L’US Montalbanaise rêve secrètement de retrouver des demi-finales connues il y a quatre ans. Pour cela, David Gérard entamera sa 2ème saison à la tête du groupe, avec un seul mot en tête : du caractère !
Une 8ème place synonyme d’amélioration depuis 2019, mais qui laisse place à une légère déception d’être à deux places des barrages. L’entraîneur de l’USM Sapiac David Gérard nous décrit son ressenti.
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« Si tu n’es pas discipliné, tu ne peux pas exister en Pro D2. Nous avons manqué de discipline collective et individuelle. Ce n’est pas une désillusion par ce qu’on finit 8ème pas 16ème, on ne passe pas loin de la qualification, mais on s’est écroulé au plus mauvais moment. On n’a pas fait ce qu’il fallait quand on était au cœur du championnat. » Une saison au bilan mitigé laisse place à une intersaison toute aussi mouvementée.
« Je suis très content de notre intersaison, même si elle a été très compliquée pour pas mal de nos joueurs et l’est encore pour certains d’entre eux. D’abord, on a eu des départs, certains prévus, d’autres un peu moins et dans l’autre sens. Au-delà du côté rugby, je voulais renforcer l’effectif humainement. On avait déjà beaucoup de caractère et maintenant on en a encore plus. C’est quelque chose qui me plaît, car cela fait partie de l’ADN du club » insiste David Gérard.
Le coach montalbanais semble sûr de ses objectifs et de comment y arriver. « Je suis compétiteur donc je voudrais qu’on fasse mieux que l’année dernière. Sur ma première année à la tête d’un effectif que je n’avais pas construit, un système que je n’avais pas créé, on finit 8ème. Pour moi, c’est un nouveau départ, j’ai toutes les clés du projet en main. Il y a une alchimie à retrouver due à un gros turnover et ça prendra du temps. »
Cependant, le coach reste réaliste avec un championnat de Pro D2 garnit de concurrents affamés et ambitieux. « La Pro D2 année après année se densifie et se corse. De plus en plus de joueurs du Top 14 et d’autres grands championnats descendent jouer en Pro D2. Avant, quand cela arrivait, c’était un événement. Le niveau est très haut, ce n’est plus une surprise, elle se densifie très très durement » souligne David Gérard.
L’entraîneur montalbanais devra faire tout un travail d’équilibre sur le tempérament de ses joueurs.
« J’ai une équipe remplie de gros caractères, c’est à la fois une force et une faiblesse. La saison passée, ça nous a sauvés quelques fois, plomber d’autres fois. Aujourd’hui, je veux me servir de cette forcelà, et en faire un super-pouvoir. Après, on a aussi un très bon buteur, avec Jérôme Bosviel, qui a souvent sanctionné au pied et récompensé des efforts collectifs. Maintenant, si on veut vraiment passer un cap, il faudra garder cette énergie qu’on a tout en gardant la tête sur les épaules. »
L’USM Sapiac devra mûrir afin d’espérer un bon résultat en fin de saison.
Après dix ans de bons et loyaux services du côté de Bath (70 essais en 191 matches), l’ailier fidjien de 35 ans, Semesa Rokoduguni, vient renforcer le poste d’ailier de l’US Montalbanaise. Motivé par la volonté de se rapprocher de son frère Peni évoluant à Colomiers, l’ancien international anglais (4 sélections et 4 essais entre 2014 et 2018) apportera de l’expérience sur un poste principalement occupé par des jeunes. Fañch Tessier-Merhand



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