« Si on ne regarde que le score, on se dit que tout a été facile. Mais ça a été plus compliqué que ça en vrai. » Depuis les studios de TF1 où elle a suivi la rencontre pour le diffuseur de la Coupe du monde, Coumba Diallo n’a pas été subjuguée par le quart de finale des Bleues. Car si le XV de France a collé un écart de 36 points (39-3) à l’Italie pour filer en demi-finale de la Coupe du monde tôt samedi matin en Nouvelle-Zélande, la copie n’est toujours pas clean avant de basculer sur le dernier carré, plafond de verre planétaire jamais brisé par les tricolores.
À Whangarei, les joueuses de Thomas Darracq ont pourtant attaqué très vite, très fort, avec un premier essai inscrit par leur ailière Joanna Grisez dès la 3e minute de jeu. Mais comme face à l’Afrique du Sud en match d’ouverture, le XV de France a ensuite peiné à confirmer, enchaînant choix hasardeux, pénalités à son encontre et ballons perdus. Résultat : 10-3 à la pause. « On avait l’ascendant, la possession, on était souvent chez elles, dominantes. Mais pour autant, on ne concrétisait pas », décrit l’ouvreuse Caroline Drouin. « Il y a eu encore beaucoup d’occasions qu’on n’a pas réussi à concrétiser », regrette le sélectionneur, Thomas Darracq.
« On a senti un manque de maîtrise en attaque. On allait chez elles, on enchaînait les temps de jeu, mais on ne marquait pas. Il y a encore eu des changements dans le XV de départ, les filles ont parfois eu du mal à se trouver par manque d’automatismes, estime Coumba Diallo, 50 sélections en équipe de France au compteur. Contre une petite équipe, ça finit par passer. Mais si on refait pareil contre plus gros, ça ne passera pas car on n’aura pas autant d’opportunités. »
🇫🇷 FRANCE 39 – 3 ITALIE 🇮🇹

🏉 Et le triplé pour Joanna Grisez !

Essai magnifique des Bleues, on vous laisse admirer cette action collective en vidéo#RWC2021 #RWC2022

📺 Le match en direct : https://t.co/0kxE7LuyAo#FRAITA #XVdeFrance #NeFaisonsXV @FranceRugby pic.twitter.com/npE3itK3rv
Face aux Transalpines, qui les avaient battues en préparation (26-19) début septembre, les Bleues ont fini par accélérer à l’heure de jeu, avant de marquer quatre essais dans les vingt dernières minutes d’une rencontre devenue à sens unique. « Je pense que mentalement on arrive à basculer petit à petit, glisse Joanna Grisez, finalement autrice d’un triplé Le temps fait les choses, étape par étape, à l’image de cette compétition. C’est comme ça qu’on progresse. »
Mais pour juger réellement si cette équipe, battue en poule (7-13) par les favorites anglaises, a de quoi aller au bout, un vrai test pointe son nez samedi. La Nouvelle-Zélande, pays hôte et tenante du titre, a dérouillé le pays de Galles (55-3) samedi, assurant avec brio son billet pour une demi-finale contre les tricolores à l’Eden Park d’Auckland dans une semaine. Et les Black Ferns, qui ont changé leur staff en avril, n’ont plus rien à voir avec la formation qui avait été battue par les Bleus à deux reprises (38-13, 29-7) en France il y a un an.
« Quand je les ai vues jouer leur premier match de la compétition, je me suis dit que ça n’était plus la même équipe, note Coumba Diallo. Elles mettent des gros écarts à tout le monde, ont varié leur jeu et sont dans une super dynamique. La France est bien en place en défense, mais là, ça va piquer dans les affrontements. »
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