Le média
de la vie locale
Depuis le début de la Coupe du monde de football au Qatar, la chanson “Freed from desire” s’est imposée comme l’hymne des Bleus. Chantée dans les vestiaires par les hommes de Deschamps mais aussi par les supporters. Cette chanson de Gala a pourtant plus de 25 ans.
C’est un morceau que les joueurs et supporters de l’équipe de France de Football espèrent bien entonner à l’issue de la finale de la Coupe du monde, qui oppose ce dimanche 18 décembre les Bleus à l’argentine : “Freed from desire“, le tube de la chanteuse Gala qui date de 1996 est devenue en quelques semaines, l’hymne de cette équipe qui gagne. La chanteuse est d’ailleurs, selon les informations de France Inter, arrivée au Qatar dans la nuit de mercredi à jeudi. Des vestiaires des Bleus aux rues des quatre coins de France, c’est la chanson de cette coupe du monde. On vous explique comment c’est arrivé, mais aussi l’histoire de cette chanson qui a déjà … plus de 25 ans.
Si les quadragénaires d’aujourd’hui, se souviennent du tube de Gloria Gaynor, “I will suvive“, chanté par les Bleus d’Aimé Jacquet de 1998, aujourd’hui, c’est bien le tube de Gala que les joueurs de l’équipe de France chantent après leur victoire dans les vestiaires. A chaque retour de match, c’est sur cette musique que les joueurs sont accueillis dans leur hôtel. C’est celle qu’ils chantent en chœur dans les vestiaires et relaient largement sur les réseaux sociaux après chaque match.
Les joueurs de l’équipe de France ont d’ailleurs entonné l’hymne après leur qualification pour la finale en présence du président Emmanuel Macron dans les vestiaires.
Interrogée par l’AFP, la chanteuse Gala explique qu’elle est très fière que les joueurs de l’équipe de France l’entonnent. “Si les Français sont champions du monde et m’invitent, je veux bien chanter pour eux pour fêter ça.”, dit malicieusement Gala quand on l’interroge sur le sujet.
Si les supporters français l’ont adopté, c’est aussi le cas de plusieurs équipes durant ce Mondial-2023. On a entendu dans les stades, les supporters marocains la chanter. Dans le monde du sport, nombreux sont ceux qui l’ont entonné ces dernières années, notamment l’équipe de football d’Irlande du Nord à l’Euro-2016 : pour célébrer son joueur Will Griggs, la chanson avait été rebaptisée “Will Grigg’s on fire”.
Les supporters anglais de Wigan, ceux de l’AC Milan ou encore le boxeur anglais Tyson Fury, en ont aussi tous fait leur hymne. En début d’année, le XV de France de rugby a également célébré son Grand Chelem en tournoi des Six Nations avec cette chanson.
“Ce n’est pas que la chanson des vainqueurs, c’est celle des outsiders aussi, se souvient la chanteuse qui l’a même vue reprise par des supporteurs de Paquito Navarro, qui venait de perdre au padel (sport de raquette). Elle se souvient aussi de supporters de deux équipes de rugby australiennes censés se détester qui l’avaient chanté en même temps.
La chanson est aussi reprise dans de nombreuses manifestations. Le texte, hymne à la libération, est repris dans de nombreux rassemblements par la communauté LGBTQIA+ ou encore les défenseurs de l’environnement. Elle est aussi un hymne adopté par les féministes. Et on l’a récemment entendu scandé lors de la journée internationale du droit des femmes. “J’adore voir les femmes utiliser cette chanson” explique d’ailleurs Gala sur son compte Instagram.
L’histoire de Freed fom desire, c’est d’abord l’histoire d’une chanteuse, l’Italienne Gala Rizatto , née à Milan en 1975 et
prénommée ainsi en hommage à la femme de Salvador Dalí. La jeune fille passionnée de photographie va s’installer à New-York à 20 ans pour faire de la photographie. C’est là que va naître l’idée de cette chanson.
Si certains y voient un hymne féministe, il n’en est rien. C’est une chanson personnelle : “une chanson d’énergie et de résilience” explique la chanteuse. A l’âge de 13 ans, un médecin en Italie diagnostique à Gala un problème au dos et lui assure qu’elle ne pourra jamais être danseuse, le rêve de sa vie. Mais aux Etats-Unis, un autre médecin lui dit que rien ne peut l’empêcher de danser. Elle écrit la chanson “Freed from desire”, et la propose au producteur français Henri Belolo qui accepte de la produire. En 1996 le titre devient un tube joué dans les clubs de dance.
Votre radio locale
L’essentiel de l’information de votre France Bleu.
En cliquant sur "M'abonner", j'accepte que les données recueillies par Radio France soient destinées à l'envoi par courrier électronique de contenus et d'informations relatifs aux programmes.
Votre radio locale
L’essentiel de l’information de votre France Bleu.
En cliquant sur "M'abonner", j'accepte que les données recueillies par Radio France soient destinées à l'envoi par courrier électronique de contenus et d'informations relatifs aux programmes.
France Bleu 2022 – Tous droits réservés