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Le talonneur, écarté par le Stade Français pour des problèmes sportifs et extra-sportifs, a signé pour une saison avec la franchise australienne. Et espère convaincre le sélectionneur des Wallabies de lui faire confiance pour la Coupe du monde 2023.
Non conservé par le Stade Français Paris à la fin de son contrat au printemps dernier, Le talonneur australien (29 ans, 21 sélections) s’est engagé pour un an avec les Waratahs, la franchise australienne où il a déjà évolué de 2014 à 2019. Un contrat courte durée qui ressemble fort à une dernière chance pour Tolu Latu, dont les écarts, sur et en dehors du terrain, ont poussé à bout les dirigeants du club parisien (entre autres, une suspension de 11 semaines en avril dernier pour un plaquage dangereux).
L’intéressé a confié dans un communiqué sa satisfaction de revenir aux Waratahs. «Je suis tellement excité de retourner là où tout a commencé pour moi. Sydney est et sera toujours ma maison, et je suis tellement chanceux d’avoir l’opportunité de représenter les Waratahs une fois de plus.» En arrière-plan, Latu espère convaincre le sélectionneur australien, Dave Rennie, de lui faire de nouveau confiance en vue de la Coupe du monde 2023 en France.
« Nous allons travailler dur pour aplanir certaines de ses faiblesses. J’aimerais penser que nous avons de bonnes influences ici. »
Son entraîneur aux Waratahs, Darren Coleman, s’est voulu prudent. «Nous allons travailler dur pour aplanir certaines de ses faiblesses. J’aimerais penser que nous avons de bonnes influences ici – l’équipe, est dans une culture vraiment positive – et qu’il va s’y laisser emporter. Tout le monde sait que cela pourrait être sa dernière chance. Donc, toutes ces choses combinées, nous pouvons espérer obtenir une réaction positive de sa part. J’ai eu cinq ou six conversations avec lui ces derniers temps. Et il dit plein de bonnes choses. Il n’a pas brisé ma confiance. Il commence avec moi, je fais table rase de ce qui s’est passé et je suis convaincu que je peux le mettre sur la bonne voie. Le temps nous le dira. Si ça ne marche pas, ce sera de ma responsabilité, mais je suis prêt à ça. (…) Nous savons tous que, quand il est au top, il n’y a pas beaucoup de talonneurs plus dangereux que lui dans le rugby mondial…»
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En avril dernier, dans les colonnes de L’Équipe, le président du Stade Français, Hans-Peter Wild, avait été cash. «Latu est un problème. Il a surtout un problème extra-sportif avec l’alcool. Il doit se soigner, réorganiser sa vie, on peut l’aider, mais comme avec toute addiction, Latu est comme un éléphant dans votre salon. Pour résoudre le problème, il faut sortir l’éléphant et non sortir les objets qui cassent…»
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Rugby : indésirable à Paris, l’Australien Tolu Latu de retour aux Waratahs
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