C’est à présent une certitude depuis quelques semaines, en cette saison 2022-2023, les "jaune et noir" devront se battre pour obtenir leur maintien au deuxième échelon national. Si cette semaine, la Pro D2 fait relâche, l'US Carcassonne reste focalisé sur cet objectif majuscule.
La belle performance tout récemment obtenue par les Audois à Grenoble (15-15) ne doit pas être une fin, mais au contraire le début d’une série de résultats favorables déterminants pour leur avenir. Dans la foulée d’une entame de seconde phase tout en douceur avec seulement deux matches au programme (défaite face à Colomiers à Domec 9-21, nul décroché au stade des Alpes) et d’une trêve d’une semaine, c’est un calendrier rythmé par six échéances que les protégés de Mathieu Cidre vont devoir bien maîtriser.
Une nécessité, car une grande partie de leur avenir en dépend. "Sur ce bloc de six matches, on n'a que des réceptions avec des concurrents directs. On reçoit Rouen, on va à Massy, on reçoit Soyaux-Angoulême", explique le technicien carcassonnais. Et de poursuivre : "Aujourd’hui, il ne faut pas se leurrer, notre championnat va se jouer là. Il faut être capable de gagner contre tes concurrents directs que ce soit à domicile ou à l’extérieur. C’est là où il faut mettre un maximum d’énergie. Ces oppositions peuvent nous permettre de nous éloigner de la zone rouge et de laisser les autres derrière."
Le 27 janvier prochain au pied de la Cité, c’est face à des Normands revanchards que les Canaris débuteront leur opération commando. Systématiquement vainqueurs des Rouennais depuis qu’ils croisent le fer en Pro D2 (six succès), ils devront obligatoirement poursuivre leur belle série pour non seulement donner le tempo mais également combler une partie de leur retard sur les troupes de Nicolas Godignon (RNR 11e avec 36 points, USC 14e avec 28).
Une semaine plus tard, le 3 février, c’est en banlieue parisienne que les Carcassonnais ont rendez-vous, chez la lanterne rouge massicoise (19 points) venue jeter le froid au match aller, le 7 octobre dernier dans l’antre de Domec (17-20). Les Audois voudront sans nul doute rendre leur monnaie de la pièce à des Essonniens qui, en quatre réceptions, présentent la particularité de ne jamais avoir posé les deux genoux à terre face aux Carcassonnais à Ladoumègue (4 matches, 4 victoires).
Le RCME reste même à ce jour le seul promu chez qui les protégés de Mathieu Cidre ne se sont jamais imposés. Viendra ensuite le 10 février, le déplacement à Aurillac (8e avec 38 points) sur un pré Jean-Alric où l’USC n’a jamais brillé (12 matches, 12 revers, 3 bonus défensifs). "Si tu veux capitaliser, ce qu’il faut corriger absolument, ce sont ces déplacements d’où tu reviens trop souvent à vide."
Le SA XV (15e, 24 points), voilà le troisième adversaire que l'USC doit épingler à son tableau de chasse 2022-2023. "Ce sont sur ces matches-là qu’il ne faudra pas se rater", insiste l’entraîneur des avants carcassonnais. "On sait très bien que si on veut avoir une fin de saison un peu confortable, ce sont des matches qu’il faut absolument remporter. Quand je dis que notre championnat va se jouer là… Il ne faut pas se mentir et être lucide. Par rapport au contexte actuel, ce serait délirant de dire autre chose."
Dans la foulée, c’est le leader Oyonnax qui se présentera en véritable patron à Domec (14 victoires, 1 nul, 2 défaites) pour pourquoi pas un exploit majuscule ? Ce bloc de l’espoir s’achèvera enfin par un voyage à Nevers. Tout un symbole… Chez son bourreau des barrages de mai dernier (24-12) et sur un terrain du Pré-Fleuri qui n’a jamais amené de baume au cœur des Audois en six déplacements (6 défaites, 1 bonus défensif).
Arrivé à Carcassonne sous forme de prêt, en provenance des espoirs de l’Union Bordeaux-Bègles, l’ailier Martin Dulon (23 ans, 1m87, 94 kg) portera les couleurs de l’US Colomiers pour les trois prochaines saisons (2023-2026). L’annonce a été officialisée ce jeudi sur le compte twitter du club banlieusard toulousain. Brillant lors de ses deux premiers exercices au pied de la Cité, que ce soit à l’aile ou au centre de la cavalerie légère carcassonnaise (6 essais, 53 feuilles de matches dont 50 en tant que titulaire), à l’image de nombreux de ses partenaires, il est par contre beaucoup plus effacé cette saison, tant dans ses productions que dans son efficacité (1 seul essai). Il restera néanmoins l’une des révélations carcassonnaises de la période 2020-2022. Bon vent Martin.
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