Le Lombez-Samatan-Club gagne sur le fil devant Castanet 22-21.
MT : 16-8. Arbitre M.Roche (OC). 600 personnes.
Pour LSC : 1E Cassar (30e), 1T Bouquet (30e), 5 P Bouquet (13e, 37e, 40e, 45e, 78e).
Pour Castanet : 2E Bourguignon (24e), Rougé thomas (44e) 2 P Rougé thomas (46e, 72e).
LSC : Darrieux, Pedussaud, Bouquet, Suderie (cap), Denis, Bensalla (o), Rousse (m) Labatut, Cassart, Dardenne, Dachary, Nonnon, Bellier, Raynier, Salvat. Remp : Cha, Del Matto, Rançon, Sanda, Rajaona, Fenol, Massonnaud, Batbie.
Castanet : Divies, Meillon, Meda, Carton, Bourguignon, Rougé-Thomas (o), Manent (m), Penner, Le Gall, Casta, Miguel, Nunez, Desmaison, Bertolino, Demasi. Remp : Altabas, Clapier, Castel, Martin, Terral, Gledhil, Mercier, Sialou.
Cartons jaunes : Sanda 48e, Bertolino 38e.
Les deux équipes démarraient ce match avec pour Castanet un mauvais souvenir de la défaite du dimanche précédent à domicile et le LSC avec un point positif pris à Pamiers. Les débuts n’étaient pas très rythmés la faute à la chaleur mais pas seulement, le pilier droit de Castanet touché restait sur le terrain et sur un coup de pied long des rouges, c’est l’arrière de Castanet qui faisait en avant, Bouquet ratait la mire en position avantageuse. Sous les coups de boutoir répétés du LSC, Castanet était mis à la faute sur regroupement et Bouquet ajustait le tir, le LSC mène trois à zéro grâce à ses "gros". En suivant, après le renvoi les rouges ont du mal comme souvent dans la partie sur les sorties de camp et Bensalla délivre un retourné surprenant. Castanet choisit la pénaltouche, la désaxe bien grand côté et l’ouvreur délivre un beau coup de pied à son ailier côté gauche à la 24e : le LSC se met déjà la pression un peu contre le cours du jeu. Les avants repartent de l’avant en jouant souvent plein axe, ce qui a marché le mieux au fil du match, et Nonnon incisif dans les 22 mètres fait une première différence en force, que concrétise parfaitement le troisième ligne centre Cassart. Le LSC mène à cet instant 10-5 et on a l’impression que c’est comme cela qu’il peut gagner. Las, à nouveau après avoir scoré, le LSC par Raynier trop seul sur le renvoi se fait pénaliser aux 22 en face, Castanet resserre l’étreinte par une pénalité facile, le LSC ne mène plus que 10 à 8, dommage de laisser marquer des points aussi facilement.
Mais les avants remettent le bleu de chauffe, le match est joué par à-coups, et à nouveau le pack adverse fait la faute, Bouquet transforme la pénalité, 13-8 pour le LSC. C’est maintenant Castanet très joueur et en jambes derrière qui tente une relance le long de la ligne, et un long coup de pied plus loin, Dardenne revenu pour couvrir se couche sur le ballon, l’ailier adverse lui donne un coup de pied en lui passant par-dessus, volontaire ou pas on ne sait pas, l’arbitre consulte son assesseur et met un jaune au banlieusard plus pénalité au départ du coup de pied que Bouquet convertit, le LSC mène alors 16-8 et on atteint la mi-temps après quarante minutes dominées devant par les rouges mais avec tout de même beaucoup d’erreurs dans le jeu.
Castanet reprend le match à 100 à l’heure pourtant à quatorze contre des locaux un peu passifs et après plusieurs enchaînements avants trois-quarts de bonne facture s’approchent des cinq mètres des locaux en obtenant une pénalité : ils la jouent vite face à des locaux à peine retournés, imparable le LSC ne mène plus que 16-15 après la transformation.
Des mauls correctement joués par le LSC remettent à la faute les Castanéens et Bouquet des quarante mètres convertit : 19-15 pour le LSC. Mais la période à suivre sera dominée par les Haut-Garonnais, avec une pénalité du très bon Rougé-Thomas, un peu plus tard un maul écroulé qui renvoyait Sanda sur le banc 10 minutes chez les rouges. Et suite à une avancée en mêlée de l’adversaire du jour, une nouvelle pénalité donnait l’avantage à Castanet 21-19.
Il restait moins de dix minutes et ce serait le plus volontaire qui l’emporterait, les jeunes pousses Batbie, Cha, Massonnaud rejoignaient la deuxième ligne changée elle à 30 minutes de la fin. Seule la furia retrouvée du LSC permettra de se remettre la tête à l’endroit après des mauls certes désordonnés mais efficaces. Si Bensalla ratait le coche aux 50 mètres, Bouquet ne le ratait pas à deux minutes du terme et à 25 mètres de la ligne. Le LSC rentrait aux vestiaires heureux mais sans forfanterie.
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