Contre le Stade Français, il est sorti vers l'heure de jeu, le visage en sang. Mais Sadek Deghmache, le demi de mêlée de l'USAP est un guerrier. Malgré un gros hématome à l'œil gauche et la pommette entaillée par un coup de crampons, le Catalan pourra tenir sa place samedi (17 h) pour le déplacement capital, à Brive.
Vous êtes sorti le visage en sang contre le Stade Français, comment allez-vous ?
Beaucoup mieux. J’ai pris un coup de crampons au niveau de la tempe donc je me suis ouvert et j’étais un peu sonné. J’avais mal à la tête et je n’étais pas à 100 % donc j’ai demandé à sortir pour être remplacé par Matteo (Rodor, NDLR), qui lui était à 100 %. C’est normal pour le bien de l’équipe. Depuis samedi, ça a bien dégonflé. Tout va bien et ça s’améliore de jour en jour.
Comment avez-vous vécu cette fin de match stressante depuis les tribunes ?
Très stressant. C’était un match à très gros enjeu, et pas évident à gérer. Quand on est sur le banc, on se sent impuissant. Mais j’avais confiance en mes coéquipiers. Il y a eu une détermination collective qui a fait qu’on a pu le remporter.
Après ce match-là, qui vous relance dans la lutte pour le maintien, avez-vous la rage de vaincre ?
Bien sûr, c’est l’un de nos moteurs, ce qui nous stimule, même si on est conscients que la saison est encore longue, qu’elle sera compliquée, avec des matches très difficiles et de très bonnes équipes en face. Mais on va tout faire pour relever le défi et essayer d’atteindre au moins les objectifs qu’on s’est fixés entre nous.
Patrick Arlettaz disait après la rencontre contre le Stade Français qu’après les événements de ces dernières semaines vous jouiez plus libérés, car il n’y a plus rien à perdre. Vous le voyez également ainsi ?
Il est possible que sur les matches précédents on ait eu une certaine peur de mal faire et qu'on ait un peu joué sur la retenue. Ce match contre Paris, c'était celui qu’il fallait absolument gagner et on a su se libérer. C’était une première étape pour essayer de recoller au wagon au niveau du classement. On n’avait plus rien à perdre, on a joué plus libérés, on a eu une force de caractère qui fait du bien et remet en confiance. Rien n’est acquis, mais ça fait du bien à la tête.
Contre Brive il faudra mettre les mêmes ingrédients ?
Dans l’absolu, oui. Mais ça va être un match différent. Avec un enjeu énorme puisque c’est un concurrent direct. Il ne faut pas se leurrer, on est conscients que ça sera très compliqué, mais on va tout faire pour relever le défi et essayer d’être performants. J’espère qu’on va atteindre l’objectif qu’on s’est fixé et essayer de poursuivre dans nos objectifs de progression.
Personnellement, comment vous sentez-vous dans cette saison où vous affichez, depuis quelque temps, un gros niveau de jeu ?
Je me sens bien. J’ai eu un début de saison un peu compliqué à la suite d’une blessure (au tendon d’Achille, NDLR) que je traînais depuis la fin de la saison passée. Je n’étais pas à 100 % de mes capacités et j’ai dû beaucoup travailler pour essayer de revenir au niveau. Je me sens mieux, en pleine forme. En confiance et avec l’envie d’apporter des choses à l’équipe. Je ne dis pas que j’y arrive à tous les matches, mais si j’en ai la possibilité, je donne le maximum de ce que je peux.
Avec Tom Ecochard, entre vos blessures respectives et sa suspension à l’automne, vous n’avez pas vraiment été en concurrence…
Oui, je ne sais pas si c’est le bon terme, mais ça s’est bien goupillé. On a été absents à des moments différents. On s’est passé le relais. Il y a aussi Matteo derrière qui est un super joueur. On est tous avec des profils différents, mais ce sont aussi des possibilités différentes pour l’équipe en fonction des matches.
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pas une danseuse…. !!!

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