Quelles sont vos sensations ?
Elles sont bonnes. Cela fait trois semaines que j’ai repris l’entraînement à haute intensité. La semaine dernière était déjà une semaine très bonne et là, l’évolution est toujours positive. Et je pense pouvoir être prêt pour jouer.
C’est de l’impatience maintenant ?
Oui bien sûr. C’est vrai que quand on est blessé, on est souvent impatient de reprendre. Je crois qu’on a fait les choses bien cette fois en attendant le bon moment pour reprendre dans le bon timing.
Justement, est-ce que le choix a été fait de vous laisser le plus de temps possible ?
C’est vrai que là, on a pris le temps vraiment que les sensations à l’entraînement soient bonnes pour prétendre jouer ce week-end. Et c’est important dans le cadre d’une rechute.
Et parce qu’il y a aussi certains entraînements qui ressemblent à des matchs ?
Pas sur l’intensité des contacts mais ce qui est important, c’est de vivre beaucoup de situations et des situations d’incertitudes où on a des appuis à gérer et des situations qu’on peut retrouver en matchs. Et c’est vrai que sur des blessures au genou, ce sont des situations qu’il faut avoir la possibilité de vivre en grand nombre pour pouvoir se sentir bien.
Si on résume un peu, c’est le choix d’une montée en puissance…
Bien sûr, on est sur une rechute donc on a pris plus de précaution que la première fois. Et on a pris le temps nécessaire pour que tous les doutes soient levés concernant mon genou.
Le fait que vous ayez été appelé dans la liste des 42 alors que vous n’avez joué que trois minutes cette saison, c’est une reconnaissance ?
Disons une marque confiance du staff de l’équipe de France. À moi maintenant de montrer avec le club que j’ai retrouvé mon niveau pour pouvoir prétendre jouer avec le maillot bleu.
Cela veut dire que vous êtes un cadre ? Ou ce sont les journalistes qui vont dire ça ?
À chaque fois, les cartes sont rebattues. C’est vrai que j’ai la chance d’avoir été pris sans jouer, d’avoir la confiance du sélectionneur. À moi maintenant d’être digne de cette confiance. Potentiellement, il reste deux matchs avant le début du Tournoi. J’espère déjà avoir du temps de jeu ce week-end et pourquoi pas le week-end prochain pour emmagasiner du rythme.
Est-ce que cette blessure fut la plus dure à digérer dans votre carrière dans la mesure où c’était une rechute ?
Oui c’est une situation que je n’avais pas vraiment connue. Ce qui était frustrant, c’était de rechuter très rapidement et de ne pas avoir eu de temps de jeu depuis maintenant sept mois. Oui, c’est une des blessures les plus compliquées que j’ai eue à gérer.
On imagine que votre paternité fut un grand bol d’air…
Oui cela m’a permis de m’aérer, de penser à autre chose. Et c’est vrai que quand on est parent, la vie est beaucoup plus intense. Cela m’a permis de ne pas avoir le temps de gamberger sur ma blessure. Cela donne aussi envie de retrouver les terrains pour jouer pour ma fille.
Une absence, c’est aussi l’occasion de se refixer des objectifs…
Oui bien sûr. Cela permet d e faire le point sur ce qui reste à travailler, sur quels aspects on veut progresser et cela permet de travailler tous les secteurs qu’on n’a pas l’occasion de travailler quand on est en pleine saison et que tous les matchs s’enchaînent.
Dimanche, c’est un match très important face à un adversaire aussi reconnu que le Munster. Pour le compétiteur que vous êtes, c’est presque un match idéal pour une rentrée…
Oui le Munster, c’est une équipe historique avec laquelle on aune histoire forte. C’est une équipe qu’on rêve tous d’affronter. Et là, il y a aussi un scenario très important. Si on arrive à décrocher une victoire qui est plus bonifiée, cela peut nous mettre sur la bonne voie pour une qualification en Coupe d’Europe avec potentiellement des matchs de phase finale à domicile qui nous donneraient plus de chances d’aller le plus loin possible dans cette compétition.
Vos coéquipiers toulousains ont-ils fait du bon boulot pendant votre absence ?
Bien sûr. On est premier en championnat, premier en Coupe d’Europe. Et c’est d’autant plus frustrant de ne pas faire partie de cette aventure parce qu’on est blessé. C’est pour ça que je suis très heureux de reprendre et de prendre part à cette belle aventure qui en est qu’à sa moitié.
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