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CHAMPIONS CUP – Auteur de multiples grattages décisifs, Julien Marchand fut encore énorme dans le combat lors de la victoire du Stade toulousain à Sale (27-5). Alexandre Roumat, par son aisance dans le jeu aérien, et Emmanuel Meafou, dont la puissance a fait des ravages, ont aussi été de grands artisans de ce large succès.
Julien Marchand
Quand une équipe n’arrive pas à mettre son jeu en place et à poser sa griffe sur un match, ce qui fut longtemps le cas du Stade toulousain ce samedi avant de prendre le large, il faut souvent revenir aux fondamentaux. Mais, dans ce secteur, les Rouge et Noir peuvent toujours compter sur Julien Marchand. Le talonneur est sûrement le meilleur joueur du monde dans le jeu au sol actuellement et l’a encore prouvé. Auteur de trois grattages décisifs, il a régné dans les rucks et offert des munitions précieuses à son équipe.
Alexandre Roumat
Comme pour Marchand dans la guerre des rucks, le secteur aérien était évidemment primordial sur un tel match. Et, dans ce domaine, c’est Alexandre Roumat qui a régné, comme c’est régulièrement le cas. Notamment auteur d’un magnifique contre sur une touche adverse assez chaude en début de deuxième mi-temps, il fut le sauteur privilégié dans l’alignement toulousain. À chaque fois impeccable, il a soulagé ses partenaires. Également très disponible dans le jeu, il a cherché à faire jouer derrière lui, même si cela ne fut pas toujours possible.
En supériorité numérique pendant une heure, Toulouse fait le boulot et s’impose à Sale !
Le film du match > https://t.co/VHx1b2QNte#SHARKSST pic.twitter.com/bvr3HIVaa7
Emmanuel Meafou
Certes, il a coûté cher en début de match quand il a été pénalisé pour une charge à retardement sur le demi de mêlée des Sharks qui a permis aux Anglais de trouver une pénaltouche intéressante et d’inscrire le premier essai de la rencontre. Mais, après cela, il fut le véritable fer de lance des Toulousains. Très souvent servi sur les premiers temps de jeu, il a tout le temps avancé à l’impact et mis ses adversaires au supplice. Sa puissance fut un calvaire à contrer pour les joueurs de Sale.
Arron Reed
Pas simple de jouer ailier dans ce genre de rencontre, surtout quand son équipe est rapidement réduite à quatorze. Mais il faut reconnaître à Arron Reed qu’il a su se mettre en évidence sur les rares munitions qu’il a eues en sa possession. Pourtant pas servi dans des conditions idéales, il a constamment « dézoné » pour venir chercher des ballons et, grâce à ses appuis et sa vitesse, est parvenu à régulièrement placer la défense toulousaine sur le reculoir.
Robert du Preez
Les Sharks n’ont pas su profiter du fort vent qu’ils avaient dans le dos en première mi-temps pour réaliser un gros écart au score. Et il en est en partie fautif. Déjà, l’ouvreur de Sale n’a pas converti la transformation sur le seul essai des siens, inscrit rapidement, alors qu’elle était largement dans ses cordes. Ensuite, il aurait dû être plus efficace dans l’occupation au pied, surtout que sa formation était en infériorité numérique. Il a par exemple envoyé un ballon directement en ballon mort qui a ramené les siens dans leur propre camp.
Cobus Wiese
Il n’aura passé que dix-neuf minutes sur le terrain. En effet, le deuxième ligne sud-africain s’est rendu coupable d’un déblayage illicite et surtout dangereux pour Dorian Aldegheri. Arrivé sur le côté du regroupement, le joueur des Sharks a plongé dans les jambes du pilier droit, ce qui est formellement interdit et aurait pu lui valoir une lourde blessure. Après visionnage des images, l’arbitre de la rencontre M. Adamson a sorti le carton rouge à l’encontre de Cobus Wiese, qui a laissé ses partenaires à quatorze.
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