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La reine Elizabeth II s’est éteinte ce jeudi, à l’âge de 96 ans. Retrouvez en direct les informations de nos correspondants au Royaume-Uni et dans le Commonwealth, les réactions à travers le monde ainsi que les analyses du « Monde ».
On connaît désormais le nom de règne choisi par celui qu’on appelait jusqu’ici le prince Charles. Le fils aîné d’Elizabeth II, qui lui succède, est désormais le roi Charles III.
« Aujourd’hui, la Couronne passe, comme elle l’a fait pendant plus de mille ans, à notre nouveau monarque, notre nouveau chef d’État, Sa Majesté le roi Charles III », a déclaré la première ministre britannique, Liz Truss, qui avait été reçue mardi en audience par la reine Elizabeth II. La première ministre a dit lors d’un discours qu’elle offrait « loyauté et dévotion » au nouveau souverain. Elle a achevé son discours par un « God save the King », saluant « une nouvelle ère qui s’ouvre dans l’histoire de [notre] pays ».
Prochain live sur ce lien
Le premier ministre japonais, Fumio Kishida, a déploré, vendredi, une « grande perte » pour la communauté internationale après le décès de la reine Elizabeth II, exprimant sa « profonde tristesse ». « La disparition de la reine, qui a mené le Royaume-Uni à travers des périodes agitées dans le monde, est une grande perte non seulement pour le peuple britannique mais aussi pour la communauté internationale », a déclaré M. Kishida.
La reine Elizabeth II « a régné pendant 70 ans, le plus long règne de l’histoire, et joué un rôle extrêmement important pour la paix et la stabilité mondiales », a dit le dirigeant nippon. « Elle a grandement contribué au renforcement des relations entre le Japon et le Royaume-Uni, notamment par une visite au Japon en 1975 », a-t-il estimé, ajoutant : « le gouvernement japonais présente ses sincères condoléances à la monarchie britannique, au gouvernement et au peuple britanniques ».
Selon la correspondante du Monde à Londres, Cécile Ducourtieux, le cercueil va quitter Balmoral par la route, en direction du palais de Hokyroodhouse, au sein de la ville d’Edimbourg, en Ecosse. Il y aura des déclarations officielles à Edimbourg (Ecosse), Cardiff (Pays-de-Galles) et Belfast (Irlande du Nord), et ensuite une procession de Holyrood jusqu’à la cathédrale St Giles, située dans le vieil Edimbourg, pour les membres de la famille royale. Après cela, la cathédrale St Giles sera ouverte au public durant 24 heures. Ensuite, le cercueil volera d’Edimbourg à Londres, où auront lieu les funérailles. Aucune date n’a été transmise.
Bonjour un banquier,
Le visage du nouveau roi, Charles III, va commencer à apparaître sur les pièces de monnaie et les billets de banque au Royaume-Uni et dans d’autres pays du monde, remplaçant le profil de la reine Elizabeth II. Son effigie apparaîtra également sur plusieurs autres devises utilisées dans les Caraïbes orientales, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande. De même dans les îles anglo-normandes de Jersey, Guernesey, sur l’île de Man ainsi qu’à Gibraltar, Sainte-Hélène et dans les Malouines, îles et territoires contrôlés par la couronne britannique.
En 1936, pendant le règne du roi Edouard VIII, qui a duré 326 jours, des pièces avaient été frappées, mais le monarque a abdiqué avant leur mise en circulation. Le visage d’Elizabeth II figure également sur les timbres, tandis que les lettres EIIR, pour Elizabeth II Regina, sont apposées sur les boîtes aux lettres, ce qui devra donc être modifié. L’insigne apposé sur les casques de police changera également.
« Goodnight Ma’am », titre The Sun, qui a délaissé sa traditionnelle couleur rouge pour arborer le pourpre royal. « La reine meurt paisiblement à l’âge de 96 ans, après 70 ans de service remarquable laissant la Grande-Bretagne et le monde en deuil », écrit le tabloïd.
