistes, les lutteurs avec les lutteurs. On a la chance d’avoir ici Steve Guenot, champion olympique français de lutte : beaucoup de lutteurs veulent venir ici. »
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