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Dans un match cadenassé, les Biarrots se sont imposés 18-14, jeudi soir, à domicile face à Oyonnax, un prétendant à la montée.
Une victoire inespérée. En effet, le match était encore incertain il y a quelques jours du côté des Biarrots. Suite à des conflits entre les différentes associations du club, la Fédération Française de Rugby avait bloqué les licences des joueurs. Celle-ci a fini par les débloquer il y a deux jours.
Après une saison compliquée en Top 14, Biarritz renoue, à Aguiléra, avec la victoire dès la première journée de Pro D2. Oyonnax, demi-finaliste du championnat la saison dernière, partait pourtant en confiance, le club ayant été désigné comme ayant le plus de chance de monter directement en Top 14 par les entraineurs de Pro D2. Ce classement a sûrement motivé l’équipe à domicile, même si les joueurs ont dû s’employer pour remporter cette rencontre très serrée. Oyonnax repart avec le bonus défensif, un point qui pourra être important à la fin de la saison.
Oyonnax a dominé la première mi-temps, montrant de l’envie et du combat. Pragmatiques, ils ont converti en points leurs occasions pour rentrer devant aux vestiaires (5-9). Biarritz marque cependant le seul essai de cette première période grâce à l’insistance des avants et face à une équipe d’Oyonnax réduite à 14 (carton jaune de Rory Grice pour accumulation de fautes). Si les visiteurs ont quatre points d’avance, ils ont raté l’occasion de faire le break avec deux essais refusés.
Dès le retour des vestiaires, Biarritz montre un tout nouveau visage, qui s’illustre par un essai marqué par Simon Augry (12-9, 51e). La réponse d’Oyonnax est venue de Thomas Laclayat, qui va planter le premier essai oyonnaxien (12-14, 65e), alors que Biarritz ne joue qu’à 14 (carton jaune de Baptiste Germain). Ce sont finalement les locaux qui renversent une dernière fois le score grâce à deux pénalités de Gilles Bosch. Les visiteurs repartent donc avec le point de bonus défensif. Ils ont su se montrer combatifs, mais avec trois essais refusés dans le match, ils devront se montrer plus réalistes à l’avenir.
Solenn Ravenel
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