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Mondial de rugby féminin: les Fidji, un match à la "saveur particulière" pour les Bleues
La Française Caroline Drouin se prépare à botter pendant le match de la poule C de la Coupe du monde féminine de rugby entre la France et l’Angleterre, à Whangarei (Nouvelle-Zélande), le 15 octobre 2022
AFP/Archives
La Française Laure Sansus (C, en bas) au sol après s’être gravement blessée lors du match de la poule C de la Coupe du monde féminine de rugby entre la France et l’Angleterre, à Whangarei le 15 octobre 2022
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La Française Céline Ferer (d.) passe le ballon pendant le match de la poule C de la Coupe du monde de rugby féminine entre l’Afrique du Sud et la France, à l’Eden Park d’Auckland, le 8 octobre 2022
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Les Bleues, deuxièmes de leur poule avec six points, vont jouer samedi (08h15 françaises) à Whangarei (Nouvelle-Zélande) contre les Fidjiennes, troisièmes à deux longueurs, une rencontre décisive pour les quarts de finale du Mondial féminin.
En effet, à l’issue des phases de poules dimanche, un classement des huit meilleures équipes sera établi, sur lequel seront basées les affiches des quarts selon le principe suivant: 1re contre 8e, 2e contre 7e etc…
Or, les Bleues, victorieuses de l’Afrique du Sud (40-5) puis défaites de justesse par l’Angleterre (13-7) lors de leurs deux premiers matches de la poule C, sont pour l’instant quatrièmes de ce classement.
Si la France veut espérer ne pas affronter dès les quarts les meilleures nations -anglaises, néo-Zélandaises et canadiennes-, il lui faut conserver cette position et donc engranger le maximum de points. Ce qui passera contre les Fijdi par une victoire, idéalement bonifiée.
C’est pourquoi “ce match a une saveur particulière”, a affirmé jeudi en conférence de presse le sélectionneur des Bleues Thomas Darracq, qui a demandé à ses joueuses de “maintenir” l’intensité défensive démontrée contre les “Red Roses” (214 plaquages), tout en augmentant leur niveau offensif.
Afin de permettre en vue des quarts “à des filles de récupérer et de soigner tous les bobos”, et pour compenser les absences de la demie de mêlée Laure Sansus, forfait sur blessure jusqu’à la fin de la compétition, et de la troisième ligne Romane Ménager, sortie sur protocole commotion et indisponible, le coach des Bleues a quasi totalement remanié son XV de départ, effectuant onze changements.
La Française Laure Sansus (C, en bas) au sol après s'être gravement blessée lors du match de la poule C de la Coupe du monde féminine de rugby entre la France et l'Angleterre, à Whangarei le 15 octobre 2022 / AFP/Archives
“Le match contre l’Angleterre a été très percutant, voire traumatisant pour certaines joueuses”, a justifié Darracq.
– “Le grand saut” –
Tout le pack a ainsi été chamboulé, à l’exception de la deuxième ligne Céline Ferer, tandis que la troisième ligne Gaëlle Hermet, remplaçante contre les “Red Roses”, retrouve son rôle de capitaine.
L’arrière Jessy Trémoulière (71 sél.), médaillée de bronze au Mondial-2014, fera pour sa part sa première apparition dans la compétition, à l’ouverture, Caroline Drouin étant déplacée en N.12.
C’est la première fois que la France affrontera les Fidjiennes, une équipe “à l’image” de son homologue masculine, “très surprenante”, faisant preuve de beaucoup de “créativité et de prise d’initiative”, avec une “organisation pas toujours très claire”, a précisé le sélectionneur des Françaises.
“Donc c’est un peu le grand saut”, a-t-il ajouté, soulignant qu’il faudrait aux Bleues être “très vigilantes” face à une équipe aux qualités athlétiques indéniables et surtout “très joueuse, dans le bon sens du terme”.
La Française Céline Ferer (d.) passe le ballon pendant le match de la poule C de la Coupe du monde de rugby féminine entre l'Afrique du Sud et la France, à l'Eden Park d'Auckland, le 8 octobre 2022 / AFP/Archives
Les Fidjiennes, dont c’est le premier Mondial, “tentent, n’ont peur de rien et ça va être un régal de jouer contre elles car elles vont nous en faire voir de toutes les couleurs, physiquement et dans le jeu”, acquiesce la troisième ligne Julie Annery.
“Elles jouent à l’instinct, au feeling, à l’improvisation et elles s’adaptent à chaque fois à l’équipe contre qui elles jouent”, abonde l’ailière Melissande Llorens. Bref, “c’est une équipe qui va tout donner”: les Françaises sont prévenues.

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