Hugues Di Francesco, le leader du groupe Al Chemist, a créé ce qui est en passe de devenir l'un des hymnes de l'USAP, aux côtés de l'incontournable L'Estaca de Lluis Llach. Son vœu le plus cher ? "Que ce samedi 15 octobre 2022, jour de match à la maison face à Clermont, le public sang et or se lève sans se donner le mot aux premières notes de Cantem més fort ".
Ils se connaissent depuis au moins sept ou huit ans et s’entendent comme larrons en foire. Hugues Di Francesco, auteur-compositeur interprète et leader du groupe Al Chemist, et Jean-Christophe Torres – plus connu sous le surnom de Toto – sont deux « fondus » de l’USAP. Le premier ne rechigne jamais à donner de son temps et de sa personne pour donner un coup de pouce à des associations caritatives. Le second a lancé les Cafés de l’USAP en 2013. Et c’est évidemment du sang « rouge et or » qui coule dans les veines de ces deux inséparables : l’un natif de Bages ; l’autre du Vallespir. « L’amour inconditionnel de ce club nous a réunis à la vie à la mort, souligne Hugues Di Francesco. On ferait tout pour lui ! ».
À commencer par écrire et composer, sans doute porté par la grâce, cette chanson qui parle de courage, d’amitié et de sacrifice ultime, Cantem més fort. « Au départ, j’avoue, cette commande du club m’a terrifié. Je ne me sentais pas légitime et j’ai longuement hésité avant de donner ma réponse. Puis je me suis dit : mais tu es qui toi pour refuser un cadeau pareil ? C’est un honneur que l’USAP te fait », reconnaît Hugues. Ce qui est en train de devenir le second hymne du club, après L’Estaca de Lluis Llach, est chanté par Hugues en direct live sur le pré catalan, toujours « 5 minutes, pas une de plus, avant la rencontre ». « Et là, croyez-moi, je reçois chaque fois, ma guitare à la main, un shoot énorme d’adrénaline. Je suis foudroyé par l’émotion. Sur la pelouse, entouré par le public sang et or je roule des mécaniques, je fais le fortiche, mais j’ai les yeux qui piquent derrière mes lunettes noires… »
C’est une réalité : dès les premières notes qui s’élèvent dans la cathédrale d’Aimé-Giral, les supporters entonnent le refrain à leur tour, le ponctuant par des « U-SAP, U-SAP » bien sentis. « C’est fou mais il se passe vraiment quelque chose à ce moment-là, poursuit-il. Une communion spontanée s’installe entre toutes les générations. Alors ce samedi 15 octobre, face à Clermont, j’aimerais vraiment que ce public se lève et chante debout, comme un seul homme. Le 16e homme. »."
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Entre mer et montagne, ils se sont dressés
Habillés de Tramontane debout sur le pré
Entends monter nos voix, celle d'un peuple fier
Qui pousse avec toi, guerriers centenaires
Cantem més fort
Cantem més fort
Cantem més fort
La ma sobre al cor
Trop de joueurs morts à la guerre
Toute une équipe décimée
Aucunes mains n'a fermé vos paupières
Aimé Giral, entends les chanter
Le sang et l'or, notre bannière
Le bleu pour ne pas oublier
Gravé sur le bois à jamais
Levé au ciel au Castillet
Refrain
Sur cette terre enracinée
Mille ans d'histoire légendaires
Quatre doigts ensanglantés
Pour porter haut notre senyera
Refrain
J’ai déjà un compte
Je n’ai pas de compte
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Qui peut encourager des feneants trop payés, un sportif comme un commercial : le smic de base ( pas d avantage multiple) et une prime au match: on changera la donne et tout ira mieux, les supporters galèrent au smic et paient des gens a rien faire… vive le sport!
La plupart des "catalans " d'aimé giral sont nés au nord de la Loire …l'usap ne sera jamais l'aviron bayonnais !
@Tetedepoule vous ne forcez pas trop, un est Basque l'autre Catalan. Par contre le chant de l'Aviron est un chant Allemand au départ.
De quelle guerre parle-t-il ? Dans un stade çà peut avoir une belle impression mais ce sont toujours les mêmes rengaines…
la guerre dans laquelle est mort Aimé Giral
Ce club a une histoire, pour en parler faut l'apprendre @Républicain.