Après avoir sorti Bobigny de la compétition, l’Avenir de Bizanos retrouve en 16e de finale un autre club de la région parisienne, Gretz-Tournan-Ozoir. Ce club est une entente entre ces trois villages, qui se situent dans le département de la Seine-et-Marne, au sud-est de Paris. Les banlieusards parisiens ont terminé en tête de la poule 2. À noter que Bobigny avait…
Après avoir sorti Bobigny de la compétition, l’Avenir de Bizanos retrouve en 16e de finale un autre club de la région parisienne, Gretz-Tournan-Ozoir. Ce club est une entente entre ces trois villages, qui se situent dans le département de la Seine-et-Marne, au sud-est de Paris. Les banlieusards parisiens ont terminé en tête de la poule 2. À noter que Bobigny avait terminé 3e de cette même poule, 9 longueurs derrière Gretz-Tournan-Ozoir. Cette équipe ne compte que 4 défaites cette saison, dont deux sur sa pelouse, la dernière étant lors de l’ultime journée contre… Bobigny.
« Gretz-Tournan-Ozoir était premier de poule, ils sont présentés comme étant un cran au-dessus de Bobigny. Dimanche dernier, nous avons su tuer le match en 1re période, heureusement car ensuite nous nous sommes bien relâchés. Que l’on gagne ou que l’on perde demain, rien ne sera acté avant le coup de sifflet final du match retour, demandez à Gan ou a Hasparren… » relève Matthieu Cazabat, le manager de l’Avenir. Bizanos sait qu’il a les moyens d’éliminer cette équipe, maintenant il faudra enchaîner deux grosses performances et oublier la 2e mi-temps face à Bobigny durant laquelle la conquête en touche a été catastrophique. C’est un secteur de jeu qui a été travaillé cette semaine.
Pour ne rien arranger, Mathias Gomez Pereira, le talonneur titulaire, s’est blessé à l’épaule dimanche dernier et pas sûr qu’il soit totalement remis demain. Un autre joueur clé pourrait aussi manquer ce match aller, c’est Antoine Lanne Petit qui souffre de son bras. Mais à ce poste on peut compter sur Xabi Carassou.
Navarrenx a créé la sensation la semaine dernière en éliminant Hasparren, un premier de poule. Ce dimanche, c’est l’USEP, vainqueur de Romans sur Isère en 32e de finale, qui se présentera à Darralde. Ces deux équipes béarnaises présentent de nombreuses similitudes. On aime bien faire courir le ballon et jouer sur les extérieurs. Ce serait une lapalissade de dire qu’il faut d’excellents buteurs pour arriver en 16e de finale, mais ces deux équipes ont une certaine dépendance à aux pieds de Vincent Dumont pour l’USEP et Patxi Ascery pour le stade Navarrais. Autre similitude, ces deux formations n’étaient pas forcément favorites en 32e de finales, mais elles ont un mental à toute épreuve.
On sera loin d’une opposition de style, autant dire que ce 16e reste très ouvert, c’est du 50/50. « Hasparren se voyait déjà qualifié, c’est vrai que nous avons plié mais nous n’avons pas cédé, nos joueurs ont été d’un courage exemplaire. Nous respectons énormément ce club de l’USEP qui a de vraies valeurs rugbystiques, » souligne Patrick Bouhaben qui n’a pas forcément aimé la manière dont son équipe a été reçue au Pays basque. La conquête stadiste est particulièrement bonne en cette fin de saison, « et au sol c’est chasse gardée, » s’amuse à dire le coach. « On pense tout d’abord à ce match aller, le match d’après je ne m’en soucie pas. Je suis content pour nos supporters qui pourront faire le déplacement à Séron dimanche prochain ». Le talonneur Guillaume Capdevielle (genoux) a certainement terminé sa saison.
À l’USEP, ce derby est attendu avec beaucoup d’envie. L’entente des enclaves du plateau s’est défaite de Romans avec une certaine facilité. « Navarrenx nous ressemble, nos fonds de commerce sont la vaillance. Actuellement, notre conquête et notre défense sont bien en place. Nous savons que les ballons portés navarrais font mal aux adversaires alors j’espère que notre ligne de trois quarts fera la différence «, souligne le coentraîneur Matthieu Lacaze qui va devoir trouver un nouveau numéro 10 suite au carton rouge infligé dimanche dernier à Baptiste Lacaze. « J’ai la nette impression que Navarrenx sera d’un niveau supérieur à Romans. Ça monte en puissance chez nous, les joueurs commencent à prendre conscience de ce qu’ils sont en train de vivre », conclut le coach. Du côté de l’infirmerie, le centre Charles Arroyo est sévèrement blessé au genou, il ne sera pas du déplacement, on pense à lui !
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