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À la demande du Bureau fédéral, le président de la FFR ne participera plus aux décisions, délégant ses pouvoirs à un président délégué. Une solution qui n’a pas les faveurs du ministère des sports.
Le Bureau Fédéral, convoqué ce lundi 19, a confirmé, à l’unanimité, l’injonction rendue par le Comité d’Éthique et de Déontologie vendredi dernier. Demandant à Bernard Laporte de se «mettre en retrait provisoirement, à titre conservatoire jusqu’à décision pénale définitive, de l’exercice de toutes les prérogatives attachées» à sa fonction de président de la FFR. Une injonction acceptée par Bernard Laporte qui s’est engagé à suivre à la lettre cette mesure.
Cette mise en retrait à titre implique qu’il «ne participera plus aux différentes instances décisionnelles de la Fédération Française de Rugby (Bureau Fédéral et Comité Directeur) et ne signera plus aucun engagement au titre de la FFR». Une décision qui sera exécutoire après son entrevue avec la ministre des Sports, ce jeudi.
Elle implique, la désignation d’un Président-délégué «sur le fondement de l’article 13 du règlement intérieur de la FFR», qui interviendra «en lieu et place du Président jusqu’à la décision pénale définitive». L’identité de ce dernier ne sera connue qu’après la rencontre avec Amélie Ouvéa-Castéra. Laquelle s’est déjà dite peu favorable à cette solution.
Pour elle, comme pour l’opposition à Bernard Laporte, cette mise en retrait avec désignation d’un président-délégué pose deux problèmes majeurs. C’est un déni de démocratie puisque ce dernier n’est pas élu et ne posséderait donc pas de légitimité issue des urnes. Et, second problème, il s’agira en toute vraisemblance d’un proche de Bernard Laporte (Serge Simon ? Patrick Buisson ?). Ce qui reviendrait à être l’homme de paille de l’actuel président de la FFR, qui continuerait à tirer les ficelles malgré sa mise en retrait.
Pas certain, donc, que ce tour de passe-passe imaginé par le clan Laporte ne convainque la ministre des sports. Elle avait déjà anticipé cette proposition en prévenant qu’elle ne pourrait «pas valablement durer pendant des mois, surtout dans un contexte où la FFR fait face à des échéances et des enjeux cruciaux». Or le procès en appel de Bernard Laporte ne devrait pas se dérouler avant 18 mois, soit début 2024. Bien après la Coupe du monde dont le coup d’envoi sera donné le 8 septembre prochain. Elle ne satisfait pas plus les présidents du Top 14 qui, via la Ligue, ont affiché leur souhait d’un nouveau processus électoral.
Rebelle83700
le
La soupe est très bonne !
2840619 (profil non modéré)
le
Si on résume : il se met en retrait et … continue de tirer les ficelles !
Clay Zen
le
Il se croit encore indispensable, alors qu’il n’est plus qu’un repris de justice.
ENTRETIEN – Le dirigeant de l’agence Team One, groupe de conseil en stratégie de communication auprès des acteurs du sport, revient sur la situation du président de la FFR, condamné en première instance par le Tribunal de Paris.
LE SCAN SPORT – Le média britannique Ruck a dévoilé la liste des cinq joueurs les mieux payés en 2022. Trois d’entre eux évoluent en France.
La LNR avance que la tenue de nouvelles élections à la FFR permettrait «d’avancer sereinement vers les grandes échéances qui se présentent au rugby français».
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Rugby : Laporte accepte de se mettre en retrait, sans démissionner
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