Le président de Colomiers Rugby, Alain Carré, avoue sa satisfaction du bouclage rapide du dossier du recrutement columérin.
À Colomiers, le visage de la future équipe prend tournure. Si l’on s’inquiétait en début de saison des 21 joueurs en fin de contrat, sans oublier le staff, cinq mois après, les dirigeants columérins ont quasiment réglé tous les dossiers, des fins de contrat aux recrues, en passant par les prolongations (lire encadré ci-dessous). Le président Alain Carré a bien voulu faire le point.
Vous venez d’officialiser une bonne partie de vos recrues en fin de semaine dernière. Que vous inspire ce recrutement ?
J’avoue que j’en suis très satisfait. Nous avons des joueurs qui viennent de Pro D2, de Nationale avec un éventail intéressant de JIFF et non JIFF. J’avoue que nous n’avons jamais été autant dans les temps. Il y avait 21 joueurs en fin de contrat, on s’y est donc pris très tôt et c’est plutôt une bonne chose même si beaucoup pensent qu’il faut parfois attendre. Moi, je suis plutôt interrogatif par rapport à ça. Alors peut-être que nous allons manquer des opportunités mais au moins, les choses sont faites et nous avons l’esprit plus tranquille.
Faut-il encore s’attendre à de nouvelles arrivées après les cinq recrues annoncées ?
Oui, nous comptons recruter encore un talonneur et aussi un 3e ligne centre. Les dossiers avancent et je peux le dire, en février, le recrutement sera terminé. Et nous aurons toujours une masse salariale stable à 3 millions d’euros, identique à cette saison.
Venons-en au championnat actuel. À mi-parcours vous êtes cinquièmes et donc dans les qualifiés. Tout va bien donc.
Oui, nous sommes dans l’objectif de la qualification mais celui du président, c’est d’être quatrième pour disputer une demi-finale à domicile, c’est mon rêve. S’il faut encore en passer par les barrages, on y passera mais au moins, cette année, ça ne passera pas par Oyonnax (sourire). Toujours est-il que cela fait trois années de suite que nous nous qualifions, c’est la preuve de la bonne santé du groupe columérin.
Cette quatrième place justement, elle vous semble accessible ?
Oui même si l’on sait que beaucoup d’équipes se valent. Ça va se jouer à pas grand-chose, il faudra aussi avoir un peu de baraka. Je pense que sur les trois prochains matches (déplacements à Angoulême et Montauban, réception de Béziers, NDLR), il faudrait en gagner au moins un à l’extérieur et battre Béziers. Et là, la qualification pourrait être au bout et peut-être la quatrième place à terme.
Dans ce championnat, Oyonnax semble intouchable cette saison. Mais après, c’est moins tranché.
En effet, Oyonnax est au-dessus comme Toulon, Lyon où le Racing en leur temps. Aujourd’hui, ce sont eux.
Au fait, vous avez deux jeunes, Pacheco et Peysson, qui vont rejoindre Lyon et Castres. N’est ce pas trop dur de les voir partir si tôt ?
C’est comme ça, ils s’en vont dans des clubs de Top 14, ils l’ont mérité. Et puis ça démontre que Colomiers fait bien son boulot, que la formation fonctionne. D’ailleurs, nos Espoirs sont premiers de leur poule en ce moment.
Recueilli par Xavier Thomas
Avec les signatures de Marta (ailier, Dax), Pinto (ailier, Pau), Dulon (centre, Carcassonne), Herron (ouvreur, Biarritz) et Simutoga (pilier, Bourgoin), Colomiers a quasiment bouclé son recrutement, le club à la Colombe cherchant encore un 3e ligne centre mais également un talonneur (la piste de l’Argentin de l’UBB, Pablo Dimcheff, semble très avancée).
Outre les contrats des membres de son staff (Julien Sarraute et Fabien Berneau) qui ont été prolongés, Colomiers en a fait de même avec ceux de Saurs, Coletta, Lescure, Tartas, Perrin ainsi que Ready et Fepulea’i. Pirlet et Pimienta devraient leur emboîter le pas, alors que les cas de Delas et Moro ne sont pas encore tranchés.
Au rang des départs, les jeunes et talentueux 3e ligne Yann Peysson (Castres) et Pierre-Samuel Pacheco (Lyon) iront goûter aux joutes du Top 14 la saison prochaine.
D’autres joueurs en fin de contrat ou de carrière quitteront le club à la fin de l’exercice sauf retournement de situation (joker Coupe du monde ?), à savoir : Elliot, Sheklashvili, Maurino, Palisson, Rokoduguni, Séguy, Campagnaro et Deysel.
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