The Times rend hommage à la monarque, dont « le règne a été marqué par un engagement inébranlable envers son peuple et son pays ». « Thank you Ma’am… for everything », écrit le Daily Mirror, alors que le Telegraph titre simplement : « La famille royale et la nation en deuil ».
La demi-finale de l’US Open entre la Française Caroline Garcia, 17e mondiale, et la Tunisienne Ons Jabeur (5e) a débuté jeudi à 19 h 17 (1 h 17 en France), après une minute de silence en l’honneur de la reine Elizabeth II, décédée dans la journée.
Garcia, qui joue à 28 ans sa première demi-finale d’un tournoi du Grand Chelem, pourrait devenir la première Française à se hisser en finale à Flushing Meadows depuis Mary Pierce en 2005.
Malgré son devoir de réserve, le poids symbolique d’Elizabeth II, cheffe d’Etat, première représentante et garante de l’unité de son royaume, s’est souvent affirmé lors de ses voyages officiels.
Les voyages d’Elizabeth II au Canada ont à plusieurs reprises été marqués par les poussées de fièvre indépendantistes au Québec. En 1964, pour sa première visite en tant que reine du Canada, une foule « peu démonstrative » l’attend devant la résidence du lieutenant-gouverneur, écrit l’Agence France-Presse. « Un groupe de jeunes gens, en bordure du trottoir, tourne ostensiblement le dos ». Des manifestations de groupes séparatistes sont durement réprimées lors du « samedi de la matraque ». En 1990, alors que le pays traverse une nouvelle crise constitutionnelle liée au Québec, la reine prononce devant le Parlement un discours enflammé, rédigé par elle-même et ses proches collaborateurs, et non par le gouvernement canadien, comme le veut la tradition. « Je souhaite du plus profond du cœur que les Canadiens s’unissent et demeurent ensemble au lieu d’insister sur les différences qui ne pourront jeter que de nouvelles semences de divisions », y affirme-t-elle.
Le 27 mai 1965, plus d’un million de Berlinois viennent acclamer la reine pendant sa visite de six heures dans la ville divisée. « Par sa présence et par l’enthousiasme qu’elle a déclenché, Elizabeth II, malgré les affirmations répétées venant de l’autre côté du mur, a confirmé que Berlin-Ouest appartient à la famille occidentale », écrit l’Agence France-Presse. Devant le mur, la voiture de la souveraine s’arrête pendant environ trois minutes. « Contrairement aux autres hôtes illustres, Elizabeth II n’a pas quitté son siège pour monter sur la plate-forme qui permet de regarder ce qui se passe à Berlin-est. C’eut été indigne de la reine », décrit le journaliste. Lors de son discours, « elle n’a pas crié Je suis une Berlinoise comme John F. Kennedy le fit en 1962 à la même place. Mais une reine n’opère pas par slogans et la densité des foules sur un parcours total de 36 kilomètres, la chaleur des vivats, n’ont rien eu à envier à la mémorable visite du président Kennedy », poursuit l’agence.
En 1977, la reine fête le 25e anniversaire de son couronnement et tient à se rendre en Irlande du Nord, déchirée depuis huit ans par le conflit entre loyalistes protestants et séparatistes catholiques. Dans les jours qui précèdent sa venue, des engins incendiaires provoquent des centaines de milliers de livres de dégâts dans Belfast. Pour protéger la reine, accompagnée du prince Philip et de ses deux plus jeunes fils, un impressionnant dispositif est déployé. Un destroyer lance-missiles accompagne son yacht, le Britannia. Plus de 32 000 policiers et militaires sont mobilisés pour l’« opération monarque ». Le 11 août, la reine se rend à l’université de Coleraine (80 km au nord-ouest de Belfast). Peu avant son arrivée, l’IRA affirme y avoir déposé une bombe. Elizabeth II y prononce une fervente prière pour le rétablissement de la paix, adjurant protestants et catholiques à mettre fin à la « violence insensée ».
