Le SU Agen est l’équipe de Pro D2 la plus diffusée en prime time sur Canal+. Qu’est-ce qui justifie ce choix ?
Dans cette Pro D2, il y a des équipes plus porteuses que d’autres. Qui sont ces équipes-là ? Il y a les équipes qui sont des historiques du championnat de France de rugby. Donc Agen coche cette case. Et il y a aussi des équipes qui étaient là, encore récemment, en Top 14. Et Agen coche aussi cette case. On peut mettre Biarritz, Oyonnax et Grenoble dans le même panier, avec Mont-de-Marsan d’une certaine manière. Logiquement, la programmation tient compte de ces éléments-là.
Les six équipes les plus diffusées en prime time pointant aux six premières places, y a-t-il aussi une logique sportive à vos choix…
Dans cette Pro D2, il y a des équipes plus porteuses que d’autres. Qui sont ces équipes-là ? Il y a les équipes qui sont des historiques du championnat de France de rugby. Donc Agen coche cette case. Et il y a aussi des équipes qui étaient là, encore récemment, en Top 14. Et Agen coche aussi cette case. On peut mettre Biarritz, Oyonnax et Grenoble dans le même panier, avec Mont-de-Marsan d’une certaine manière. Logiquement, la programmation tient compte de ces éléments-là.
Les six équipes les plus diffusées en prime time pointant aux six premières places, y a-t-il aussi une logique sportive à vos choix ?
Le public rugby s’intéresse aux affiches pour la qualification. Donc que ce soit en Top 14 ou en Pro D2, on privilégie les équipes de haut de tableau. Mais si une équipe que je qualifie de « porteuse », comme Agen, se retrouvait en deuxième partie de classement et devait remonter, ça resterait quand même intéressant parce que le public rugby s’intéresse au parcours des équipes phares. Donc les Agenais n’ont pas le choix, ils ont une sorte de garantie d’être diffusés très souvent sur nos antennes. Personne ne s’en plaint à Agen j’espère ! Est-ce que je vais recevoir mon poids en pruneaux ?
Ces affiches en prime time font-elles recette ?
Même si elles n’atteignent évidemment pas le niveau du Top 14, les audiences de la Pro D2 sont vraiment très satisfaisantes et progressent chaque année. Il y a un feuilleton qui est installé et qui, comme pour le Top 14, est formidablement intéressant parce que c’est serré, que ce ne sont jamais les mêmes équipes qui sont devant et qu’il y a aussi des matchs de qualité avec beaucoup de suspense. Tout cela peut expliquer ces très bonnes audiences.
La décision de la Ligue de décaler la Pro D2 en semaine peut-elle aussi expliquer ces audiences ?
Maximiser la visibilité de la Pro D2 en la déconnectant du week-end et de la concurrence du Top 14, c’est une réussite et c’est rentré dans les habitudes. C’est plutôt valorisant pour la compétition d’avoir son espace à elle-même. Chacun a sa place et c’est gagnant-gagnant. Le jeudi soir, quand tu aimes le sport et qu’il n’y a pas grand-chose à la télé, il y a un match de rugby. C’est une bonne évolution et il y a quand même beaucoup de monde dans les stades. Et puis les joueurs de Pro D2 doivent être contents d’avoir leurs week-ends !
Y a-t-il une différence quand vous faites le choix pour le prime du jeudi et celui du vendredi ?
On a deux cases, ces deux prime time doivent être des affiches majeures. Et l’affiche du vendredi à 19 heures peut nous permettre de faire tourner un peu. Maintenant que nous avons l’exclusivité [NDLR : Eurosport et France 3 ont aussi diffusé la Pro D2 par le passé], ça nous permet de ne pas forcément positionner l’affiche n°1 le jeudi comme c’était le cas avant. Notamment pour les derbies, on sait que pour les supporteurs c’est plus facile de bouger le vendredi soir que le jeudi soir. Cela explique, par exemple, que nous ayons programmé Agen – Mont-de-Marsan le vendredi 10 février à 21 heures parce que ça nous semble mieux pour le remplissage des stades.
Le nouveau stade Armandie offre de belles conditions d’accueil pour vos équipes. Est-ce aussi un atout pour la diffusion du SU Agen ?
La progression de la Pro D2 sur ces dix dernières années est considérable. Le visuel des stades a beaucoup évolué, les éclairages dans l’ensemble sont meilleurs. On a des beaux stades aujourd’hui. Il est évident que celui d’Agen, avec cette nouvelle tribune face caméra, prend une dimension beaucoup plus intéressante. C’est aussi le cas du stade de Vannes où le SUA a joué son dernier match. Il y a la modernité du stade qui compte et le remplissage quand même. À Agen, il y a de la ferveur et du public. C’est toujours beaucoup plus sympa d’avoir une retransmission avec des tribunes pleines plutôt qu’à moitié vides. C’est un élément qui entre en compte.
Quel regard portez-vous plus globalement sur l’évolution de ce championnat ?
Cela fait dix ans que la Pro D2 est en progression exponentielle au niveau de l’intérêt sportif, des audiences et de la crédibilité du championnat. C’est un championnat vraiment intéressant qui rassemble une dizaine de clubs historiques du rugby français qui soit font un peu l’ascenseur avec le Top 14, soit sont des équipes phares de la Pro D2. On a l’intention d’exposer encore mieux les phases finales cette année et les saisons qui viennent. On est en train de réfléchir à une exposition d’une demi-finale et de la finale sur Canal+ Premium. On croit à la Pro D2 et on fait tout pour que nos abonnés soient satisfaits en élargissant la couverture.