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La Française Émilie Boulard face à l’Afrique du Sud, samedi 8 octobre, à Auckland. © Photo : MICHAEL BRADLEY / AFP
L’ailière du XV de France Émilie Boulard croit qu’il est « possible » de battre les Anglaises samedi prochain au Mondial féminin de rugby, qui se déroule en Nouvelle-Zélande, même si le XV de France a perdu ses dix derniers matches contre les grandes favorites pour le titre.
L’équipe de France a entamé sa compétition samedi par une large victoire face à l’Afrique du Sud (40-5), mais a montré quelques failles, qui n’ont pas rassuré avant le choc. Les Anglaises, quant à elles, ont déroulé face aux Fidji (84-19).
Émilie Boulard a répondu à ces doutes en conférence de presse.
Quel bilan tirez-vous de votre victoire (40-5) face aux Sud-Africaines en ouverture de la Coupe du monde samedi ?
Le résultat, la victoire et le bonus nous satisfont, mais pas le match en lui-même. Il y a eu un petit passage à vide (50 minutes sans marquer de points, ndlr) pendant une partie du match, durant lequel on a manqué de précision. Une partie du match nous met pas mal en confiance, comme la fin, qui est meilleure, mais on aurait aimé que ce soit le match parfait, le match référence.

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1 crochet, 2 crochets, chistera : mesdames et messieurs, Emilie Boulard ! ????#RWC2021 #RSAvFRA pic.twitter.com/tcYBPgtYUd
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L’Afrique du Sud était-elle une bonne entrée en matière avant l’Angleterre ?
Oui, pour la densité physique et la rudesse des combats, ce sont des profils de joueuses qui se ressemblent. Mais cela reste des équipes différentes en termes de stratégie et de technique. Il va donc falloir qu’on monte le curseur et qu’on soit au niveau et au top.
Face aux Anglaises que vous affrontez samedi, la France a perdu ses dix derniers matchs. Qu’en pensez-vous ?
Certes, on ne gagne pas les derniers matchs contre elles, mais on n’est jamais loin, donc on sait que c’est possible. Forcément, il y a un peu d’agacement parce qu’on a envie d’y arriver, mais notre motivation est également décuplée, ainsi que notre volonté de les battre, surtout lors d’un évènement comme ça, où les cartes vont être totalement rebattues. Alors oui, on va être outsider mais c’est presque mieux, car au moins on pourra se jauger et vraiment entrer dans la compétition ».
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