En 1991, Nelson Mandela, qui vient d’être libéré de prison, est l’invité du sommet du Commonwealth à Harare (Zimbabwe). Alors simple leader de l’ANC, dans un pays encore en pleine transition démocratique, il n’a pas le rang pour assister au banquet de la reine. Celle-ci décide de casser le protocole et de l’inviter. Dans les jours précédant ce geste hautement symbolique, Elizabeth II était déjà sortie de sa réserve, en se félicitant que l’apartheid soit « en train de mourir en Afrique du Sud » Au début des années 1980, la reine avait apporté son discret soutien au premier ministre canadien, Brian Mulroney, qui militait pour des sanctions économiques contre l’Afrique du Sud, alors que son homologue britannique, Margaret Thatcher, y était opposée.
Bonjour, Bonsoir,
Oui tout à fait, c’est à retrouver ici
Drapeau en berne à la Maison Blanche, Empire State illuminé : à des milliers de kilomètres du palais de Buckingham, les Etats-Unis saluaient jeudi soir la mémoire de la reine Elizabeth II, dont le décès représente, pour certains Américains, la « fin d’une époque ». Elizabeth II était « une sorte de figure maternelle pour [l’Angleterre] », a ainsi salué Drew, 26 ans, depuis Bethesda, dans le Maryland, banlieue de la capitale américaine Washington, auprès de l’Agence France-Presse. « Pour beaucoup de gens, elle est la seule reine qu’ils aient jamais connue », a-t-elle ajouté, d’une voix douce.
Elle dit avoir une « image positive » de la souveraine : « J’ai vu d’un bon œil ses apparitions publiques liées à la philanthropie », a-t-elle salué, « mais je sais qu’il y a des aspects négatifs à la monarchie ». A New York, dans la célébrissime place de Times Square aux immeubles recouverts d’écrans, José Reyes, 37 ans, employé de banque, évoque même « la fin d’une époque ».
« Il y a de grandes inquiétudes concernant le Commonwealth et le gouvernement australien. Pour les Etats-Unis, je ne pense pas qu’il y ait autant d’inquiétudes », relève-t-il. A quelques encablures, l’Empire State sera illuminé à partir du coucher du soleil. Il brillera en pourpre, symbole de la monarchie, et en argenté, couleur des 70 ans de règne de la reine, célébrés en juin.
Elizabeth II s’était d’ailleurs rendue en haut de l’immeuble en 1957, lorsqu’il était le plus haut bâtiment du monde.
Les drapeaux sont en berne sur la Maison Blanche et le Capitole, et, partout dans le pays, le président Joe Biden a ordonné de ne pas les relever sur les bâtiments publics, ambassades, bases militaires et navires de guerre jusqu’au coucher du soleil le jour des funérailles d’Elizabeth II.
La Bourse de New York a de son côté observé une minute de silence jeudi après-midi. La cathédrale nationale des Etats-Unis, dans le nord-ouest de Washington, a sonné 96 coups à 17 heures. Et sur la chaîne CNN, les présentateurs étaient tous habillés en noir.
Quatorze présidents américains se sont succédé pendant les 70 ans du règne d’Elizabeth II, qui a débuté alors qu’Harry Truman occupait la Maison Blanche. La monarque les a tous rencontrés, à l’exception de Lyndon B. Johnson. Les cinq anciens présidents encore vivants, à savoir Jimmy Carter, Bill Clinton, George W. Bush, Barack Obama et Donald Trump, ont chacun salué sa mémoire, dans des communiqués associant leurs épouses. L’hommage est unanime par-delà les rivalités politiques aujourd’hui exacerbées aux Etats-Unis, portant autant sur l’héritage diplomatique que sur la personnalité de la monarque.
Barack Obama a salué jeudi un règne défini par la « grâce, l’élégance et un sens du devoir inaltérable ».
« Elle avait l’oreille attentive, réfléchissait stratégiquement et a été à l’origine de succès diplomatiques considérables », a applaudi l’ex-dirigeant dans un communiqué.
