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PRO D2 – Ce vendredi soir, Oyonnax a enchaîné un sixième succès de rang et conforte sa place de leader tandis que Vannes montre les muscles en ramenant un nul de Montauban. Dans la course au maintien, Soyaux-Angoulême réussit le gros coup de cette douzième journée avec une victoire à la dernière seconde à Massy. Les enseignements de cette soirée sont à lire juste ici !
Mais qui arrivera à stopper Oyonnax ? Après douze journées de disputées dans cette Pro D2, cette question a de quoi être posée. Ce vendredi soir, les Oyomen n’ont encore une fois pas fait de sentiments face à une formation aurillacoise remaniée et rajeunie. Malgré des débats équilibrés en début de martch, le pack aindinois fait la différence pour envoyer Benjamin Gélédan derrière la ligne.
Cet essai fera figure de libération pour les locaux, qui vont ensuite dérouler. Joe Ravouvou et Phoenix Battye y vont de leur réalisation pour retourner au vestiaire avec – déjà – le bonus offensif en poche. Dans le second acte, rien ne va s’arranger pour les Cantaliens, qui termineront même à quatorze après un carton rouge écopé par Rodgers, le jeune pilier gauche. Au final, Oyonnax enchaîne une sixième victoire de rang et s’impose 45-7. Les joueurs de l’Ain sont intouchables en tête du championnat.
Une semaine après leur magnifique victoire du côté de Colomiers, les Montalbanais se voyaient bien enchaîner un troisième succès de rang et rester loin de la zone rouge. Au final, les Tarn-et-Garonnais doivent se contenter de deux petits points. Sur un terrain humide, il a fallu attendre trente minutes pour voir les premiers points inscrits de la partie, par Jérôme Bosviel sur une pénalité. Les Bretons sont revenus avec d’autres intentions en deuxième mi-temps. C’est tout d’abord le demi de mêlée Alexandre Gouaux qui franchit la ligne avant que le deuxième ligne Eric Marks ne profite d’un contre pour lui aussi y aller de son essai.
C’est finalement sur un score de parité que les deux formations se sont quittées puisque le pied de Tedo Abzhandadze a permis à l’USM de revenir à 12-12. Montauban reste enlisé en fond de grille tandis que les Vannetais prouvent qu’il faudra compter sur eux cette saison.
On ne pensait pas écrire ces mots il y a quelques mois, mais au soir de cette douzième journée, Nevers est relégable et pointe à la quinzième place. Cette affiche entre Montois et Neversois était une demi-finale en mai dernier. Dans des conditions compliquées, le premier acte se résume à un duel de buteurs entre Yoann Laousse-Azpiazu et Shaun Reynolds. À la pause, les Landais mènent de trois petits points et vont frapper les premiers dès le début de la seconde période avec un essai de Kaminieli Rasaku. Distancés, les Nivernais n’ont pas abdiqué et sont revenus dans la rencontre grâce à une réalisation de Lucas Blanc.
À treize minutes du terme de la partie, c’est Laousse-Azpiazu qui offre la victoire 22-19 aux siens avec une pénalité réussie. L’USON est désormais relégable, avec un point de retard sur Montauban, quatorzième.
Les Massicois ont pris un coup sur la tête ce vendredi soir, alors qu’ils recevaient Soyaux-Angoulême, pour une rencontre qui valait huit points. Comme sur de nombreuses pelouses lors de cette douzième journée, la rencontre a mis énormément de temps à se décanter. Devant au score grâce au pied de Jacob Botica, les joueurs de Vincent Etcheto se font surprendre sur une contre-attaque massicoise et encaissent le premier essai de la partie.
C’est Yassine Jarmouni qui va réussir à faire sauter le verrou des Essonniens dans un premier temps, avant que les Angoumoisins ne crucifient Massy dans les dernières secondes. Alors qu’ils avaient l’occasion de prendre les points et assurer un point de bonus défensif, les visiteurs ont joué une pénalité à la main pour permettre à leur capitaine, Nabou, de terminer en terre promise. Soyaux-Angoulême s’impose 23-22 face au RCME et remonte à la onzième place. Les Massicois s’enfoncent et ont désormais dix points de retard sur la quatorzième place.
L’ASBH respire (beaucoup) mieux ! Après quatre défaites de rang, les Héraultais retrouvent le goût de la victoire, et de belle manière ! Dès les premières minutes, c’est Gillian Benoy qui met son équipe sur les bons rails en étant à la conclusion d’un ballon porté d’école. Loin de dominer complètement leur adversaire du soir, les Biterrois s’en remettent à un de leurs soldats de toujours, Jean-Baptiste Barrère pour doubler la mise.
Malgré une petite réaction normande, la deuxième mi-temps va être à sens unique. Dans les quarante dernières minutes, les locaux frappent à quatre reprises face à des Rouennais dépassés et qui termineront la rencontre à quatorze. C’est le demi de mêlée Mitchell Short qui a terminé le festival (42-17). L’ASBH empoche cinq points et se retrouve treizième, le RNR enchaîne une troisième défaite consécutive et commence à regarder vers le bas.
Il ne fallait pas arriver en retard à Aguiléra, au risque de manquer le premier essai de la rencontre. Pris à froid, les Biarrots cèdent dans les premières secondes et c’est David Lolohea qui lance parfaitement les Provençaux. Le BO n’y arrive pas dans la premier acte et s’en remet au pied de Baptiste Germain pour arriver à la pause avec un petit point d’avance.
En deuxième mi-temps, le pack basque va prendre les choses en main pour mettre au supplice son vis-à-vis et arracher un essai de pénalité. Quelques minutes plus tard, c’est Baptiste Erdocio qui franchit la ligne en force pour le deuxième essai des siens. Quelques imprécisions vont pourrir la fin de match qui se termine sur un score de 20-8. Biarritz retrouve le podium de la Pro D2 avec ce succès. Pour Provence Rugby, c’est un coup d’arrêt après trois succès de rang même si Mauricio Reggiardo avait quelque peu remanié sa formation.
Défaits la semaine passée par Montauban, les Columérins n’avaient pas le droit à l’erreur. Face à une formation grenobloise accrocheuse, l’USC a tout d’abord tapé dans un mur avant d’être indisciplinée. Le buteur du FCG, Thomas Fortunel, en a profité pour mettre les siens devant. Il a fallu attendre la demi-heure de jeu pour voir Colomiers planter la première banderille. C’est le centre Paul Pimienta qui a fait céder les Isérois.
Avec un seul petit point d’avance à la pause, les locaux ne pouvaient pas se permettre le moindre relâchement. Comme lors du début de rencontre, ce sont les buteurs qui se répondent. Toujours Thomas Fortunel d’un côté, et Max Auriac de l’autre après la sortie de Thomas Girard. Malgré une fin de rencontre stressante, les joueurs de Julien Sarraute ont résisté pour arracher quatre points importants dans la course au top 6. À l’issue de cette partie, Colomiers reste bien au chaud dans les six premières places tandis qu’avec son bonus défensif, le FCG reste sur le podium.

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