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Janvier 27, 2023 3:40 pm (GMT)
by Paul Eddison
Le XV de France a dû patienter pour retrouver les sommets du Tournoi des Six Nations mais maintenant le défi est encore plus grand.
Après avoir été menés pendant seulement 13 minutes lors du Grand Chelem l’année dernière, les Français vont essayer de conserver leur titre.
Pour y parvenir, il faudra battre le numéro un mondial, l’Irlande, chez elle à Dublin, ainsi que vaincre à Twickenham, le seul stade du Tournoi que la bande de Galthié n’a pas encore conquis.
À quelques mois d’une Coupe du Monde à domicile, les Bleus se présenteront sans certains cadres, notamment Cameron Woki et Jonathan Danty.
Si jamais les Bleus peuvent aller chercher un deuxième Grand Chelem consécutif – exploit qui n’a pas encore été réussi depuis l’arrivée de l’Italie dans le Tournoi – ils égaleraient le record mondial de victoires consécutives dans le rugby international masculin, 18.
Le plan de jeu : Allier pragmatisme avec génie individuel
Avec un pack ultra-puissant, des trois-quarts électriques et peut-être la meilleure jeune charnière de la planète, les Bleus ont tous les ingrédients nécessaires pour une équipe de classe mondiale.
Sous les ordres de Fabien Galthié, l’équipe joue un rugby très discipliné au niveau des tactiques, avec des consignes d’éviter de surjouer dans leur moitié de terrain. Par contre, dès que l’occasion se présente, tout le monde se propose et les mettent du rythme. Avec des joueurs comme

Damian Penaud, Gaël Fickou et, bien sûr, Antoine Dupont, le XV de France possède des talents capables de créer des occasions, et se montrent très réalistes, en marquant très souvent sur les premiers temps de jeu.
Le sélectionneur : Fabien Galthié
L’ancien capitaine du XV de France est devenu entraîneur lors des années 2000, avec un Bouclier de Brennus avec le Stade Français. Reconnu comme un des techniciens les plus doués du rugby français, c’est le côté humain qui posait plus problème.
Mais aux côtés de Raphaël Ibañez, et en travaillant avec les meilleurs joueurs du pays, Galthié a trouvé les moyens de gérer cet aspect du rôle.
🇫🇷 Fabien Galthié et @FranceRugby sont prêts à repartir à la conquête d’un nouveau titre ! #SixNations | #SixNations2023 pic.twitter.com/TqcKLcJ1hr
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Il est à la tête d’un staff de grande qualité, avec, parmi d’autres, Shaun Edward, multiple vainqueur du Tournoi et entraîneur de la défense, l’ancien boss du Racing 92 Laurent Labit qui s’occupe de l’attaque, l’ancien talonneur des Bleus William Servat.
Depuis son arrivée en 2020, les Bleus ont fini deux fois deuxièmes dans le Tournoi avant le Grand Chelem l’année dernière, une première depuis 12 ans.
Le capitaine : Antoine Dupont
Charles Ollivon était le premier capitaine de Galthié en 2020, mais après une absence d’un an à la suite d’une blessure au genou, c’est Antoine Dupont qui a pris le relais.
Avec Dupont comme capitaine, les Bleus sont toujours invaincus, avec des victoires contre chaque équipe du Rugby Championship, ainsi que le Grand Chelem l’an dernier.
Antoine Dupont
Élu Meilleur Joueur du Tournoi pour la deuxième fois l’année dernière, Dupont montre l’exemple, et s’il n’est pas le plus bavard, il sait se faire écouter quand il faut.
Et pour ce qui est de ses capacités de joueur, Dupont ne cesse de bluffer tout le monde, reconnu non seulement comme le meilleur demi de mêlée de la planète, mais pour beaucoup, le meilleur joueur tout court.
La star : Grégory Alldritt
Soyons honnêtes, la star des Bleus est Dupont. Mais on ne va pas se priver de l’opportunité de parler de Grégory Alldritt, un joueur exceptionnel, lui aussi. L’année dernière, il a souvent fait la différence pour les Bleus lors du Grand Chelem, et ensuite a permis au Stade Rochelais de remporter la Champions Cup pour la première fois de son histoire.
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Le No.8 est tellement complet qu’il peut peser sur toute sorte de match, avec sa volonté de porter les ballons, sa capacité à ralentir les ballons adverses et sa dextérité, on se souvient tous de la passe après contact pour Dupont qui a scellé le Grand Chelem pour les Bleus.
La possible révélation : Ethan Dumortier
Cela dépendra un peu de l’état de forme de Gabin Villière, qui fera son retour de blessure ce week-end. Mais pour le début du Tournoi, au moins, le jeune ailier du LOU, Ethan Dumortier, a de fortes chances de débuter.
Il avait fait partie des Bleuets qui ont conservé le titre mondial en 2019, et a explosé cette saison en Top 14, où il est le meilleur marqueur d’essais avec huit. En Coupe d’Europe, il a frappé un grand coup avec un doublé contre les Saracens, lors d’un match où il jouait à l’arrière, et cette polyvalence pourrait lui servir aussi dans la perspective de bousculer la hiérarchie des Bleus.