Donald Trump a pour sa part loué l’« extraordinaire héritage de paix et de prospérité » que la reine Elizabeth II laisse au Royaume-Uni. « Son sens du leadership et de la diplomatie ont permis d’établir et de renforcer les alliances avec les Etats-Unis et d’autres pays à travers le monde », a-t-il fait savoir sur son réseau social, Truth Social.
Les Obama disent aussi être tombés sous le « charme » de la reine, tandis que les Biden se souviennent de son « humour ».
« Nous serons à jamais reconnaissants pour la gentillesse qu’elle nous a témoignée », ont écrit les Clinton, tandis que les Bush assurent que « prendre le thé avec Sa Majesté – et ses corgis – reste l’un des plus chers souvenirs de la présidence ».
En Inde, le premier ministre, Narendra Modi, s’est dit « peiné par sa disparition ». Le gouvernement argentin a exprimé son « chagrin », les présidents turc, Recep Tayyip Erdogan, et cubain, Miguel Diaz-Canel, leur « tristesse ». « Elle nous manquera terriblement », a prédit la reine du Danemark, Margrethe II.
La reine Elizabeth II a symbolisé « la réconciliation » avec l’Allemagne, contribuant à « panser les plaies » de la seconde guerre mondiale, a notamment souligné le chef de l’Etat allemand, Frank-Walter Steinmeier.
« Sa vie et son héritage resteront gravés dans les mémoires à travers le monde », a renchéri le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.
Bonjour Sun,
Oui, tout à fait. L’hymne national britannique va devenir « God Save the King », avec une version masculinisée des paroles. Une habitude qui sera sans doute difficile à prendre pour les Britanniques, qui entonnent « God Save the Queen » depuis 1952. C’est aussi l’un des deux hymnes nationaux de la Nouvelle-Zélande et l’hymne royal en Australie et au Canada, qui ont leur propre hymne national.
Le libellé inscrit dans la couverture intérieure des passeports britanniques, délivrés au nom de la couronne, devra être mis à jour, tout comme le texte similaire qui apparaît à l’intérieur des passeports australiens, canadiens et néo-zélandais.
Lorsqu’on lèvera son verre lors de rencontres officielles, il ne faudra plus dire « la reine » mais « le roi ». Dans les îles anglo-normandes, la formule officieuse « la reine, notre duc » prononcée en français au moment de porter un toast deviendra « le roi, notre duc ».
Bonjour Brice,
C’est une situation difficilement envisageable. Abdiquer dans la famille royale est très mal perçu depuis l’incident du roi Edward VIII. Avant même son couronnement, il a abdiqué, le 10 décembre 1936, après seulement onze mois sur le trône, pour pouvoir épouser l’Américaine Wallis Simpson. Ce fut un scandale retentissant, perçu comme une trahison par les Britanniques : aucun roi n’avait abdiqué depuis des siècles. C’est à cette occasion que le pouvoir est revenu à George VI, le père d’Elizabeth II.
Bonjour Junior,
Le roi est déjà désigné, c’est Charles III, entré en fonction dès la mort de sa mère, Elizabeth II. Ensuite, la succession doit s’opérer selon cet ordre :
Ses enfants ensuite :
Après les enfants de William, la couronne reviendrait à son frère Harry (6e), puis ses enfants Archie (7e, né en 2019) et Lilibeth (8e, née en 2021). Le prince Andrew (duc d’York, né en 1960 et frère cadet de Charles) n’arrive qu’en 9e position.
Acteurs et musiciens de renommée internationale ont rendu un hommage appuyé à celle qui était sans doute la plus célèbre d’entre tous, la reine Elizabeth II, décédée jeudi 8 septembre.
Les stars britanniques ont mené la danse. L’actrice Helen Mirren, qui a incarné la souveraine dans le film The Queen (2006), a déclaré être « fière d’être une élisabéthaine ». « Nous pleurons une femme qui, avec ou sans couronne, était l’incarnation de la noblesse. »
« Que Dieu bénisse Elizabeth II. Qu’elle repose en paix. Longue vie au roi », a sobrement déclaré Paul McCartney, ancien membre des Beatles également anobli. L’ex-chanteur de Black Sabbath, Ozzy Osbourne, surnommé le « prince des ténèbres », a dit regretter la mort de « notre plus grande reine ». « Avec le cœur lourd, je dis que la simple pensée d’une Angleterre sans la reine Elizabeth II est dévastatrice. »
Daniel Craig, star de la saga « James Bond », a souligné que la reine serait « profondément regrettée ». L’acteur avait participé à un clip vidéo dans lequel Elizabeth II avait accepté d’apparaître, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Londres, en 2012. L’ancienne « Posh Spice » des Spice Girls, Victoria Beckham, a affirmé sur Twitter qu’il s’agissait d’un triste jour « pour le monde entier ».
« Je suis très attristée par le décès de notre reine bien-aimée, Sa Majesté la Reine. Nous nous souviendrons d’elle pour sa loyauté et son dévouement sans faille. »
L’autrice de la saga « Harry Potter », J. K. Rowling, a déclaré qu’Elizabeth II avait « mérité son repos ». « Elle a accompli son devoir envers le pays jusqu’à ses dernières heures, et est devenue un symbole constant et positif de la Grande-Bretagne dans le monde entier », a-t-elle tweeté.
Côté américain, la jet-setteuse Paris Hilton a salué « l’une des plus grandes sources d’inspiration ». D’autres reines de la téléréalité, comme la famille Kardashian, ont loué les qualités de la souveraine.
« Avoir la reine comme une présence constante m’a toujours apporté un sentiment de réconfort et de paix », a déclaré Khloé Kardashian. « Pleine de grâce, dévouée, élégante, inoubliable. Aujourd’hui, et pour toujours, nous nous souvenons d’elle comme l’une des meilleures dirigeantes que notre monde ait connue », a affirmé sa mère, Kris Jenner.
Désormais, Charles III est le roi de chacun de ces Etats, même si chaque état conserve sa souveraineté et son union personnelle. A l’exception du Royaume-Uni, où le roi réside, le monarque est représenté dans chaque royaume du Commonwealth par un gouverneur général.
Plusieurs événements sportifs prévus vendredi 9 septembre et ce week-end ont été annulés en signe de respect à la suite du décès de la reine Elizabeth II, à laquelle plusieurs figures du monde sportif ont tenu à rendre hommage. Les responsables des courses hippiques britanniques ont suspendu les compétitions après le décès de la monarque britannique, qui a manifesté une passion intense pour ce sport tout au long de sa vie. De même que la fédération écossaise de rugby, qui a décidé de suspendre toutes les compétitions domestiques prévues ce week-end, dont le match de préparation au Mondial de l’équipe féminine face à l’Espagne, dimanche.
Avant cela, l’England and Wales Cricket Board (ECB) avait déclaré que le match de vendredi entre l’Angleterre et l’Afrique du Sud n’aurait pas lieu. Le championnat PGA de Wentworth, près de Londres, a lui été suspendu jeudi soir lorsque la nouvelle du décès de la reine de 96 ans a été annoncée, et il a ensuite été confirmé qu’il n’y aurait pas de match vendredi. En revanche, le match de football de Manchester United en Ligue Europa contre la Real Sociedad a bien eu lieu, mais une minute de silence a été observée avant le coup d’envoi et les joueurs ont porté des brassards noirs.
La Premier League anglaise a déclaré qu’elle était « profondément attristée » par le décès de la reine, la fédération ajoutant qu’elle prendra une décision dès que possible concernant ses prochaines rencontres, après avoir discuté avec le gouvernement britannique et le monde sportif.
Plusieurs sportifs de renom ont également rendu hommage à la reine, comme la légende brésilienne du football Pelé.
« Je suis un grand admirateur de la reine Elizabeth II depuis la première fois que je l’ai vue en personne, en 1968, lorsqu’elle est venue au Brésil pour être témoin de notre amour du football et qu’elle a fait l’expérience de la magie d’un Maracana plein à craquer », a-t-il tweeté. « Ses actes ont marqué des générations. Cet héritage sera éternel. »
Le pape François a fait parvenir un télégramme à Charles III, nouveau roi et fils d’Elizabeth II.