Le travailleur de l’ombre : Uini Atonio
Est-ce qu’on peut passer inaperçu qu’on fait presque deux mètres et 150 kilos ? La question a du mérite, mais Uini Atonio est rarement cité parmi les meilleurs piliers droits de la planète, et pourtant, peu de joueurs apportent autant.
En mêlée fermée, il fait mal à chaque adversaire, et on sait tous à quel point il adore mettre les mains sur le ballon. Alors il n’a peut-être pas la vista de Tadhg Furlong, ou la réputation de Frans Malherbe en conquête, mais il fait très certainement partie des tous meilleurs à son poste.
Retour sur 2022
Un premier succès sous la pluie contre l’Italie (37-10) au Stade de France a lancé le XV de France vers un premier Grand Chelem depuis 12 ans.
Les Bleus ont enchaîné en battant l’Irlande (30-24) avant des déplacements en Écosse (36-17) et au pays de Galles (13-9).
Pour conclure, il fallait battre l’Angleterre au Stade de France, et malgré un peu de stress en début de match, les Français ont pris le dessus (25-13) devant un public en feu.
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Ensuite, les Bleus sont allés s’imposer deux fois au Japon lors de la tournée d’été, avant des victoires contre l’Australie, les champions du monde sud-africains, et le Japon encore, pour terminer l’année invaincue avec dix victoires sur dix.
La composition probable
15 Thomas Ramos, 14 Damian Penaud, 13 Gaël Fickou, 12 Yoram Moefana, 11 Ethan Dumortier, 10 Romain Ntamack, 9 Antoine Dupont (capitaine), 1 Cyril Baille, 2 Julien Marchand, 3 Uini Atonio, 4 Thibaud Flament, 5 Paul Willemse, 6 Anthony Jelonch, 7 Charles Ollivon, 8 Grégory Alldritt
Les points forts :
Même avec des absents importants, l’équipe de France va se présenter avec un XV de départ redoutable pour son premier match à Rome, preuve de la profondeur de joueurs à disposition de Galthié.
Que ce soit au poste de talonneur, où Peato Mauvaka, Pierre Bourgarit et Camille Chat manquent tous à l’appel, ou au centre où les Bleus doivent se passer des services de Jonathan Danty, Arthur Vincent et le néo-retraité Virimi Vakatawa, les remplaçants ne manquent pas. Il faut dire, qu’à part peut-être Dupont, Alldritt et Atonio, les Bleus ont de quoi remplacer chaque cadre de l’équipe.
Les points faibles
Une équipe qui a remporté 13 matchs de suite n’a forcément pas beaucoup de points faibles. Mais on avait quand-même le sentiment lors de la tournée de novembre que l’attaque des Bleus a eu du mal à se mettre en place – même si le XV de France a inscrit au moins 30 points sur chacun de ses sorties.
Le fait que Romain Ntamack revenait tout juste de blessure était sans doute un facteur, mais les Bleus auront à cœur de se montrer plus dangereux ballon en main cette année. Il faudra aussi travailler la défense sur les ballons portés, qui a posé problème contre l’Afrique du Sud.
Ce que disent les médias :
Jérôme Prévôt du Midi Olympique : « L’ambiance autour de l’équipe est plutôt optimiste avec la série de victoires. Les gens sont portés par une sorte d’euphorie, il y a une confiance en Galthié, ses qualités d’entraineur et de tacticien. Donc il y a la sensation que Dupont, Ntamack, a un dégré moindre, Jalibert, sont des joueurs exceptionnels, donc il y a une forme d’optimisme. Il y a deux absents majeurs, Danty et Woki, deux joueurs qui sont très forts, et qui sont très forts ces derniers mois lors de leurs dernières apparitions avec les Bleus. Alors s’il va y avoir un problème, est-ce que ce n’est pas le nuage sur l’équipe de France ?
« Toulouse et La Rochelle, qui donnent beaucoup d’internationaux, ont répondu présent alors les prestations en Europe ne posent pas plus problème que ça. »
Si l’équipe était un groupe de musique, elle serait… Air
Un duo de l’électronique qui a connu du succès à la fin des années 90, en même temps que le XV de France remportait deux Grands Chelems avant d’arriver en finale de la Coupe du Monde sous les ordres de Jean-Claude Skrela et Pierre Villepreux.
C’est un autre duo à la tête des Bleus maintenant, et Fabien Galthié et Raphaël Ibañez ont montré qu’ils n’ont pas peur de regarder au-delà du rugby pour peaufiner leur vision du jeu.
Si Jean-Benoît Dunckel, un des co-fondateurs d’Air, s’est inspiré de la musique classique, la musique électronique et même le ‘rock sombre’ anglais de Siouxsie and the Banshees, Galthié a voyagé le monde pour découvrir d’autres méthodes, que ce soit en Argentine, ou même dans les stages d’Eddie Jones.
Est-ce que son look unique, avec les baskets blancs et les lunettes noires lui vaut le surnom de ‘Sexy Boy’, tube la plus connue d’Air, est un autre débat.

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