« Profondément attristé d’apprendre le décès de Sa Majesté la Reine Elizabeth II, je présente mes sincères condoléances à Votre Majesté, aux membres de la famille royale, au peuple du Royaume-Uni et du Commonwealth.
Je m’associe volontiers à tous ceux qui pleurent sa disparition en priant pour le repos éternel de la Reine et en rendant hommage à sa vie de service ininterrompu pour le bien de la Nation et du Commonwealth, à son exemple de dévouement au devoir, son témoignage inébranlable de foi en Jésus-Christ et sa ferme espérance en ses promesses.
En confiant sa noble âme à la bonté miséricordieuse de notre Père céleste, j’assure Votre Majesté de mes prières pour que le Dieu Tout-Puissant vous soutienne de sa grâce indéfectible alors que vous assumez maintenant vos hautes responsabilités en tant que Roi. Sur vous et sur tous ceux qui chérissent la mémoire de votre défunte mère, j’invoque une abondance de bénédictions divines comme gage de réconfort et de force dans le Seigneur. »
« Quand on parle à la reine, on parle à l’Histoire du XXe siècle », a résumé Nicolas Sarkozy, en racontant en juin, sur France 2, « l’enthousiasme » avec lesquels sa femme Carla et lui-même avaient été accueillis au château royal de Windsor en 2008. « Je n’oublie pas son sourire, plein de bonté et d’espièglerie, ni son humour si délicieusement britannique », a-t-il ajouté jeudi.
Le premier secrétaire du Parti socialiste a salué une reine qui fut « le symbole de l’unité » des Britanniques.
Le président d’honneur du Rassemblement national, Jean-Marie Le Pen, présente ses plus vives condoléances.
Jack Lang, ministre et homme politique durant plusieurs décennies, a tenu à rendre un hommage particulier à la reine Elizabeth II sur sa page Facebook : « Dès son plus jeune âge, elle incarnait le destin d’une Nation. Mêlant fiction et réalité, sa vie d’héroïne nous a fait rêver. Des images de 1992 me reviennent, comme des flashs. Rayonnante, en majesté, la reine était tout de rose vêtue, dans cette voiture décapotable. Moi, assis à côté, j’étais intimidé. (…) On le sait moins, elle savait être très pétillante et avait un incroyable sens de l’humour. Travailleuse perfectionniste et minutieuse, elle ne cessera jamais d’apprendre.
Elle s’imposait un rythme pour ne jamais être en dehors de la réalité. C’était une femme qui forçait le respect. D’un caractère assuré, elle aura su s’imposer dans un monde d’hommes. A la barre d’un navire parfois en proie aux tempêtes de l’Histoire, elle a tenu contre vents et marées. La tête haute, affrontant avec humilité et détermination les grandes tragédies du XXe et XXIe siècle, elle fera face à la seconde guerre mondiale, à la décolonisation, aux crises économiques ravageuses, aux attentats internationaux, mais aussi à ceux contre sa personne. Jamais elle n’a faibli. Elisabeth II était un roc solide sur lequel le Royaume-Uni et le Commonwealth tout entier pouvaient s’appuyer. (…) Désormais, elle devient un mythe universel. »
Live animé par Clémence Apetogbor et Alexandre Priam
La reine Elizabeth II, la plus ancienne chef d’Etat du monde, s’est éteinte le 8 septembre à Balmoral. Elle était âgée de 96 ans. Elle avait accédé au trône en 1952, alors âgée de 25 ans.
Vénérée par le peuple britannique, cheffe des armées du Royaume-Uni, gouverneure suprême de l’Eglise anglicane, interlocutrice de quinze premiers ministres britanniques, de l’ensemble des chefs d’Etat de la Ve République française et de treize présidents américains, la reine a traversé les époques. Sa mort est un événement mondial.
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